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Le Sénat réfléchit à des évolutions de la justice prud'homale

La commission des lois et la commission des affaires sociales du Sénat ont constitué un groupe de travail commun sur la justice prud'homale. Objectif : tirer un bilan des dernières réformes et réfléchir à de nouvelles voies d'amélioration du fonctionnement des conseils de prud'hommes.

Depuis près d'un an, un groupe de travail commun à la commission des lois et à la commission des affaires sociales du Sénat planche sur la justice prud'homale. Les quatre sénatrices rapporteures de la mission, Nathalie Delattre, Corinne Féret, Pascale Gruny et Agnès Canayer, auditionnent depuis des mois des acteurs concernés par la question. Elles se sont également déplacées à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) en mai dernier afin d'avoir un aperçu du travail de formation des conseillers prud'hommes dont l'école a la charge.

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Brexit : ce qui va changer pour les employeurs français

Le gouvernement français a anticipé une sortie du Royaume-Uni sans accord en adoptant l’ordonnance du 6 février 2019. Quelles conséquences en termes de droit du travail et de protection sociale ? Quid des comités d’entreprise européens ? Décryptage avec Lionel Vuidard, associé, responsable du département de droit social et Géric Clomes, counsel, au sein du cabinet Linklaters.

Faute d’accord avec les membres de l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni sortira de l’Union le vendredi 29 mars. Quels sont les salariés potentiellement concernés par le Brexit ?

Lionel Vuidard  : les personnes concernées sont notamment:

A la une (brève)

Adaptation des titres simplifiés de déclaration sociale aux nouvelles échéances et au prélèvement à la source

Un décret du 15 mars 2019 modifie ou précise certaines règles applicables aux titres simplifiés de déclaration sociale. Il modifie notamment les échéances déclaratives et de paiement pour les employeurs recourant à ces dispositifs et prévoit les évolutions nécessaires pour permettre la collecte, dans le cadre de ces dispositifs simplifiés, de la retenue à la source applicables aux salariés concernés.

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"De nombreux responsables paie sont sous pression en raison de l’évolution de la réglementation"

Le cabinet PayJob spécialisé dans le recrutement des métiers de la paie, a analysé les causes du turn-over de 300 professionnels du chiffre. Si les souhaits d’évolution arrivent en tête, les réorganisations et l’ambiance de travail sont également des raisons invoquées pour bouger. Décryptage avec Joseph Calen, dirigeant fondateur du cabinet.

Quelles sont, selon votre enquête, les causes du turn-over dans les métiers de la paie ?

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Des faits commis au détriment d'un client en dehors du temps de travail peuvent fonder un licenciement

Une fraude réalisée en vue d'obtenir des remboursements de santé indus auprès de l'organisme complémentaire de santé, à la fois prestataire et client de l'employeur, se rattache à la vie de l'entreprise. Elle peut justifier un licenciement pour faute grave, quand bien même le salarié aurait agi en tant qu'assuré et en dehors de son temps de travail.

En principe, un fait ne peut constituer une faute s’il relève de la vie personnelle du salarié (Cass. soc., 16 déc. 1997). Cependant les circonstances dans lesquelles les faits ont été commis - en dehors des horaires de travail et du lieu de travail -  ne suffisent pas toujours à écarter tout lien avec la vie professionnelle. La jurisprudence admet en effet, qu’un motif tiré de la vie personnelle du salarié puisse justifier une sanction disciplinaire s’il constitue un manquement à une obligation découlant de son contrat de travail, ou s’il se rattache à la vie professionnelle.

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Une nouvelle condition de renouvellement du congé de présence parentale

Une loi publiée ce week-end assouplit les conditions d'accès au congé de présence parentale, destiné aux salariés dont l'enfant a subi un accident ou est atteint d'une maladie grave ou d'un handicap. Elle facilite la prolongation de ce congé et la prise en compte de sa durée dans l'ancienneté du salarié aidant.

Un salarié peut bénéficier d'un congé de présence parentale si son enfant est atteint d'une maladie, d'un handicap ou qu'il est victime d'un accident d'une particulière gravité, et que cette situation rend indispensable une présence soutenue et des soins contraignants. Ce congé peut atteindre une durée maximale de 310 jours ouvrés (14 mois) sur une période de trois ans. Ce congé ouvre droit à une allocation de présence parentale versée par les caisses d'allocations familiales.

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Le Défenseur des droits pointe la faiblesse d’une politique globale contre les discriminations

Selon le rapport annuel du Défenseur des droits, publié avant-hier, les salariés d'origine extra-européenne ou en situation de handicap comptent parmi les personnes les plus discriminées au travail.


L’institution, dirigée depuis presque cinq ans par l’ancien ministre de droite Jacques Toubon, est toujours plus sollicitée : avec un total de 5 631 dossiers en 2018 sur la lutte contre les discriminations, le Défenseur des droits a vu les réclamations augmenter de 4,2 % dans ce domaine par rapport à 2017. L’emploi reste le premier domaine concerné, que ce soit pour des discriminations à l’embauche ou au cours de la carrière.

A la une (brève)

L'Urssaf rappelle les règles pour fiabiliser la DSN

Dans une note publiée le 6 mars, l'Urssaf livre une série de rappels aux entreprises pour renseigner la Déclaration sociale nominative (DSN) en ce début d'année 2019. Elle souligne notamment que les responsable paie doivent veiller à appliquer les nouveaux codes types de personnels (CTP) "dès le mois de leur diffusion".

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Les arguments du patronat pour défendre le barème d'indemnités de licenciement devant les juges

Pour contrer les jugements des conseils de prud'hommes qui ont écarté l'application du barème d'indemnités de licenciement injustifié, les organisations patronales ont développé leurs propres argumentaires. Le Medef et la CPME en sont sûrs : les arguments que font valoir les juges prud'homaux ne peuvent prospérer.

Rarement des jugements de conseils de prud'hommes n'auront suscité autant de réactions. Sans même attendre que des cours d'appels se prononcent, les défenseurs du barème d'indemnités de licenciement injustifié s'organisent pour faire valoir leurs arguments.

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Arrêt maladie : l'employeur ne peut pas reprocher un abandon de poste s'il n'a pas organisé la visite de reprise

Un salarié qui revient d'un arrêt maladie de plus de 30 jours doit être convoqué par l'employeur à une visite de reprise. Dans le cas contraire, le contrat de travail demeure suspendu. L'employeur ne peut alors pas reprocher au salarié ses absences injustifiées, tranche la Cour de cassation le 13 février 2019.

A la suite d'un arrêt de travail pour maladie d'un mois et demi, un infirmier retourne au travail. Son employeur est surpris ; il n'avait pas été prévenu de ce retour. Il contacte immédiatement le médecin du travail afin qu'il organise une visite de reprise. La veille du jour prévu de cette visite, le salarié cesse brusquement de se rendre au travail. Un mois plus tard, il est licencié pour faute grave en raison de son abandon de poste.