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Rupture conventionnelle : régime social et fiscal de l'indemnité

L'administration précise le régime social et fiscal de l'indemnité versée à l'occasion de la rupture conventionnelle. Pour les salariés qui ont moins de 60 ans, on applique le même régime que pour l'indemnité de licenciement. L'Acoss considère que le régime applicable aux CDD " à objet défini " est identique à celui de l'indemnité de précarité versée en fin de CDD.

L'indemnité de rupture conventionnelle versée au salarié doit être au moins égale à l'indemnité de licenciement. Son montant minimum est donc de 1/5e de mois par année d'ancienneté. L'employeur peut accorder une indemnité d'un montant supérieur s'il le souhaite ou accorder l'indemnité conventionnelle de licenciement si elle est plus favorable.

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Forfait jour : les salariés peuvent racheter leurs plages de repos

Le rachat des jours de repos par les salariés en forfait annuel en jours a été pérennisé par la loi sur la durée du travail. Le salarié peut racheter une partie de ces jours de repos, même si l'accord collectif ne le prévoit pas. Ces nouvelles règles sont applicables depuis le 22 août, mais les accords antérieurs restent en vigueur.

La loi du 8 février 2008 sur le pouvoir d'achat a prévu, sous réserve de l'accord de l'employeur, la possibilité pour le salarié titulaire d'une convention de forfait en jours de racheter une partie de ces jours de repos. Cette possibilité a été pérennisée par la loi du 20 août 2008 sur l'aménagement de la durée du travail. Nous présentons sous forme de questions réponses le régime du rachat de jours de repos en cas de forfait annuel en jours et le régime fiscal et social applicable.

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N'oubliez pas le Dif en cas de rupture conventionnelle

Qu'advient-il des heures acquises au titre du droit individuel à la formation (Dif) lorsque le salarié et l'employeur concluent une rupture conventionnelle ? Même si les textes sont muets en la matière, il est recommandé aux entreprises d'aborder la question avec le salarié avant que la rupture de son contrat devienne effective.

La question a manifestement été oubliée par les partenaires sociaux et par le législateur : que deviennent les heures acquises par le salarié au titre de son droit individuel à la formation s'il rompt conventionnellement son contrat : les perd-il ? L'employeur doit-il négocier avec le salarié ? Nous essayons de répondre à ces questions pratiques. 

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L'employeur peut renoncer à une procédure de licenciement en cours

L'employeur peut changer son fusil d'épaule en cours de procédure de licenciement ; il peut engager une procédure pour motif disciplinaire, l'arrêter et en engager une nouvelle pour insuffisance professionnelle cette fois.

Une fois que la lettre de licenciement est adressée au salarié, l'entreprise peut difficilement revenir en arrière. Elle doit pour cela obtenir l'accord du salarié. Mais tant que la lettre n'est pas envoyée, les juges admettent que l'employeur puisse arrêter la procédure en cours, voire la reprendre sur la base d'un autre motif.

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L'indemnité de non-concurrence est due en cas de départ à la retraite

Le paiement de la contrepartie financière attachée à une clause de non-concurrence doit être versée au salarié, quelles que soient les circonstances de la rupture du contrat de travail. Ce principe s'applique même en cas de départ à la retraite à l'initiative du salarié.

La contrepartie financière d'une clause de non concurrence doit être versée, quelles que soient les circonstances de la rupture du contrat de travail et la possibilité ou non pour le salarié de reprendre une activité professionnelle. Ce principe s'applique, sauf en cas de dispositions conventionnelles contraires. C'est ce que vient d'affirmer la Cour de cassation dans un arrêt du 24 septembre 2008.