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[Loi de finances 2024] Pilier 2 : transposition de la directive relative à l’imposition minimale des groupes multinationaux

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. L’article 33 transpose en droit interne la directive (UE) 2022/2523 du 14 décembre 2022, dite « directive Pilier 2 », relative à l’imposition minimale de 15 % des groupes multinationaux.

La directive (UE) 2022/2523 du 15 décembre 2022 visant à assurer un niveau minimum d’imposition mondial de 15 % pour les groupes d’entreprises multinationales et les groupes nationaux de grande envergure, dite « Pilier 2 », est transposée en droit interne. Un impôt national complémentaire, distinct de l’impôt sur les sociétés et non déductible de ce dernier, est instauré pour les groupes réalisant un chiffre d’affaires annuel consolidé supérieur ou égal à 750 M€ au cours d’au moins deux des quatre exercices précédents.

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[Loi de finances 2024] Fraude fiscale aggravée : création d’une peine complémentaire de privation des droits à réductions et crédits d’impôt

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. Toute personne reconnue d’un délit de fraude fiscale aggravée, du recel de ce délit ou de son blanchiment peut être privée, à titre de peine complémentaire, du droit à l’octroi de réductions et crédits d’impôt sur le revenu ou d’imposition sur la fortune immobilière, pour une durée ne pouvant excéder 3 ans.

Toute personne qui s’est frauduleusement soustraite ou a tenté de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement de ses impôts est passible d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l’infraction (CGI art. 1741). En cas de fraude fiscale aggravée, les peines sont portées à 7 ans d’emprisonnement et à 3 M€ pour l’amende, avec la possibilité de prévoir notamment des peines complémentaires de privation des droits civiques, civils et de famille (CGI art. 1741, 2e à 8e al.). 

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[Loi de finances 2024] Renforcement du contrôle des prix de transfert des multinationales

L’article 116 comporte plusieurs mesures issues du plan de lutte contre la fraude fiscale, sociale et douanière, visant à renforcer l'arsenal législatif de lutte contre la manipulation des prix de transfert. Il tire, par ailleurs, les conséquences de l’actualisation des instructions formulées par l’OCDE en matière de contrôle des actifs incorporels difficiles à évaluer.

Les grandes entreprises doivent élaborer une documentation qui permet de justifier les politiques de prix de transfert mises en œuvre au sein du groupe auquel elles appartiennent et la tenir à disposition de l’administration. 

Sont soumises à l'obligation documentaire en matière de prix de transfert les entreprises établies en France qui satisfont à l’une des conditions suivantes : 

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[Loi de finances 2024] Prorogation de certains dispositifs zonés

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. L'article 73 reconduit les exonérations fiscales (impôt sur les bénéfices, cotisation foncière des entreprises et taxe sur les propriétés bâties) et sociales, le cas échéant, attachées aux zones géographiques prioritaires arrivant à échéance le 31 décembre 2023.
Mesures visées Impositions concernées et textes visés Echéance du dispositif
Exonérations zonées
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Le CNB conteste l'application du régime BNC aux rémunérations techniques des associés de SEL

Dans une résolution du 19 janvier, le Conseil national des barreaux constate "d'importantes difficultés" d'application du régime BNC (bénéfices non commerciaux) aux rémunérations techniques des associés de sociétés d'exercice libéral (SEL),

A la une (brève)

La Cour des comptes propose des axes d'amélioration pour l'IFI

Dans des observations publiées hier, la Cour des comptes formule plusieurs recommandations destinées à simplifier certains aspects de la gestion de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), par exemple avec la possibilité pour les redevables d'opter pour un prélèvement automatique

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[Loi de finances 2024] De nouvelles suppressions de dispositifs inefficients ou obsolètes

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. Plusieurs dispositifs fiscaux jugés inefficients ou obsolètes et certains dispositifs temporaires mis en place dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 sont supprimés.
Mesure Article du CGI ou de loi abrogé ou modifié Entrée en vigueur
Exonération des abandons de loyers consentis en faveur des entreprises du 15 avril 2020 au 31 décembre 2021 CGI art. 14 B
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[Loi de finances 2024] Création d’un nouveau dispositif zoné en faveur des territoires ruraux

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. L’article 73 de ce texte fusionne les zones de revitalisation rurales (ZRR) et les zones de revitalisation des commerces en milieu rural (ZoRCoMiR) en un dispositif unique dénommé France Ruralités Revitalisation (ZFRR), assorti d’exonérations fiscales aux conditions et durée d’application harmonisées.

Aujourd’hui, les entreprises implantées dans les zones de revitalisation rurale (ZRR ; CGI art. 44 quindecies ; CGI art. 1383 A ; CGI art. 1464 B) et les zones de revitalisation des commerces en milieu rural (ZoRCoMiR ; CGI art. 1464 G, III) bénéficient d’exonérations fiscales. Ces dispositifs arrivaient à échéance le 31 décembre 2023.

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[Loi de finances 2024] Durcissement, dès 2024, de la fiscalité applicable aux véhicules

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. Afin d’accélérer le verdissement du parc automobile français, les articles 97 et 99 de ce texte renforcent les différents malus et taxes applicables aux véhicules de tourisme des particuliers et des entreprises.
Extension de la notion de «véhicules de tourisme»  

La définition des véhicules de la catégorie N1 qui, compte tenu de leur carrosserie, de leurs équipements et de leurs autres caractéristiques techniques, sont susceptibles de recevoir les mêmes usages que les véhicules de tourisme sera désormais fixée par décret et non plus par référence à l’article L 421-2 du CIBS. 

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BIC-BNC : limite de déduction des frais supplémentaire de repas

Les frais supplémentaires de repas exposés régulièrement sur les lieux d'exercice de leur activité professionnelle par les titulaires de bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et de bénéfices non commerciaux (BNC) sont déductibles du résultat lorsque la distance entre ce lieu et le domicile fait obstacle à ce que le repas soit pris à domicile et à condition que ces dépenses soient nécessitées par l'exercice de la profession, justifiées et d'un montant raisonnable.