Lutte contre la fraude : de nouvelles obligations pour les plateformes en ligne
De nouvelles obligations s'imposent aux plateformes en ligne avec la publication de la loi anti-fraude.
De nouvelles obligations s'imposent aux plateformes en ligne avec la publication de la loi anti-fraude.
Les déclaration de prélèvement à la source ainsi que les télérèglements à l'administration fiscale "remonteront sur l'espace professionnel impots.gouv.fr du collecteur", indique le site Dsn-info.fr du service Net-entreprises. L'espace professionnel affichera "une situation globale" : montant global dû, montant global payé mois par mois et situation établissement par établissement.
C'est acté. Les experts-comptables qui conseillent des montages fiscaux frauduleux sont désormais passibles d'une amende fiscale d'au moins 10 000 euros. Un montant porté, s’il est supérieur, à 50 % des revenus tirés de la prestation en cause fournie au contribuable.
C'est le retour d'un suramortissement fiscal pour les PME. Un an et demi après la fin du dispositif en faveur de l'investissement productif de ces entreprises, les députés leur redonnent un coup de pouce.
Les députés ont voté, en première lecture, l'article 13 du projet de loi de finances pour 2019 qui modifie le système de déductibilité des charges financières. Un nouveau dispositif, qui se substitue au plafonnement général des charges financières (articles 212 bis et 223 B bis du CGI), limiterait la déduction des charges financières nettes à 30 % du résultat avant impôts, intérêts, provisions et amortissements (Ebitda) ou à 3 millions d’euros, si ce montant est supérieur.
Taxe hydraulique, contribution aux poinçonnages et essai de métaux précieux, droit d’immatriculation des opérateurs et agences de voyages, contribution de sécurité de la propriété maritime, taxe sur l’édition des ouvrages de librairie… Ce sont quelques-unes des taxes dont l’Assemblée nationale a adoptées la suppression vendredi.
C’est une mesure de trésorerie favorable à certains contribuables. Comme prévu, plusieurs avantages fiscaux récurrents devraient être mieux pris en compte par le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.
Malgré la suppression de l'ISF depuis le 1er janvier 2018, certains dispositifs continuent de produire leurs effets au-delà de cette date, indique l'administration fiscale.
"Au 31 juillet 2018, la créance totale [de crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi] constatée sur les salaires versés entre 2013 et 2017 s’élève à plus de 84 milliards d’euros, dont près de 80,6 milliards portent sur l’impôt sur les sociétés et 3,7 milliards sur l’impôt sur les revenus", relève le rapport 2018
"La taxe sur les salaires devrait être déclarée via la [seule] DSN et non plus par le biais des déclarations fiscales". Ce changement de recouvrement est préconisé par la Cour des comptes dans un référé rendu public hier.