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A la une

Quand l'imputation en France des pertes définitives d'une succursale européenne est refusée

Le Conseil d'État refuse à une société établie en France le droit d'imputer les pertes définitives de sa succursale luxembourgeoise, estimant que la différence de traitement avec une société ayant une succursale en France n'est pas contraire au principe de liberté d'établissement dès lors que leurs situations ne sont pas objectivement comparables.

Une société française n'est pas autorisée, en principe, à retrancher de ses résultats imposables en France les déficits d'une exploitation à l'étranger. La Cour de justice de l'Union européenne a toutefois admis qu'une société mère puisse déduire les pertes des filiales non résidentes lorsque ces dernières ont épuisé, dans leur État de résidence, toutes les possibilités de prise en compte de ces pertes (CJUE 13-12-2005 aff. 446/03, Marks & Spencer).

A la une

Cession des titres d’une société par un couple marié : comment bénéficier de l’abattement retraite ?

Pour que les deux époux puissent bénéficier de l’abattement retraite sur la plus-value issue de la cession de leurs titres de société, chacun d’eux doit remplir les conditions requises à la date de cession, peu importe que le couple soit soumis à une imposition commune ou qu’il soit marié sous le régime de la communauté.

Les dirigeants de PME qui cèdent leurs titres de sociétés jusqu’au 31-12-2024 à l’occasion de leur départ à la retraite peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’un abattement fixe de 500 000 € (article 150-0 D ter du CGI). Le Conseil d’État précise une nouvelle fois comment apprécier les conditions requises pour bénéficier de cet abattement lorsque la cession est réalisée par un couple marié.

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Prorogation des exonérations temporaires de CFE dans certaines zones

La loi de finances pour 2024 (2° du XVIII de l'article 73) proroge les exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises et de taxe foncière sur les propriétés bâties en faveur des activités commerciales et artisanales exercées dans les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), prévues respectivement à l'article 1464 F du code général des impôts (CGI) et à l'article 1382 H du CGI, jusqu'aux impositions établies au titre de 2026.

A la une

Tous les établissements d’enseignement seront dégrevés de la taxe d’habitation au titre de 2023

Les déclarations d’occupation n’ayant pas permis de distinguer clairement les locaux imposables des locaux exonérés, le Gouvernement annonce que les établissements d’enseignement privés bénéficieront d’un dégrèvement pour l’ensemble de leurs locaux au titre de 2023. 

Les établissements d’enseignement privés, qu’ils soient sous ou hors contrat d’association avec l’État, sont en principe imposables à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale pour leurs locaux meublés qui font l’objet d’une occupation à titre privatif et qui ne sont pas retenus pour l’établissement de la cotisation foncière des entreprises (article 1407, I-2° du CGI).

A la une (brève)

Instruction sur place des demandes de remboursement de crédits de TVA : la procédure est détaillée

Dans une mise à jour du Bofip, l'administration fiscale précise les modalités de mise en œuvre de la procédure (facultative) qui lui permet, en se rendant dans les locaux d'une entreprise, de procéder à des constats matériels et de consulter les livres ou les documents comptables dont la présentation est prévue par le code général des impôts ainsi que toutes les pièces justificatives afférents à la demande de remboursement.

A la une (brève)

L'Unapl demande la suspension des nouvelles règles d'imposition des SEL

L'Unapl indique avoir écrit au ministère de l'économie et des finances pour obtenir une suspension de la mise en application du changement de doctrine applicable aux associés de sociétés d'exercice libéral (SEL) à compter du 1er janvier 2024.

A la une

Prêt intragroupe : des nouveautés sur la preuve du taux du marché

Complétant la jurisprudence relative à la déductibilité des intérêts intragroupe, le Conseil d’Etat apporte de nouvelles précisions sur les éléments permettant de justifier de la conformité au taux du marché du taux d’intérêt pratiqué au titre d’un prêt intragroupe.

En l’espèce, une société holding avait acquis un immeuble financé en partie par un apport en compte courant que lui avait consenti sa société mère à un taux de 5,08 %.

À la suite d’une vérification de comptabilité de la société holding, l’administration a remis en cause la déductibilité des intérêts versés, considérant que le taux retenu (5,08 %) excédait celui fixé par l’article 39, 1-3° du CGI (soit 2,79 % pour la période considérée).

A la une (brève)

Des parlementaires veulent lutter contre la fraude fiscale aux dividendes

Une proposition de loi "visant à mettre fin aux pratiques d'arbitrage de dividendes" a été déposée simultanément à l'Assemblée nationale et au Sénat.

A la une

Les cotisations "Madelin" sont déductibles des BNC des associés de Sel

L'administration fiscale considère que les cotisations versées au titre d'un contrat «Madelin» sont déductibles, sous certaines limites, des revenus tirés de l’activité libérale des associés de société d'exercice libéral (Sel) dès lors que leur rémunération est déclarée dans la catégorie des BNC.

L'administration fiscale apporte un nouvel éclairage aux associés de société d'exercice libéral. On sait qu'à compter de cette année, les revenus tirés de leur activité libérale sont en principe imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (lire notre article). Qu'en est-il de la déductibilité de leurs cotisations dites "Madelin" ?

A la une (brève)

Exonération ou abattement facultatif de CVAE depuis le 1er janvier 2024

Depuis le 1er janvier 2024, plus aucune entreprise ne peut bénéficier d’une exonération facultative de CVAE ou d'un abattement facultatif de CVAE, sous réserve du maintien des droits acquis.