Social

Site: 
Code VP: 
ACTUEL_EC_SOCIAL
Poids: 
0
Libellé: 
Home
Label du produit: 
Social
Menu - Groupes de thèmes: 
Liste des métiers: 
A la une

Le PSE validé implicitement doit être affiché pour déclencher le délai de recours !

En cas d'homologation implicite du PSE, afficher la demande d'homologation accompagnée de son accusé de réception par l'administration ne suffit pas. Il faut également afficher le PSE. A défaut, le délai de recours de 2 mois contre cette décision ne peut pas commencer à courir.

L’employeur est tenu d’informer les salariés de la décision administrative validant ou homologuant le document portant sur le PSE, le plan de sauvegarde de l’emploi (article L.1233-57-4 du code du travail). ll en est de même en cas de décision implicite née du silence de la Direccte (direction régionale du travail) à l’issue du délai qui lui est imparti pour se prononcer (15 ou 21 jours).

A la une

Le CHSCT peut recourir à une expertise "projet important" même si celui-ci a commencé à être mis en oeuvre

Lorsque le CHSCT est consulté dans le cadre d'un projet important modifiant les conditions de travail, il peut recourir à une expertise. Même dans l'hypothèse où ce projet a déjà commencé à être mise en oeuvre, le recours à l'expertise reste ouvert.

Selon l'article L. 4614-12 du code du travail, le CHSCT peut recourir à un expert dans deux hypothèses :

A la une

Burn out : "il faut obliger les entreprises à travailler un plan d'amélioration"

Lors d'une table ronde organisée le 20 mars par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), les députés François Ruffin (France insoumise), Didier Baichère (LREM) et la psychanalyste spécialisée dans la souffrance au travail, Marie Pezé ont débattu du burn out. Sans toutefois être d'accord sur les voies pour améliorer sa prévention.

"Aujourd'hui, on voit son médecin du travail tous les cinq ans, on ne peut plus porter plainte facilement aux prud'hommes, le relais des CHSCT disparaît. C'est cela la réalité. On assiste à l'organisation de l'invisibilité des pathologies psychiques." Marie Pezé, psychanalyste experte de la souffrance au travail, participait hier au débat autour du burn out organisé à Paris à l'initiative de l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).

A la une (brève)

ZFU : les formulaires sont à envoyer avant le 30 avril

Sur son portail Internet, l'Urssaf rappelle que les entreprises implantées en zones franches urbaines (ZFU) qui bénéficient de l’exonération de cotisations sociales doivent adresser à leur Urssaf ainsi qu'à la Direccte, une déclaration des mouvements de main-d’œuvre intervenus au cours de l’année 2017 dans le ou les établissements de l’entreprise ou de l’association situés en ZFU, afin de conserver le bénéfice de cette exonération.

A la une

Procédure de reconnaissance d'un accident du travail : attention au délai d'information de la CPAM

La procédure de reconnaissance d'un accident du travail par la CPAM est soumise au principe du contradictoire. L'employeur doit veiller tout particulièrement au respect du délai d'information suivant la clôture de l'instruction du dossier. Un délai très court qui lui laisse peu de temps d'action, comme le rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 15 mars dernier.

La CPAM instruit une demande de reconnaissance d'un accident du travail uniquement lorsque le caractère professionnel de l'accident ou de la maladie est douteux. Pour mener ces investigations, elle dispose d'un délai de 30 jours (avec prolongation possible de deux mois supplémentaires) à compter de la réception de la déclaration d'accident du travail (DAT) et du certificat médical initial et peut recourir à plusieurs outils différents (auditions, questionnaire, expertise médicale...).

A la une (brève)

Contrats d'usage : les déclarations mensuelles via la DSN expérimentées jusqu'au 20 mai

Le site DSN-info a annoncé hier la prolongation de la phase pilote de sa procédure dérogatoire concernant les fins de contrats d’usage (CDDU).

A la une

Le Conseil constitutionnel valide l'essentiel des ordonnances travail

Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision sur la loi de ratification des ordonnances. A cette occasion, il a déclaré conforme la plupart des dispositions qui lui avaient été soumises. Signalons la censure des mesures portant sur les élections partielles au comité social et économique et une réserve sur le délai de deux mois de contestation des accords collectifs.

Fin de parcours pour les ordonnances réformant le code du travail ! Le Conseil Constitutionnel saisi de la loi de ratification par les députés de la Nouvelle Gauche, de la France insoumise et de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) a rendu sa décision en fin d'après-midi. Pour l'essentiel, les Sages ont préservé les principales mesures des ordonnances qui leur étaient soumises.

A la une (brève)

Un rapport propose d'élargir le travail dominical

André Marcon, président honoraire des chambres de commerce et d'industrie de France et maire de Saint-Bonnet-Le-Froid a remis la semaine dernière au ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard, et à la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie et des finances, Delphine Gény-Stéphann, un rapport sur la revitalisation commerciale des villes petites et moyennes. Parmi les mesures proposées, certaines concernent le droit du travail.

En matière de durée du travail, il est proposé :

A la une

Soupçon de vol : l'employeur peut enquêter tant qu'il ne prive pas le salarié de sa liberté d'aller et venir

En cas de vols constatés dans l'entreprise ou, plus généralement, tout autre fait susceptible d'être sanctionné, l'employeur peut procéder à une enquête pour établir les responsabilités et entendre les salariés concernés tant qu'il ne prive pas les salariés de leur liberté d'aller et de venir, précise la Cour de cassation.

L'employeur, s'il est informé de faits répréhensibles susceptibles d'être sanctionnés, peut mener une enquête interne et recueillir les explications des salariés concernés. Quelle est l'étendue de ses pouvoirs durant cette phase d'enquête ? Peut-il retenir le salarié suspecté dans ses locaux le temps de procéder à l'enquête ? La réponse est oui mais cette phase doit être menée avec circonspection car l'employeur n'est pas un officier de police judiciaire et ne dispose pas des prérogatives attachées à ce statut !

A la une

Le retrait d'une part essentielle des prérogatives du salarié justifie une prise d'acte

Le manque de loyauté de l'employeur peut justifier une prise d'acte du salarié aux torts exclusifs de l'entreprise. Tel est le cas lorsqu'un employeur met en place de nouvelles méthodes impliquant une modification profonde de l'exécution du contrat de travail du salarié. Illustration dans un arrêt rendu par la Cour de cassation le 7 mars au sujet d'un animateur radio.

Le salarié qui reproche des faits graves à son employeur peut prendre acte de la rupture de son contrat aux torts exclusifs de l'entreprise. C'est le juge qui vérifie si les faits reprochés sont suffisamment graves pour que la rupture soit imputée à l'employeur.