Quand la rupture conventionnelle avec une salariée victime de harcèlement moral est nulle
Selon la jurisprudence de la Cour de cassation, l’existence de faits de harcèlement n’affecte pas en elle-même la validité de la rupture conventionnelle (Cass. soc. 23-1-2019 n° 17-21.550). Il incombe au salarié de démontrer en quoi cette situation de harcèlement a vicié son consentement à la conclusion de la rupture conventionnelle (Cass. soc. 30-1-2013 n° 11-22.332 ; Cass. soc. 29-1-2020 n° 18-24.296).