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Harcèlement moral : les derniers arrêts

Plusieurs arrêts rendus ces quatre derniers mois mettent en évidence l'important contentieux entourant la problématique du harcèlement moral en entreprise. Récapitulatif des précisions apportées par la Cour de cassation.

Les litiges sur le harcèlement moral en entreprise concernent essentiellement l'appréciation par les juges du fond des faits invoqués par le salarié à l'appui de sa demande de reconnaissance du harcèlement. Le délai de prescription, la réaction du salarié harcelé ou encore l'indemnisation du salarié harcelé font également l'objet d'un contentieux important. La preuve en est que beaucoup de décisions ont été rendues ces quatre derniers mois par la Cour de cassation.

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Accident du travail : trois arrêts illustrent la faute inexcusable de l'employeur

La responsabilité de l'employeur peut être engagée au titre de la faute inexcusable dès qu'un simple manquement à une règle de sécurité peut lui être reproché. C'est le cas, affirme la Cour de cassation, lorsque le salarié affecté à un poste à risques n'a pas reçu de formation renforcée à la sécurité, ou encore en cas d'absence de ceinture de sécurité dans un véhicule de service.

L’employeur est tenu envers ses salariés à une obligation de sécurité de résultat. De par le contrat de travail, il doit prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver ses salariés contre les risques professionnels. Ainsi, en cas d’accident du travail, la responsabilité de l’employeur peut être engagée au titre de la faute inexcusable. Il suffit à la victime de prouver que l’employeur avait ou aurait dû avoir conscience du danger encouru et qu’il n’a pas pris les mesures de protection nécessaires.

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Reconnaissance de l'AT-MP : l'assurance maladie apporte ses précisions

Jusqu'à quand puis-je formuler des réserves suite à une déclaration d'accident du travail ? De quel délai dispose l'assurance maladie pour reconnaître une maladie professionnelle ? Une circulaire publiée début août par la CPAM détaille la nouvelle procédure de reconnaissance des accidents du travail et maladies professionnelles applicable à compter du 1er décembre 2019.

Le 23 avril, un décret réformait la procédure de reconnaissance des accidents du travail et maladies professionnelles. Une circulaire de la Caisse nationale d'assurance maladie datée du 9 août 2019 apporte des précisions sur la nouvelle procédure d'instruction. Celle-ci sera applicable pour les accidents du travail et maladies professionnelles déclarés à compter du 1er décembre 2019.

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Avenir professionnel : ce que modifie l’ordonnance "coquilles"

Prise en compte du solde de DIF, dispositif Pro-A, entretien professionnel, changement d’interlocuteur pour l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, carte BTP… Tour d'horizon des principaux changements prévus par l’ordonnance publiée le 22 août.


Le gouvernement n’a pas traîné. L’ordonnance "coquilles", présentée le 21 août en conseil des ministres, a été publiée le 23 août au Journal Officiel. Le texte modifie plusieurs dispositions de la loi Avenir professionnel et adapte les mesures des autres codes aux nouvelles références du code du travail.

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Loi Pacte : de nouvelles précisions réglementaires sur l'épargne salariale

Un décret du 20 août 2019 précise les modalités de versement des abondements unilatéraux de l’employeur créés par la loi Pacte ainsi que le contenu du relevé de situation annuel à remettre au bénéficiaire d’un plan d’épargne salariale à compter du 1er janvier 2020.
Abondements unilatéraux de l'employeur
La loi Pacte offre à l’employeur deux nouvelles possibilités d’alimentation du PEE, même en l’absence de contribution du salarié. L’une de ces possibilités est destinée à favoriser les opérations d’actionnariat salarié logées dans un PEE. L’autre est destinée au partage de valeurs entre actionnaires et salariés grâce à une rétrocession de plus-values mobilières.
 
Précisions réglementaires sur les plafonds de versement
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Mi-temps thérapeutique : les nouvelles règles d'indemnisation sont entrées en vigueur

Un décret publié fin août précise les modalités de calcul de l'indemnité versée au salarié en mi-temps thérapeutique.

La Loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 contient des dispositions visant à faciliter et à améliorer le recours au temps partiel thérapeutique.

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Assurance chômage : les nouvelles règles d'indemnisation

Les deux décrets parus au Journal officiel fin juillet modifient les règles de l'assurance chômage à compter du 1er novembre prochain. Ces textes précisent aussi l'expérimentation du "journal de la recherche d'emploi" ainsi que l'ouverture de l'allocation aux salariés démissionnaires ayant un projet professionnel.

Les deux décrets réformant l'assurance chômage ont été publiés dimanche 28 juillet au Journal officiel, sans changement majeur par rapport aux projets de décret soumis le 16 juillet aux partenaires sociaux. Après avoir exposé les modalités de calcul du bonus-malus, nous détaillons aujourd'hui les nouvelles règles d'indemnisation.

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Un bonus-malus aux contours encore imprécis

Les décrets sur la réforme de l'assurance chômage ont été publiés fin juillet au Journal officiel. L'un d'entre eux fixe le mécanisme du bonus malus qui sera appliqué, à compter de 2021, aux entreprises de 11 salariés et plus qui appartiennent à certains secteurs d'activité. Toutefois, le flou persiste sur les secteurs concernés qui seront définis ultérieurement par arrêté.

Ce n'est qu'en 2021 que le bonus-malus entrera en vigueur. D'ailleurs, bien que les décrets sur l'assurance chômage aient été publiés fin juillet au Journal officiel, il manque un certain nombre de précisions sur le périmètre d'application de la mesure. Et non des moindres, comme les secteurs d'activités visés.

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La calculatrice de l'égalité professionnelle

Le 1er septembre 2019, les entreprises de 250 à 999 salariés devront avoir calculé et publié leur index de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Pour les y aider, le ministère du travail vient de mettre en ligne un simulateur de calcul.

"Index Egapro". Tel est le nom de l'outil qui permet depuis quelques jours aux entreprises de calculer leur index en matière d'égalité femmes-hommes. Ce simulateur gratuit et accessible en ligne guide pas à pas les employeurs dans ce dispositif, mis en place par la loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018. Cette aide pourrait répondre en partie aux inquiétudes des entreprises - surtout celles de taille modeste - quant à la mise en place de cette nouvelle mesure.

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Risques psychosociaux dans l'entreprise : précisions sur l'expertise exigée par le Direccte

Le Direccte peut être amené à mettre l'employeur en demeure de réaliser une expertise sur les risques psychosociaux présents dans l'entreprise. Dans ce cas, le il peut décider que c'est le CHSCT qui désignera l'expert en charge de réaliser le diagnostic. Lorsque l'employeur décide de réaliser un recours hiérarchique contre cette mise en demeure, le silence de l'administration vaut rejet implicite dudit recours.

L’article L.4721-1 du code du travail prévoit la possibilité pour le directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) constatant une situation dangereuse, de mettre en demeure l’employeur de prendre toutes mesures utiles pour y remédier. Sur ce fondement, le Direccte peut notamment mettre en demeure l’employeur de procéder à une expertise. Mais comment est encadrée une telle expertise ? Qui peut désigner l’expert ? Comment la contester ? La Cour de cassation répond à ces différentes questions dans un arrêt du 26 juin 2019.