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A la une

Des témoignages anonymes ne suffisent pas à prouver la faute du salarié

Au visa de la Convention européenne des droits de l'homme, la Cour de cassation estime pour la première fois que le conseil de prud'hommes ne peut pas fonder sa décision uniquement ou de manière déterminante sur des témoignages anonymes de salariés.

En principe en matière prud'homale, la preuve est libre, les parties peuvent notamment apporter des attestations de témoignages. Dans ce document, le témoin relate des faits auxquels il a assisté ou qu'il a constatés. Ces attestations comportent la mention des noms et prénoms du témoin (art 201 et 202 du code de procédure civile).

A la une (brève)

Les indemnités de rupture conventionnelle collective sont finalement exonérées de forfait social

Suite à une lettre ministérielle lui ayant été envoyée le 28 juin 2018, l'Urssaf a modifié sur son site internet les informations relatives aux indemnités de rupture conventionnelle collective. Ces indemnités seraient finalement bien exonérées de forfait social, conformément à la communication du gouvernement effectuée dans le cadre de la loi de finances pour 2018.

A la une

Instances dirigeantes : où sont les femmes ?

Engie, Ipsos, Korian, Gecina, L’Oréal sont quelques-unes des entreprises primées la semaine dernière par le grand prix de la mixité, lancé par l’Institut du capitalisme responsable et Etjeudi dernierhics & Boards. Il récompense la féminisation des instances dirigeantes. Des progrès certains. Même si beaucoup reste à faire.

Sept ans après la promulgation de la loi Copé-Zimmermann qui oblige les conseils d’administration à compter 40% de femmes, où en est-on ? Pour évaluer la progression, Floriane de Saint-Pierre, présidente  de l'observatoire sur la gouvernance Ethics & Boards, et Caroline de la Marnierre, fondatrice de l’Institut du capitalisme responsable (ICR), ont créé un outil ad hoc, l’indice Zimmermann, du nom de l’ex députée LR, Marie-Jo Zimmermann, à l’origine de la proposition de loi, co-rédigée avec François Copé. Objectif ?

A la une

Le délégué à la protection des données, un salarié au statut particulier

Entré en application le 25 mai 2018, le Règlement général de protection des données (RGPD) requiert parfois la désignation d'un délégué à la protection des données personnelles. Successeur naturel du correspondant informatique et liberté (CIL), le DPO (pour data protection officer) se voit conférer un statut particulier.

Dans toutes les administrations et dans les entreprises privées traitant des données particulières (relatives à la santé, aux opinions philosophiques et politiques, aux infractions et aux condamnations pénales etc.) à grande échelle, et ce, de manière régulière et systématique, l'employeur doit désigner un délégué à la protection des données personnelles, un DPO (article 37 du RGPD).

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Vers une simplification et une harmonisation de la définition des assiettes des cotisations et contributions de sécurité sociale

Une ordonnance simplifiant et harmonisant les différentes assiettes des cotisations et contributions sociales a été publiée au Journal officiel du 13 juin 2018. Les mesures prévues par ce texte entreront en vigueur le 1er septembre 2018.

L'article 13 de la loi du 23 décembre 2016 de financement de la sécurité sociale pour 2017 a habilité le gouvernement à prendre par voie d'ordonnance, dans un délai de 18 mois, toute mesure relevant du domaine de la loi afin de simplifier et d'harmoniser les définitions des assiettes des cotisations et contributions de sécurité sociale prévues au code de la sécurité sociale et au code rural et de la pêche maritime.

Les modifications apportées par l'ordonnance

L’ordonnance a été publiée le 13 juin 2018. Elle prévoit notamment :

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Harcèlement sexuel : comment mettre en place une politique de prévention efficace ?

Chartes, référents, actions de sensibilisation… Plusieurs dispositifs existent pour lutter contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail. Le détail de la méthode avec Piérelle Boursaly, responsable audit, conseil, formation au sein du cabinet Psya qui organisait vendredi un atelier consacré à ce sujet.

Tout comme le harcèlement moral, le harcèlement sexuel au sein de l’entreprise est prévu et réprimé par le code du travail et le code pénal. Placé depuis plusieurs mois sous les projecteurs de l’actualité médiatique et juridique, il est encore trop peu appréhendé au sein des entreprises. Or, l’employeur doit protéger la santé de ses salariés en vertus de ses obligations de prévention et de sécurité. Comment faire face à ces situations au travail ?

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Protection des données : une charte éthique et numérique pour les RH

La CFE-CGC et le Lab RH ont présenté la semaine dernière une charte éthique et numérique RH destinée à épauler les professionnels de la fonction sur l’utilisation "responsable" des données personnelles. Ce texte, qui arrive un mois et demi après l’entrée en vigueur du RGPD, constitue le premier du genre.

Attention sujet sensible… Alors que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai dernier dans toute l’Europe, le traitement des données personnelles collectées par l’entreprise auprès des salariés est hissé au rang des priorités par toutes les directions des ressources humaines, en première ligne sur ces sujets.

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Nouvelles déclarations pour les employeurs établis dans les bassins d'emploi à redynamiser (BER)

Un décret du 29 juin 2018 modifie les modalités de déclaration à effectuer par les employeurs établis dans les bassins d'emploi à redynamiser (BER). Un second decrét du même jour actualise le code officiel géographique des communes des BER.

Un décret du 29 juin 2018 modifie les modalités de déclaration à effectuer par les employeurs établis dans les bassins d'emploi à redynamiser (BER). Pour bénéficier de l'exonération, l'employeur doit adresser des déclarations relatives aux mouvements de main-d'œuvre, mais selon une périodicité qui n'est plus annuelle, comme l'a décidé la loi de finances pour 2018.

Trois situations distinctes

1) Pour chaque établissement implanté, créé ou étendu dans un bassin d'emploi à redynamiser entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020

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Auto-liquidation des cotisations provisionnelles des TNS : l’expérimentation débutera en janvier 2019

A titre expérimental, dès janvier 2019, les TNS pourront accéder à un service en ligne leur permettant de calculer et de régler leurs cotisations et contributions provisionnelles à partir de leurs propres estimations de revenus mois après mois.

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 a prévu d’offrir, à titre expérimental, aux TNS qui le souhaitent un service en ligne leur permettant de s’acquitter au mois le mois de leurs cotisations et contributions provisionnelles dont ils établissent eux-mêmes le montant en fonction de leur activité.

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Indemnisation des maladies professionnelles : les règles ont changé depuis le 1er juillet

En application de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, le point de départ de la maladie professionnelle est désormais la date de la première constatation médicale de la maladie, et non plus la date du certificat médical reliant la maladie à l'activité professionnelle du patient. Cette disposition est entrée en vigueur le 1er juillet.

Depuis le 1er juillet, les règles ont changé en matière d'indemnisation des maladies professionnelles. La règle est issue de la loi du 30 décembre 2017 de financement de la sécurité sociale pour 2018 (article 44).

Nouveau point de départ de la maladie professionnelle

Le point de départ de la maladie professionnelle est désormais la date de la première constatation médicale de la maladie, et non plus la date du certificat médical reliant la maladie à l'activité professionnelle du patient.