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A la une

Le directeur général du groupe peut licencier le dirigeant d'une filiale

Le directeur général de la société mère n'est pas considéré comme une personne extérieure à l'entreprise et peut licencier le directeur général d'une de ses filiales.

La notification du licenciement incombe en principe à l'employeur, ou un de ses représentants appartenant à l'entreprise. La délégation de pouvoir n'a pas obligatoirement à être écrite ou portée à la connaissance des salariés. En revanche, la jurisprudence considère qu'une personne extérieure à l'entreprise ne peut pas licencier un salarié, comme par exemple un expert-comptable (arrêt du 30 juin 2015).

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Numérique : entre gain d’autonomie et charge mentale

Une étude de la Dares montre une corrélation entre l'usage des outils numériques et les conditions de travail, sans établir de lien de causalité. Au-delà de l'image du cadre hyper-connecté, d'autres profils interpellent en matière de risques psychosociaux, comme par exemple les professions intermédiaires qui utilisent de manière sédentaire ces outils et sont sous pression malgré des postes routiniers.

L’utilisation du numérique continue de se généraliser dans le monde du travail (voir encadré). La Dares, en utilisant les données de l’enquête Conditions de travail, a voulu savoir si ces outils améliorent les conditions de travail ou au contraire exposent leurs utilisateurs à des RPS (risques psychosociaux). Dans son étude présentée le 27 juin 2018, l’institut de statistiques ne tranche pas.

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L'employeur peut contester en référé la rémunération de l'expert-comptable du comité de groupe

Au titre du droit à un procès équitable et à un recours juridictionnel effectif, l'employeur peut contester la rémunération de l'expert-comptable mandaté par le comité de groupe devant le TGI en référé.

Contrairement à celui du comité d'entreprise, l'expert-comptable du comité de groupe n'a jamais donné lieu à une abondante jurisprudence. La décision dégagée par la Cour de cassation apparaît comme logique, mais c'est la première fois à notre connaissance que la Cour se prononce sur ce point.

A la une

Ordonnances travail : le comité social et économique, premier chantier des entreprises

Le comité d’évaluation des ordonnances Travail, mis en place par le ministère du travail au sein de France Stratégie, a dévoilé mardi deux sondages sur les effets des nouvelles dispositions du code du travail. Où en est-on dans la mise en œuvre ? Dirigeants, DRH et représentants du personnel ont répondu. Regards croisés et souvent opposés.

Publiées le 23 septembre 2017, les ordonnances Travail entrent progressivement en vigueur. Les DRH et dirigeants se sont-ils saisis rapidement de ses opportunités pour modifier les règles de leur représentation du personnel, négocier des accords de performance collective et de ruptures conventionnelles collectives ou faciliter le télétravail ?

A la une

En cas de requalification à temps complet, impossible d'obtenir un remboursement de frais professionnels

Si le contrat de travail à temps partiel est requalifié en temps plein, le salarié peut obtenir un rappel de salaire sur la base d'un temps plein. Il ne peut cependant pas bénéficier d'un remboursement de frais lié à un temps de travail effectif.

Du fait de la requalification du contrat de travail de temps partiel en temps plein l’employeur est tenu au paiement du salaire correspondant à un temps plein. Que regroupe exactement la notion de "salaire" ? La Cour de cassation pose une limite selon laquelle, le salarié ne peut pas obtenir le remboursement de frais professionnels qui ne sont dus que par heures effectives de travail. Illustration dans cet arrêt.

A la une (brève)

Un guide sur la qualité de vie au travail pour les PME et TPE

A l’occasion de sa deuxième rencontre avec la presse sur la qualité de vie au travail (QVT) le 18 juin dernier, le Medef a présenté un guide d’introduction à la qualité de vie au travail de 18 pages et les résultats d’une enquête. 82 % des salariés interrogés sont "plutôt et tout à fait d’accord" avec l'item "la QVT de ma direction est un facteur très important pour moi".

A la une

75 % des ruptures conventionnelles se sont substituées à des démissions

La Dares vient de publier une étude sur l'évolution des embauches et des ruptures depuis 25 ans. Sans surprise, l'accent est mis sur la hausse des contrats courts, dont la durée moyenne est de cinq jours ou moins. La Dares note également un fort effet de substitution de la rupture conventionnelle à l'égard des démissions, à hauteur de 75 %.

Le contrat à durée indéterminée reste la norme en France avec 88 % des salariés en CDI. Sur le flux, le CDI tente de résister avec dix embauches pour 100 salariés depuis le début des années 2000. Toutefois, la progression du CDD ne cesse de se confirmer. C'est ce qui ressort d'une étude de la Dares, publiée le 21 juin, qui dresse un bilan des embauches et des ruptures depuis 25 ans (*).

S'agissant des ruptures de contrats de travail, la démission reste en tête même si la Dares note une substitution de la rupture conventionnelle à la démission à hauteur de 75 %.

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Handicap, recours aux contrats courts : les autres mesures du projet de loi "Avenir professionnel"

Les députés ont adopté mardi en première lecture le projet de loi "Avenir professionnel". Le texte voté comporte de nombreuses mesures réformant l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés. D'autres points ont également été amendés par l'Assemblée nationale, en particulier s'agissant de la limitation du recours au contrats courts ou de l'égalité professionnelle femmes-hommes.

L'Assemblée nationale a adopté mardi soir en première lecture le projet de loi "Avenir professionnel". Si les modifications apportées au texte visent en grande partie la formation professionnelle, une importante série d'amendements est dédiée à la réforme de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés.

A la une

Des bugs de tablette tactile n'entraînent pas de risque grave pour le salarié

Le mauvais fonctionnement d'une nouvelle application pour tablette peut-il entraîner un risque grave dans l'entreprise? Non, répond la Cour de cassation à un CHSCT qui avait sollicité une expertise sur cette base. Les élus pointaient la fatigue et le stress engendrés par le mauvais fonctionnement de ces outils.

Les commerciaux d'une société d'assurances se voient remettre des tablettes tactiles ainsi qu'une nouvelle application appelée Discovery. Loin de faciliter la vie des salariés, elle la complique car ce nouveau matériel fonctionne mal.

A la une

Du plan de formation au plan de développement des compétences

Les députés ont adopté en première lecture le projet de loi "Pour la liberté de choisir son avenir professionnel". Revue de détails des principales dispositions.

L'Assemblée nationale a adopté hier solennellement le projet de loi "Avenir professionnel". Il doit à présent être examiné par le Sénat. 2 080 amendements avaient été déposés par la chambre basse. 297 ont été adoptés. La plupart portent sur le titre I concernant la formation professionnelle et l’apprentissage.