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A la une

Frais de télétravail : ce qui change pour l'imposition des revenus 2023

L'allocation pour frais de télétravail reste a priori exonérée d'impôt sur les revenus. Son plafond journalier présumé justifié passe de 2,5 euros à 2,6 euros pour la déclaration 2024 des revenus 2023. Idem pour la déduction des frais de télétravail au régime réel.

"Les allocations versées par l’employeur couvrant exclusivement des frais de télétravail à domicile à l’exclusion des frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession, qui peuvent prendre la forme d’indemnités, de remboursements forfaitaires ou encore de remboursements de frais réels sont exonérées d’impôt sur le revenu, dans les limites de 2,60 € par jour, 57,20 € par mois".

A la une (brève)

Déclaration en ligne des revenus 2023 : démarrage le 11 avril

Le service de déclaration en ligne des revenus 2023 ouvre le 11 avril. Les dates limites sont les suivantes selon la zone :

► départements n°01 à 19 (zone 1) et non-résidents : 23 mai 2024 à 23h59 ;

► départements n°20 à 54 (zone 2) : 30 mai 2024 à 23h59 ;

► départements n°55 à 976 (zone 3) : 6 juin 2024 à 23h59

A la une

Frais de véhicule : les barèmes kilométriques restent inchangés en 2024

Les barèmes kilométriques pour les voitures et les deux-roues ne sont pas revalorisés en 2024. Ils restent identiques à ceux issus de l’arrêté du 27 mars 2023. 

Les employeurs dont les salariés utilisent leur véhicule personnel pour leurs déplacements professionnels et pour leurs trajets domicile-lieu de travail peuvent exclure de l’assiette des cotisations sociales les indemnités correspondant aux frais engagés par ces derniers si ces frais ont un caractère professionnel et si l’utilisation des indemnités est conforme à leur objet.

A la une

L’erreur comptable délibérée sur l’identité d’un créancier est opposable au contribuable

Par une décision rendue en formation de plénière fiscale, le Conseil d’État admet que l’administration redresse avec pénalité de 40 % une entreprise ayant comptabilisé délibérément une dette au nom d’un autre créancier que le créancier réel.

Il est de jurisprudence ancienne que l’erreur comptable involontaire est rectifiable par le contribuable alors que l’erreur comptable délibérée lui est opposable (CE 12-5-1997 no 160777, SARL Intraco).

A la une (brève)

Impôts commerciaux : la franchise augmente de 2,5 %

Le Bofip publie le nouveau montant de la franchise d'impôts commerciaux dont bénéficient les organismes sans but lucratif au titre de leurs recettes d'exploitation provenant de leurs activités lucratives accessoires. Ce seuil est porté à 78 596 euros (contre 76 679 euros précédemment) :

A la une (brève)

... Mais sur quel total fraudé ?

L'augmention (d'environ 4 %) des montants mis en recouvrement en 2023 en lien avec la fraude fiscale détectée (lire notre article dans cette édition) pose une question qui n'est pas nouvelle : est-ce dû à une meilleure efficacité des services chargés de lutter contre cette fraude ou à une progression de la fraude ? A défaut d'estimation officielle publique de la fraude fiscale, il est impossible de répondre.

A la une (brève)

Lutte contre la fraude fiscale : 15,2 milliards d'euros mis en recouvrement en 2023...

Hier, le gouvernement s'est félicité "d'un record historique", celui d'avoir mis en recouvrement l'année dernière 15,2 milliards d'euros issus de la lutte contre la fraude fiscale, "soit plus 600 millions par rapport à 2022 et 3,5 milliards de plus qu’e

A la une

Bercy refuse de "sanctuariser" les charges validées par un ECF

Une sénatrice a interrogé les pouvoirs publics sur l'opportunité de sécuriser fiscalement (sauf exceptions) les charges et dépenses validées par un examen de conformité fiscale (ECF). Bercy y est opposé pour plusieurs raisons.

L'examen de conformité fiscale attire peu par rapport à sa cible potentielle. "Au 15 juillet dernier [2023], 248230 ECF avaient été signalés dans les déclarations de résultats depuis l'instauration de ce dispositif en 2020, avec une tendance croissante au recours à cette prestation contractuelle.

A la une (brève)

Feu vert pour le crédit d’impôt investissements industriels verts

Le crédit d’impôt issu de l’article 35 de la loi de finances pour 2024 bénéficie aux entreprises industrielles et commerciales qui réalisent des dépenses d’investissement dans les secteurs d’activité contribuant à la production de batteries, de panneaux solaires, d’éoliennes ou de pompes à chaleur (CGI art. 244 quater I).

A la une

Option à l'IS d'une société de personnes à associé unique dès sa création : un formalisme assoupli

L'option à l'IS des sociétés de personnes est, selon le Conseil d'État, régulièrement exercée dans le cas d'une SARL, dont l'associé unique est une personne physique, qui indique dans ses statuts constitutifs opter pour cet impôt et dépose ses déclarations sous ce régime.

Le Conseil d'État assouplit le strict formalisme exigé lors de l'option pour l'IS des sociétés de personnes. Il juge que cette option est régulièrement exercée par une société à responsabilité limitée (SARL) dont l'associé unique est une personne physique dès lors qu'elle a déclaré relever de cet impôt dans ses statuts dès sa création et a déposé ses déclarations de résultats sous ce régime.