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Notification du licenciement : ne vous trompez pas d'adresse !

L'employeur qui commet une erreur dans l'adresse du salarié lors de la notification du licenciement prend le risque de voir le licenciement jugé sans cause réelle et sérieuse si le salarié ne reçoit pas le courrier. C'est ce que rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 24 mai 2018.

Lors des débats sur les ordonnances Travail, la rédaction de la lettre de licenciement a retenu toute l'attention. Afin de la sécuriser, une nouvelle procédure a été instituée qui permet au salarié de demander des précisions et, à défaut de le faire, de ne pas pouvoir affirmer ultérieurement que son licenciement serait dépourvu de cause réelle et sérieuse.

A la une (brève)

Le contrat de sécurisation professionnelle est prolongé jusqu'au 30 juin 2019

Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est prolongé d'un an par un projet d'avenant signé le 31 mai 2018 par les partenaires sociaux. Il est donc prolongé jusqu'au 30 juin 2019.

Les partenaires sociaux vont désormais discuter de l'extension du CSP à Mayotte.

 

A la une

Projet de loi "Avenir professionnel" : les modifications apportées par la commission des affaires sociales

Les députés ont adopté dans la nuit de jeudi à vendredi, en commission des affaires sociales, le projet de loi relatif à "la liberté de choisir son avenir professionnel". Le texte doit désormais être examiné en séance publique à partir du 11 juin. Récapitulatif des modifications apportées au texte.

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a achevé dans la nuit de jeudi à vendredi l'examen du projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel". Les députés ont apporté un certain nombre de modifications en matière de formation, d'assurance chômage, d'égalité professionnelle. Détail des principales modifications.

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Réforme de l'emploi des personnes handicapées : l'Agefiph veut que le gouvernement aille plus loin

Pour améliorer l'emploi des personnes handicapées, le gouvernement veut revoir le système de l'obligation d'emploi et alléger les démarches administratives. Anne Baltazar et Didier Eyssartier, présidente et directeur général de l'Agefiph, livrent un aperçu des mesures actuellement en discussion avec le gouvernement.

Deux projets de loi, mais trop peu d'avancées. Le projet de loi Pacte (plan d'action pour la croissance) et celui "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" (formation et chômage) ne convainquent pas les responsables de l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph). "En l'état actuel des textes, nous sommes plutôt déçus", déplore Didier Eyssartier, directeur général de l'Agefiph. "Et même inquiets !" intervient la présidente de l'association, Anne Baltazar.

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Requalification du CDD pour défaut de motif : deux ans à compter de la conclusion du contrat pour intenter l'action

La Cour de cassation vient de décider de ne plus appliquer à l'action en requalification du CDD le délai de prescription de droit commun de cinq ans et s'aligne sur les délais de deux ans concernant les contestations relatives au CDI. Cette décision risque de donner lieu à un contentieux suite aux ordonnances Travail qui ont réformé les délais de prescription.

L’article L. 1471-1 du code du travail précise que toute action portant sur la rupture ou l’exécution du contrat de travail se prescrit par deux ans à compter du jour où celui qui l’exerce a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d’exercer son droit.

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Pacte : l'intéressement est favorisé, le versement de la participation est retardé

Le projet de loi relatif au "plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises" (Pacte) supprime tout forfait social sur l'intéressement versé dans les entreprises de moins de 250 salariés. En revanche, à compter de la date à laquelle l'entreprise atteint le seuil de 50 salariés, il faudra attendre pas moins de six ans pour percevoir le premier versement de participation.

Le 12 avril dernier, lors de son interview au journal de 13h sur TF1, le Président de la République a promis qu'au 1er janvier 2019, "toutes les entreprises jusqu'à 250 salariés pourront distribuer de l'intéressement", et ce "sans aucune charge ni impôt" car "il n'y aura plus de forfait social sur l'intéressement".

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Mobilités : les salariés en manque d’accompagnement

50 % des actifs souhaitant changer de profession ne maîtrisent pas les dispositifs de sécurisation des parcours, selon l’étude de l’Observatoire des trajectoires professionnelles, animé par Lab’Ho (groupe Adecco) et le laboratoire Lipse d’IGS-RH (groupe IGS). La réforme de la formation, présentée, hier, à l’Assemblée nationale changera-t-elle la donne ?

Changer d’emploi ou d’entreprise pour changer de vie : beaucoup de salariés en rêvent. Un actif sur dix envisage même de sauter le pas, cette année, y compris parmi ceux qui ont connu une réorientation l’année passée. C'est le constat que dresse l’étude de l’Observatoire des trajectoires professionnelles, animé par Lab’Ho (groupe Adecco) et le laboratoire Lipse d’IGS-RH (groupe IGS) et dévoilée avant-hier soir. Les femmes, les jeunes et les salariés ayant un niveau de formation du secondaire à bac +3 et plus sont particulièrement concernées.

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CSE, pénibilité : y aura-t-il un impact sur la prévention des risques professionnels ?

Previsoft a publié son baromètre 2018 de la santé et la sécurité au travail. L'occasion de constater une évolution positive de la prise en compte de ces risques, et de récolter les premiers retours sur les nouveautés mises en place par les ordonnances Travail.

"On constate cette année une belle évolution sur la prise de conscience au sujet du document unique", se réjouit Auriande Labed, consultante chez Previsoft, société spécialisée dans la prévention des risques professionnels. Previsoft a publié le 24 mai 2018, pour la seconde année consécutive, un baromètre dédié à la santé et la sécurité au travail (*). En 2018, 88 % des entreprises interrogées disent avoir réalisé leur document unique d'évaluation des risques professionnels, contre 84 % en 2017.

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Le travail au black, bête noire de l’Acoss

Le bilan de la lutte contre le travail dissimulé reste décevant malgré des progrès. Publié hier, celui de 2017 confirme que l’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) doit relever deux défis structurels : la faiblesse des redressements et du recouvrement.

L’Acoss continue de courir après le travail dissimulé. L’écart entre les redressements et la fraude sociale pour travail non déclaré est gigantesque. L'année 2017, dont un bilan a été livré à la presse hier, ne change pas fondamentalement la donne.

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A quoi ressemble le dialogue social informel des TPE ?

Depuis les ordonnances Macron, les employeurs de moins de 11 salariés peuvent faire entériner des "accords" par référendum. Mais auparavant, comment se déroulait le dialogue social informel dans ces très petites entreprises (TPE) ? Selon la Dares, dans un tiers des TPE les salariés sont associés à certaines décisions.

Dépourvues de représentant du personnel car situées sous le seuil d'élection du CSE (ex-délégués du personnel) qui est de 11 salariés ou du fait d'absence de candidats (de 11 à 20 salariés), les très petites entreprises peuvent, depuis les ordonnances Macron, faire ratifier par référendum des projets d'accord élaborés par le seul employeur. Mais auparavant, qu'en était-il de ce fameux "dialogue social informel "invoqué par les organisations patronales pour réfuter toute mesure contraignante s'agissant de la représentation du personnel dans les TPE et de la négociation collective ?