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Rémunération minimale conventionnelle : l'expert-comptable n'a pas à informer son employeur de son inscription à l'Ordre

La Cour de cassation juge que le bénéfice de la rémunération minimale accordé aux salariés membres de l'ordre des experts-comptables relevant de l'indice 40 n'est subordonné qu'à l'inscription à l'Ordre. Nul besoin de prouver avoir avisé le cabinet employeur.

Une chargée de clientèle, salariée au sein d'un cabinet comptable, conclut avec son employeur une rupture conventionnelle. Sa relation de travail était régie par la convention collective nationale des cabinets d'experts-comptables et de commissaires aux comptes. Elle saisit la juridiction prud'homale pour divers motifs, notamment la condamnation du cabinet au paiement d'un rappel de salaires en raison d'un changement de coefficient. 

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Mission de durabilité auprès d'une EIP : les services interdits sont les mêmes que pour une mission de certification des comptes

Dans une nouvelle chronique (EJ n° 2024-56), la commission des études juridiques de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) considère qu'il n'y a pas lieu d'interpréter de façon différente les services interdits pour la certification des comptes d'une entité d'intérêt public (EIP) et ceux qui le sont pour une mission de durabilité d'une EIP. 

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[Loi de finances 2025] Le "planchonnement" des valeurs locatives des locaux professionnels est figé au 1er janvier 2017

Suite de notre série d'articles sur la loi de finances pour 2025. Zoom sur une mesure concernant les valeurs locatives des locaux professionnels.

Depuis le 1er janvier 2017, tous les locaux entrant dans le champ de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels disposent d’une valeur locative mise à jour, déterminée en fonction de l’état du marché locatif. Lors de la mise en œuvre de la révision, des mécanismes amortisseurs ont été mis en place afin d’atténuer les effets induits, pour les contribuables, par la révision.

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La phrase de la semaine

"Simplifier ne signifie pas déréguler", déclare le groupe S&D (socialistes et démocrates) au Parlement européen sur le paquet Omnibus présenté le 26 février par le Commission européenne.

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Avantage en nature véhicule : les précisions de l’administration

Un arrêté du 25 février 2025 modifie les règles d'évaluation forfaitaire de l'avantage en nature véhicule à partir du 1er février 2025. Il prolonge également jusqu'au 31 décembre 2027 les règles de faveur concernant les véhicules électriques.

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LFSS pour 2025 : les allégements généraux revus à la baisse avant d'être fusionnés

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 prévoit une refonte des dispositifs d'allègement généraux de cotisations patronales. Ils sont revus à la baisse dès 2025 avant d'être fusionnés en 2026. Décryptage.

Jugés trop onéreux pour les finances publiques et créateurs de "trappes à bas salaires", les allégements généraux de cotisations patronales sont remaniés en deux temps par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.

Le contexte

L'appellation "allégements généraux de cotisations patronales" regroupe la réduction générale de cotisations patronales et les réductions du taux des cotisations maladie et famille.

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Cegos publie un guide méthodologique sur le déploiement de l'IA dans les entreprises

Le groupe Cegos publie un guide méthodologique pour accompagner les entreprises dans le déploiement de l’intelligence artificielle générative dans les entreprises.

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Le Sénat modifie le calendrier d'application de la CSRD

Hier soir, les sénateurs ont voté un report de 4 ans de l'obligation de publier un rapport de durabilité pour les entreprises assujetties à la directive européenne à compter des exercices 2025. Le gouvernement a changé de position en pleine séance publique.

Mais que s'est-il passé ce lundi 10 mars au sein de l'hémicycle du Sénat ? Les parlementaires ont validé une mesure qui reporte l'application de la directive CSRD [corporate sustainability reporting directive], avec l'approbation du gouvernement.

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[Loi de finances 2025] Une nouvelle taxe sur les grandes flottes de véhicules légers

Nous poursuivons notre série sur la dernière loi de finances avec la création d'une taxe qui s'impose aux entreprises disposant d’une flotte d’au moins 100 véhicules légers depuis le 1er mars 2025.

Depuis le 1er janvier 2022, les entreprises gérant plus de 100 véhicules légers, dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, sont tenues d'intégrer progressivement des véhicules à faibles émissions lors du renouvellement de leur flotte de véhicules. En 2022 et 2023, au moins 10 % des véhicules renouvelés annuellement par l'entreprise devaient être des VFE. Cette part minimale est passée à 20 % à partir de 2024, pour être portée à 40 % à partir de 2027 puis à 70 % à partir de 2030 (C. env., art. L. 224-10).