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L'Ifec remporte les élections au Cnoec

L'organisation présidée par Florent Burtin gagne 22 des 40 sièges des élus au Conseil national de l'Ordre des experts-comptables (Cnoec). En y ajoutant ceux des présidents de conseil régional qui devraient lui revenir, l'Ifec a l'opportunité de présider prochainement cette institution.

Qui sera le prochain président du Conseil national de l'Ordre des experts-comptables ? En théorie, cette place devrait revenir à un élu de l'Ifec. En effet, les résultats aux élections tant au Cnoec que dans les conseils régionaux de l'Ordre des experts-comptables (Croec) donnent a priori à l'organisation présidée par Florent Burtin la majorité des sièges au niveau national. Voici pourquoi.

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SAS : un vote minoritaire ne peut pas adopter des décisions collectives

La Cour de cassation juge que la décision collective d'associés d'une SAS ne peut être valablement adoptée que si elle réunit au moins la majorité des voix exprimées. Les statuts ne peuvent pas déroger à cette règle.

1. Dans les sociétés par actions simplifiées (SAS), les statuts déterminent les décisions qui doivent être prises collectivement par les associés dans les formes et conditions qu’ils prévoient (C. com. art. L 227-9, al. 1). Toutefois, certaines attributions dévolues aux assemblées de SA, telle l’augmentation du capital social, doivent être exercées collectivement par les associés dans les conditions prévues par les statuts (al. 2).

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"L'intelligence artificielle est porteuse d’une profonde transformation de l’exercice du pouvoir dans l’entreprise"

Pascal Lokiec, professeur de droit à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, vient de publier un ouvrage dans lequel il s'interroge sur les nouvelles formes de subordination (*). L'intelligence artificielle est au coeur de certains de ses développements. Interview.

Dans quelle mesure l’intelligence artificielle risque-t-elle d’entraîner une nouvelle forme de subordination, voire même de déshumanisation comme vous l'écrivez ?

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"Les rapports de durabilité seront rarement parfaits dès la première année", selon Florence Peybernes

Les commissaires aux comptes sont déjà à la manœuvre pour certifier les informations de durabilité des entreprises de la première vague. Mais le dialogue avec les responsables RSE se révèle compliqué et leur mission d'examen de conformité s'annonce délicate car elle fait intervenir le jugement professionnel sur des données très techniques.

Aujourd’hui, plus de 1000 professionnels ont rempli les obligations légales pour être inscrits sur la liste des "commissaires aux comptes habilités à certifier les informations en matière de durabilité" (liste II), selon la Haute autorité de l'audit (H2A). Le sujet attire donc les Cac mais leur mission - avec la publication en 2025 des premiers rapports de durabilité sur les exercices 2024 des entreprises de plus de 500 salariés cotées sur un marché réglementé - s'annonce difficile.

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Partage de la valeur : l'Urssaf rappelle que certaines entreprises doivent négocier pour 2025

Certains employeurs d’au moins 11 salariés et de moins de 50 salariés non soumis à l'obligation de participation doivent mettre en place un dispositif de partage de la valeur au titre de 2025. L'Urssaf rappelle les principales caractéristiques de ce dispositif.

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Compétitivité industrielle : "La politique publique française n'est pas efficace"

Le débat sur la compétitivité de l'économie française, et singulièrement de l'industrie, est relancé avec les annonces de fermetures de sites de Michelin, mais aussi les effets possibles d'un moindre allègement des cotisations sociales des entreprises et donc une augmentation du coût du travail. Qu'en pense l'économiste Nadine Levrattro, directrice de Recherche au CNRS ? Nous l'avons interviewée à l'occasion de la semaine de l'industrie (*).
L'économie française vous paraît-elle avoir un problème de compétitivité, comme certains le soutiennent en prenant l'exemple des fermetures de deux usines de Michelin et des nombreuses restructurations en cours dans l'industrie ? 
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Allègements des charges sociales patronales : le Sénat amende le projet du gouvernement

La chambre haute a modifié l'article du PLFSS pour 2025 que l'exécutif propose pour réduire les allègements sur les charges sociales patronales. Elle refuse de diminuer le coefficient maximal servant à déterminer la réduction générale de cotisations et contributions sociales mais souhaite abaisser davantage, en 2025, les plafonds de revenus relatifs aux réductions de cotisations maladie et d'allocations familiales.

Le Sénat est favorable à une réduction des allègements généraux sur les charges sociales patronales. Mais il ne souhaite pas appliquer cet objectif aux plus bas salaires, précisément ceux situés entre le Smic et 1,6 Smic.

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[Vidéo] Mission de durabilité : "un vrai business à venir"

Marc Luccioni, président du groupe A4, fait partie de la première promotion de commissaires aux comptes habilités à certifier des informations de durabilité. Motivations, contenu de la formation, accompagnement des équipes du cabinet sur ces nouvelles missions... il nous livre son retour d'expérience.

Marc Luccioni, commissaire aux comptes et expert-comptable, a suivi les 90 heures de formation obligatoires pour être inscrit sur la liste des "commissaires aux comptes habilités à certifier des informations en matière de durabilité (liste II). Une manière pour lui de compenser les effets de l'évolution des seuils sur les missions de certification des comptes. Mais s'il y voit une "opportunité marché", il estime nécessaire de former les équipes et chercher des compétences nouvelles.

 

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Les créations d'entreprises repartent à la hausse à l'automne

Selon les derniers chiffres de l'Insee, 89 048 nouvelles entreprises ont vu le jour en octobre 2024, soit une augmentation du nombre de créations de 1,5 %  par rapport au mois précédent et ce, après quatre mois de baisse. Cette hausse résulte à la fois du rebond des créations d’entreprises classiques (+1,8 % après ‑4,3 %) et de celui des immatriculations de micro-entrepreneurs (+1,3 % après ‑4,8 %).

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Provision pour litiges : le PCG s'applique aux associations

Une association envisage de verser un complément d'indemnité pour une rupture conventionnelle remise en cause par une ancienne salariée avant l'arrêté des comptes annuels. La commission des études comptables de la CNCC considère qu'il faut provisionner le litige selon les modalités prévues par le plan comptable général.

A défaut de dispositions spécifiques, le PCG s'applique aux associations. La commission des études comptables de la CNCC rappelle (voir EC n° 2024-15) ce principe qui est prévu par le règlement relatif aux comptes annuels des personnes morales de droit privé à but non lucratif (article 111-2 du règlement n° 2018-06). Et ce principe s'applique aux provisions pour litiges.