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A la une

Le salarié qui doit laisser son téléphone allumé en permanence est en astreinte

Nul besoin de rester à son domicile ou à proximité pour être en astreinte, selon la loi Travail de 2016. Dans un arrêt rendu le 12 juillet 2018, la Cour de cassation applique cette règle à des faits remontant à 2009. Une entreprise obligeait les directeurs d'agence à rester en permanence disponibles via leur téléphone portable, afin de répondre aux urgences.

Lorsque ce salarié est promu directeur d'agence, son employeur lui explique que son nouveau poste implique de nouvelles responsabilités. En vertu d'un document interne à l'entreprise intitulé "procédure de gestion des appels d'urgence", les coordonnées des directeurs d’agence, superviseurs ou chefs d’équipe sont communiquées à la société qui gère les appels d'urgence. A chaque réception d'appel en dehors des heures et jours de travail, les responsables sont contactés et doivent prendre les mesures adéquates pour résoudre l'urgence en question.

A la une (brève)

Généralisation de la complémentaire santé : les entreprises ont fait évoluer leurs offres

51 % en 2015, 84 % en 2017. La proportion des établissements qui proposent une complémentaire santé à leurs salariés a bondi suite à la mise en oeuvre de l'accord national interprofessionnel (Ani) du 11 janvier 2013. Tel est le constat dressé par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) dans une enquête publiée le 19 juillet.

A la une

Projet de loi "Avenir professionnel" : la commission des affaires sociales sécurise le CDI intérimaire

Les députés ont achevé l’examen du projet de loi "Avenir professionnel" mercredi en nouvelle lecture. Le texte doit être débattu en séance publique à partir d'aujourd'hui. Parmi les points forts, la négociation par les partenaires sociaux d’une nouvelle convention d’assurance chômage, la sécurisation des CDI intérimaires et la possibilité de confier la visite d’embauche d’un apprenti au médecin de ville.

Tout près du but. Après l’échec de la commission mixte paritaire le 16 juillet, La commission des affaires sociales a entamé et achevé l’examen du projet de loi "Avenir professionnel", en nouvelle lecture, le 18 juillet. Le gouvernement est décidé à aller vite avec l’objectif d’une adoption du texte le 1er aout. L’agenda est en conséquence : trois séances publiques sont programmées, aujourd'hui, le mardi 24 et le mercredi 25 juillet.

A la une (brève)

Cotisation chômage-intempéries dans le BTP

Un arrêté du 3 juillet 2018 publié samedi au Journal officiel fixe les différents paramètres de calcul de la cotisation due, au titre du chômage intempéries, par les entreprises de BTP, du 1er avril 2018 au 31 mars 2019.

A la une

Les horaires atypiques, ces mal nommés

Travailler le soir, la nuit, le week-end… Cela concerne, en France en 2017, près de 13 millions de personnes. Le travail le samedi est le plus fréquent, et il se cumule bien souvent avec celui du dimanche. Qu'ils soient militaires, pompiers, boulangers, ou qu'elles soient infirmières, caissières ou aides à domicile – car les métiers les moins mixtes sont les plus touchés –, toutes et tous sont bien souvent là pour assurer une continuité de service.

Pour près de la moitié des salariés, la semaine type – 5 jours de travail consécutifs, du lundi au vendredi, avec des horaires journaliers compris entre 7 heures et 20 heures, qui restent réguliers d'une semaine à l'autre – devient petit à petit hors normes. En 2017, en France, 44 % des salariés (soit 10,4 millions de personnes) déclarent, au cours du mois précédent, avoir travaillé le soir (entre 20 heures et minuit), la nuit (entre minuit et 5 heures), le samedi, le dimanche, ou à leur domicile (lorsque ce n'est pas leur lieu de travail habituel).

A la une

Négociation collective : on ne marche pas sur les plates-bandes du législateur!

Les partenaires sociaux peuvent adapter par accord collectif les principes du droit du travail, mais sans déroger aux règles d'ordre public absolu. Telle est la règle rappelée jeudi par la Cour de cassation aux négociateurs de la branche de l'intérim. Ils avaient créé un nouveau type de contrat de travail, le CDI intérimaire, avant que la loi Rebsamen n'autorise ce type de contrat.

Il intercale périodes de missions travaillées et périodes d' "intermissions" rémunérées au Smic. Le CDI intérimaire peut être conclu par les entreprises de travail temporaire depuis le 17 août 2015, date d'entrée en vigueur de la loi Rebsamen. Cette dernière autorise la signature de CDI à titre expérimental, jusqu'à la fin de l'année 2018 où un rapport décidera ou non d'ancrer dans le dur ce dispositif.

A la une

Des témoignages anonymes ne suffisent pas à prouver la faute du salarié

Au visa de la Convention européenne des droits de l'homme, la Cour de cassation estime pour la première fois que le conseil de prud'hommes ne peut pas fonder sa décision uniquement ou de manière déterminante sur des témoignages anonymes de salariés.

En principe en matière prud'homale, la preuve est libre, les parties peuvent notamment apporter des attestations de témoignages. Dans ce document, le témoin relate des faits auxquels il a assisté ou qu'il a constatés. Ces attestations comportent la mention des noms et prénoms du témoin (art 201 et 202 du code de procédure civile).

A la une (brève)

Les indemnités de rupture conventionnelle collective sont finalement exonérées de forfait social

Suite à une lettre ministérielle lui ayant été envoyée le 28 juin 2018, l'Urssaf a modifié sur son site internet les informations relatives aux indemnités de rupture conventionnelle collective. Ces indemnités seraient finalement bien exonérées de forfait social, conformément à la communication du gouvernement effectuée dans le cadre de la loi de finances pour 2018.

A la une

Instances dirigeantes : où sont les femmes ?

Engie, Ipsos, Korian, Gecina, L’Oréal sont quelques-unes des entreprises primées la semaine dernière par le grand prix de la mixité, lancé par l’Institut du capitalisme responsable et Etjeudi dernierhics & Boards. Il récompense la féminisation des instances dirigeantes. Des progrès certains. Même si beaucoup reste à faire.

Sept ans après la promulgation de la loi Copé-Zimmermann qui oblige les conseils d’administration à compter 40% de femmes, où en est-on ? Pour évaluer la progression, Floriane de Saint-Pierre, présidente  de l'observatoire sur la gouvernance Ethics & Boards, et Caroline de la Marnierre, fondatrice de l’Institut du capitalisme responsable (ICR), ont créé un outil ad hoc, l’indice Zimmermann, du nom de l’ex députée LR, Marie-Jo Zimmermann, à l’origine de la proposition de loi, co-rédigée avec François Copé. Objectif ?

A la une

Le délégué à la protection des données, un salarié au statut particulier

Entré en application le 25 mai 2018, le Règlement général de protection des données (RGPD) requiert parfois la désignation d'un délégué à la protection des données personnelles. Successeur naturel du correspondant informatique et liberté (CIL), le DPO (pour data protection officer) se voit conférer un statut particulier.

Dans toutes les administrations et dans les entreprises privées traitant des données particulières (relatives à la santé, aux opinions philosophiques et politiques, aux infractions et aux condamnations pénales etc.) à grande échelle, et ce, de manière régulière et systématique, l'employeur doit désigner un délégué à la protection des données personnelles, un DPO (article 37 du RGPD).