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Reçu pour solde de tout compte : la date de sa signature doit être certaine

Le reçu pour solde de tout compte doit obligatoirement comporter la date de la signature du salarié pour être libératoire. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit écrite de la main du salarié, dès lors qu'elle est certaine.

Le solde de tout compte est un document établi par l'employeur et dont le salarié valide le reçu qui fait l'inventaire des sommes versées au salarié lors de la rupture du contrat de travail. Ce document peut être dénoncé dans les six mois qui suivent sa signature, délai au-delà duquel il devient libératoire pour l'employeur (article L. 1234-20 du code du travail).

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Bonus malus et indemnisation chômage : le gouvernement tranchera après une ultime concertation

Un nouveau temps d'échanges avant de trancher : c'est ce qu'ont annoncé avant-hier le Premier ministre et la ministre du Travail au sujet de l'assurance chômage. Le bonus malus est sur la table, mais une baisse de l'indemnisation des cadres ainsi qu'une révision des règles sur les droits rechargeables également.

Mercredi 20 février, après 10 séances d'un dialogue de sourd entamé en novembre, les partenaires sociaux dressaient un constat d'échec : impossible pour eux de trouver un accord pour une nouvelle convention d'assurance chômage entrant dans le cadrage serré fixé à l'automne dernier par le gouvernement. Côté syndical, on reprochait au patronat de refuser toute modulation des cotisations allant dans le sens d'un bonus malus défavorisant le recours aux contrats courts. Côté patronat, on reprochait aux syndicats de refuser de discuter du plan d'économies.

A la une (brève)

Les recommandations du COE pour mieux lutter contre le travail non déclaré

Dans un rapport publié vendredi, le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), livre des recommandations afin d'endiguer le travail dissimulé. Le COE constate que les politiques publiques ont surtout fait porter leurs efforts, ces dernières années, sur certaines fraudes émergentes et massives ou sur certains secteurs déterminés. Le Conseil recommande d'élargir ces efforts dans un double sens. D'une part, en accompagnant la répression par un effort accru de prévention et d'incitation.

A la une

Travail détaché : les nouvelles règles européennes sont intégrées dans le droit français

La révision de la directive sur le travail détaché a été intégrée dans une ordonnance publiée la semaine dernière. Les nouvelles dispositions entreront en vigueur à l'été 2020 : extension de la notion de rémunération, nouvelles obligations d'information... En réaction à ces mesures jugées insuffisantes, un groupe de députés propose une loi visant à interdire le travail détaché.

Muriel Pénicaud a présenté mercredi 20 février en Conseil des ministres une nouvelle ordonnance transposant en droit français la directive européenne concernant le détachement de travailleurs. L'ordonnance, publiée dès le lendemain au Journal officiel, vise, en révisant le cadre légal européen applicable aux salariés détachés, à étendre leurs droits et lutter contre la concurrence déloyale. Elle entrera en vigueur le 30 juillet 2020.

A la une

Index égalité salariale : les informations à transmettre à l'administration

Un arrêté du 31 janvier 2019 liste les informations à renseigner par les entreprises directement sur le site internet du ministère du travail afin de pouvoir calculer leur index en matière d'égalité professionnelle. Récapitulatif en un tableau.

Un arrêté du 31 janvier 2019 définit les modèles de présentation et les modalités de transmission à l'administration des indicateurs et du niveau de résultat en matière d'écart de rémunération entre les femmes et les hommes dans l'entreprise.

A la une

La mission sur les arrêts maladie recommande un jour de carence obligatoire

Proposition de télétravail en cas de maladie, modulation des cotisations patronales en fonction de l'absentéisme maladie dans l'entreprise... Ce mercredi 20 février, le rapport "Plus de prévention, d’équité et de maîtrise des arrêts de travail" a été remis au Premier ministre. Il propose des mesures qui alimenteront la future concertation sur la santé au travail.

Un jour de carence non indemnisé et obligatoire pour tous les salariés en arrêt maladie. Telle est la proposition qu'a finalement retenu le rapport de la mission sur les arrêts de travail, malgré les protestations des organisations syndicales. Jean-Luc Bérard (DRH du groupe Safran), Stéphane Seiller (conseiller maître à la Cour des comptes) et Stéphane Oustric (médecin généraliste) ont rendu mercredi leur copie au Premier ministre Edouard Philippe.

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Echec de la négociation assurance chômage : le sort des chômeurs et du paritarisme en suspens

Engagée à l’automne dernier, la négociation sur l’assurance chômage se solde sur un constat de désaccord. Avant-hier après-midi au siège du Medef à Paris, patronat et syndicats se sont renvoyés la responsabilité de cet échec, laissant le sort des demandeurs d’emploi entre les mains de l’Etat.

Ambiance morose avant-hier en milieu d’après-midi dans le hall principal du siège du Medef, à Paris. Après trois mois et demi de discussions et dix séances plénières, les partenaires sociaux ont convenu d’arrêter la négociation sur la nouvelle convention d’assurance chômage, qui n’aura jamais véritablement avancé sur le fond.

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Le télétravail a bondi en 2018

Entre 2017 et 2018, le télétravail a progressé de 50 %. Près d'un tiers des salariés du secteur privé télétravaillent désormais régulièrement. Employeurs comme salariés trouvent un certain nombre d'avantages à ce mode d'organisation du travail. Les managers estiment toutefois que la mise en oeuvre du télétravail au sein de l'entreprise doit être accompagnée.

Les ordonnances du 22 septembre 2017 ont modifié le régime du télétravail afin d'inciter les entreprises à le développer : présomption d'accident du travail, prise en charge des coûts, obligation de motivation de l'employeur qui refuse le télétravail,... Ces changements ont-ils déjà produit des effets ?

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Négociations obligatoires : transformer la contrainte en opportunité

Les obligations de négocier qui jalonnent le code du travail constituent des obligations formelles d'ouvrir des négociations sur certains thèmes. Plutôt que d'y voir une contrainte pesante, les entreprises doivent les appréhender comme de réelles opportunités RH. Tel est l'avis des intervenants à la table-ronde organisée jeudi soir par le master 2 Droit social et GRH de l'université d'Orléans.

Les négociations obligatoires sont souvent perçues comme des rendez-vous obligés où certains employeurs se rendent avec peu d'allant. Mais c'est une autre petite musique qu'ont fait entendre jeudi soir les intervenants à la table-ronde organisée par le master 2 Droit social et GRH de l'université d'Orléans. "Les entreprises qui ont tout compris sont celles qui ne les voient pas comme une obligation, mais comme une opportunité d'avancer", soutient la DRH de l'hypermarché Leclerc de Montargis, Sophie Da Silva.

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La renonciation par l'employeur à une clause de non-concurrence doit être explicite

Une clause libératoire insérée dans la convention de rupture ne suffit pas à décharger l'employeur de son obligation de payer l'indemnité de non-concurrence du salarié. Et pour cause, la renonciation de l'employeur à une clause de non-concurrence ne se présume pas, rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 6 février 2019.

Un attaché commercial décide, en accord avec son employeur, de signer une convention de rupture de son contrat de travail. La convention comporte une clause dite "libératoire", par laquelle le salarié signataire confirme que toutes les sommes qui lui sont dues lui ont été effectivement versées. Pourtant, quelque temps plus tard, cet ancien salarié réclame en justice le paiement d'une somme qu'il estime lui être due : la contrepartie de la clause de non concurrence insérée dans son contrat de travail.