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Le Sénat veut maintenir la majoration pour non-adhésion à un OGA

Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2021 en séance publique, les sénateurs sont revenus sur la mesure (article 7) destinée à faire disparaître à terme la majoration de 25% des bénéfices imposables à l'impôt sur le revenu des entreprises qui n'adhèrent pas à un OGA (organisme de gestion agréé). Ils ont supprimé cet article voté mi-octobre par l'Assemblée nationale.

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Trois syndicats signent l'ultime version de l'accord national interprofessionnel sur le télétravail

Le Medef a fait volte-face, hier matin, en proposant une nouvelle version du projet d'ANI sur le télétravail. Plusieurs ajouts ont été effectués, notamment sur les frais professionnels, l'exercice du droit syndical, les règles de santé et sécurité. La CFDT, FO et la CFTC sont signataires du texte. La CGT s'est prononcée contre en raison de son caractère "non contraignant".

Coup de théâtre hier pour les négociateurs de l’accord national interprofessionnel sur le télétravail. Le texte définitif, transmis mardi soir, aux partenaires sociaux, n’était pas définitif… Le Medef a fait marche arrière en proposant une ultime réunion jeudi matin pour convaincre les derniers réfractaires. Avec à la clef, un projet d’ANI amendé.

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Ce qu’attendent les entrepreneurs de leur cabinet comptable durant la crise (2°)

Crise économico-sanitaire oblige, la relation entre les dirigeants de TPE et leur expert-comptable a évolué. Depuis le re-confinement, ils leur posent de nouvelles questions en matière de télétravail et les interrogent sur l'opportunité du PGE. Témoignages.

D’un confinement à l’autre, les chefs d’entreprise interrogés ont appris à s’adapter rapidement à la situation sanitaire : "La première vague épidémique nous a conduits à mettre en place tous les outils digitaux nécessaires au travail à distance, aidés par notre expert-comptable, et à équiper les salariés, explique Edouard Pellerin, président de la foncière immobilière Valoptim. Dans ce second confinement, notre cabinet continue de nous guider, en nous informant des mesures réglementaires et en nous épaulant dans le suivi financier méticuleux de notre activité".

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Ce qu’attendent les entrepreneurs de leur cabinet comptable durant la crise (1°)

Crise économico-sanitaire oblige, la relation entre les dirigeants de TPE et leur expert-comptable a évolué. Lors du premier confinement, les entrepreneurs ont demandé davantage de réactivité et des entretiens plus fréquents. Témoignages.

Homme-clé, pilier, premier conseil de l’entreprise… Les dirigeants interrogés ne tarissent pas d’éloges sur leur expert-comptable, perçu comme une aide précieuse pour traverser la crise. Le premier confinement au printemps a pris tout le monde de court : fournisseurs, clients et prestataires de conseil. "Nous venions de lever des fonds fin 2019. Nous étions donc sereins au plan trésorerie, relate Hatem Oueslati, président de IoTerop, PME montpelliéraine conceptrice de solutions de sécurisation des objets connectés.

Paroles de

"La classe virtuelle est la grande gagnante des confinements"

Retrouvez chaque semaine notre interview sur un sujet d’actualité. Au sein de l’organisme de formation Cegos, Mathilde Bourdat est responsable des formations dédiées aux formateurs. Elle nous explique les tendances dans ce domaine.
Quels outils de formation se sont généralisés avec la crise sanitaire ?
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La phrase de la semaine

"Le télétravail permet d’éviter en moyenne près d’une tonne de CO2 par an pour un employé qui passerait au télétravail à temps complet", écrivent Mathieu Laine (PDG d’Altermind et professeur affilié à Sciences Po), Antoine Lévy (économiste et PhD au MIT) et Florian Ingen-Housz (« partner » chez Altermind) dans une tribune publiée par Les Echos.

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Covid-19 : protocole sanitaire renforcé et fonds de solidarité (encore) ajusté

Dans les commerces qui rouvrent demain, la jauge pour l'accueil du public est portée à 8m² et les horaires d'ouverture pourront s'étendre jusqu'à 21h. Le fonds de solidarité est prolongé pour les entreprises ouvertes mais très impactées. Pour les établissements encore fermés (bars, restaurants...), ce dispositif de soutien s'applique désormais sans condition de taille.

L’ensemble des commerces jusque-là fermés (car jugés "non essentiels") pourront rouvrir le 28 novembre matin. Demain samedi, s’ouvre donc la première phase du second déconfinement compte tenu de l’évolution positive du contexte sanitaire. Boutiques de vêtements, librairies, fleuristes ou encore magasins de jouets pourront reprendre leur activité, mais dans le respect d’un "protocole sanitaire renforcé". Les mesures de fermeture de certains rayons dans les grandes surfaces sont également levées ce 28 novembre. A noter que les textes juridiques doivent encore être publiés.

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Une aide spécifique à la modernisation des librairies

Dans le cadre du plan de relance lié à la crise sanitaire, les librairies peuvent obtenir jusqu'à 70 % de subvention pour les aider dans leurs dépenses de modernisation (rénovation de magasin, acquisition de mobilier, équipement informatique, etc.). Un site de la chambre de commerce et d'industrie précise les conditions d'éligibilité.

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Experts-comptables déclarant des dispositifs transfrontières potentiellement agressifs

L'administration fiscale apporte des précisions sur l'obligation pour les contribuables (ou leurs intermédiaires) de déclarer les "dispositifs transfrontières" qui présentent un "risque potentiel d'évasion fiscale", suite à la consultation publique qui s'est déroulée de mars à mai 2020.

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[Vidéo #2] La loi ASAP prolonge les mesures «difficultés des entreprises» liées à la Covid-19

Le dispositif prévu pour s'achever au mois de décembre est finalement maintenu une année supplémentaire. Nous vous le présentons en vidéo. Dans ce second épisode, nous revenons sur les ajustements des procédures de sauvegarde et de redressement judiciaire ainsi que sur la liquidation judiciaire simplifiée et le rétablissement professionnel.

Fin mai, le gouvernement adaptait via, une ordonnance - ordonnance 2020-596 du 20 mai 2020 -, les règles relatives aux difficultés des entreprises. La première vague de la pandémie maîtrisée, il fallait éviter celle des défaillances d'entreprises post confinement. Pour amortir le choc, le texte était initialement prévu pour durer jusqu'à la fin de l'année.