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A la une

La hiérarchie responsable des violences sexistes et sexuelles dans un cas sur deux

Deux après le lancement du mouvement #Metoo, les chiffres relatives au violences sexistes et sexuelles au travail restent accablants. L'enquête menée par la Fondation Jean Jaurès auprès de ressortissantes de cinq pays de l'Union européenne dresse un état des lieux inquiétant.

"Les portes de l'entreprise ne protègent pas les femmes des agressions les plus graves". Tel est le constat sévère dressé par la Fondation Jean Jaurès au vu des résultats de son enquête sur les violences sexistes et sexuelles au travail, menée dans cinq pays européens (France; Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Italie) du 11 au 15 avril 2019. Ce sont ainsi 60% des Européennes de ces cinq pays qui déclarent avoir été victimes de violences sexistes ou sexuelles au cours de leur carrière.

A la une

L'Unédic fait le point sur les nouveautés en matière d'assurance chômage

Taux de contribution chômage, fin de la contribution salariale des salariés expatriés, majorations pour certains CDD d'usage... Dans une circulaire publiée lundi, l'Unédic rappelle les changements apportés au régime d'assurance chômage par le décret publié fin juillet. Certaines de ces modifications entrent en vigueur le 1er novembre 2019.

Le décret du 26 juillet 2019 relatif au régime d'assurance chômage fixe les règles relatives aux contributions d'assurance chômage dans son annexe A. Une circulaire publiée lundi par l'Unédic rappelle ces règles et apporte des précisions.

Le taux des contributions chômage

Le décret maintient le taux de contribution à la charge des employeurs à 4,05 % pour les périodes d'emploi courant à compter du 1er novembre 2019.

A la une (brève)

Cotisations sociales des TNS : un simulateur de l'Acoss prévu en janvier

"L'Acoss mettra en place un simulateur permettant aux travailleurs indépendants de calculer simplement le montant des cotisations sociales à déduire de leur assiette", prévoit l'étude d'impact du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020.

A la une

Apparence physique au travail : les employeurs doivent lâcher du lest

Style vestimentaire, barbe, coiffure, tatouages... Les entreprises devraient réinterroger leurs codes vestimentaires, affirme le Défenseur des droits Jacques Toubon. Dans une décision-cadre publiée avant-hier, il souligne l'évolution de la position des juges sur les restrictions liées à l'apparence physique des salariés.

"Certains codes vestimentaires qui apparaissaient légitimes par le passé, paraissent de nos jours obsolètes, sexistes ou discriminatoires", explique le Défenseur des droits Jacques Toubon dans une décision-cadre sur l'apparence physique au travail publiée le 15 octobre 2019. Ce document, qui retrace les droits et devoirs des entreprises en matière de non-discrimination, a été remis aux ministres du travail, de l'action et des comptes publics, de la santé et des armées, ainsi qu'aux diverses organisations régionales, patronales et syndicales de France.

A la une

Droit à l’erreur : comment bénéficier de la tolérance de l’administration ?

Un décret publié ce week-end fixe les règles permettant à une entreprise d'éviter la sanction administrative en cas d'erreur commise de bonne foi. Dans certaines situations, les employeurs peuvent régulariser leur situation sans conséquences financières, en cas de retard, d'omissions ou d'inexactitudes dans les déclarations sociales comme pour les paiements de cotisations.

Un décret du 11 octobre 2019 définit les règles de droit commun concernant le droit à l’erreur dont bénéficient notamment les entreprises en application de la loi pour un Etat au service d’une société de confiance du 10 août 2018.

A la une

La dématérialisation du paiement des cotisations sociales devrait être généralisée le 1er janvier 2020

Certains employeurs peuvent encore régler les cotisations de leur (s) salarié (s) par chèque ou en espèces. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2020 prévoit de supprimer ces possibilités, ce qui les obligerait à payer de façon dématérialisée le 1er janvier 2020.

Il existe des employeurs qui paient les cotisations et contributions sociales par chèque, voire, très rarement, en espèces.

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Prime de pouvoir d'achat : pas d'exonérations sans accord d'intéressement en 2020

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 reconduit la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat pour l'année 2020. Si les conditions de son exonération sociale et fiscale restent globalement inchangées, c'est à une exception près : les entreprises devront être couvertes par un accord d'intéressement au moment du versement de la prime.

Dans son évaluation préalable des mesures prévues par le PLFSS pour 2020, le gouvernement apporte des éclairages sur la prime de pouvoir d'achat, pérennisé en 2020. 

Mise sur pied en urgence l'hiver dernier pour répondre aux attentes qui ont émergé dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, la prime de pouvoir d'achat devait être exceptionnelle. Elle est toutefois reconduite cette année dans l'optique, notamment, de booster l'intéressement en lien avec les évolutions de la loi Pacte. 

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Effectifs : prise en compte des temps partiels et preuve

C'est bien à l'employeur d'apporter la preuve des effectifs de l'entreprise. En outre, concernant les salariés à temps partiel, il faut prendre en compte les heures correspondant à la durée du travail mensuelle effectivement accomplie.

Le calcul de l'effectif est essentiel dans le champ de la représentation du personnel, d'autant plus lorsque l'effectif tourne autour de 50 salariés, déclencheur de nombreuses obligations pour l'employeur. Qu'il s'agisse des élections professionnelles ou des désignations syndicales, ce sont les articles L.1111-1 et suivants du code du travail qui sont applicables.

Dans cet arrêt, la Cour de cassation confirme que la charge de la preuve repose sur l'employeur, mais elle délivre également une nouvelle approche quant à la prise en compte des salariés à temps partiel.

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Le gouvernement veut renforcer la fiabilité des DSN

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 (PLFSS) prévoit que l’administration fournisse aux employeurs, via la DSN, des informations telles que leurs taux AT-MP et leur effectif. Il est également question de leur délivrer un diagnostic de conformité des déclarations sociales. Et un organisme social pourrait, dans certains cas, se substituer au déclarant.

"Les taux AT-MP représentent aujourd’hui 15 % des anomalies détectées dans les DSN du début d’année". C’est sur ce constat que le gouvernement compte imposer que les taux accidents du travail-maladies professionnelles soient communiqués aux employeurs via la déclaration sociale nominative.

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Absence de document unique : un préjudice n'est pas systématique

Le salarié qui réclame des dommages-intérêts en raison de l'absence du document unique d'évaluation des risques dans l'entreprise doit justifier d'un préjudice. C'est ce qui résulte d'un arrêt de la Cour de cassation du 25 septembre 2019.
Tout employeur a l'obligation d'évaluer les risques existants pour la santé et la sécurité des travailleurs dans son entreprise, et de transcrire et mettre à jour ces résultats dans un document unique (articles L.4121-2 et R.4121-1 du code du travail). Ces obligations s’imposent quels que soient la taille de l’entreprise, son secteur d’activité ou les risques existants.