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A la une (brève)

L'âge moyen de départ à la retraite est en hausse constante depuis 2010

La réforme des retraites de 2010 - qui a relevé l'âge d'ouverture des droits à la retraite de 60 à 62 ans - continue de porter ses fruits. L'âge moyen de départ à la retraite atteint, fin 2016, 61 ans et 10 mois pour les personnes résidant en France, constate la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans une étude publiée le 15 février. Les femmes partent un peu plus tard, à 62 ans et un mois en moyenne contre 61 ans et six mois pour les hommes.

A la une

Ordonnances : le Conseil constitutionnel va devoir trancher de nombreuses questions

Les députés de l'opposition de gauche viennent de déposer leur recours devant le Conseil constitutionnel sur la loi de ratification des ordonnances. Les parlementaires contestent de nombreuses mesures des ordonnances, de l'ordonnance balai et de la loi de ratification. Le Conseil constitutionnel a un mois pour se prononcer.

Comme pour la loi d'habilitation, les députés de la Nouvelle Gauche, de la France insoumise et de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) se sont alliés pour saisir le Conseil constitutionnel de la loi de ratification, ce qui leur permet d'atteindre le quorum nécessaire de 60 députés pour pouvoir le saisir.

A la une

Rupture conventionnelle collective : les questions qui restent en suspens

L'Association française de droit du travail (AFDT) organisait vendredi dernier une conférence sur la nouvelle rupture conventionnelle collective créée par les ordonnances du 22 septembre 2017. Des échanges qui ont permis de lever des doutes mais aussi de soulever de nouvelles incertitudes.

Réunie vendredi en fin d'après-midi, l'Association française de droit du travail (AFDT) s'est penchée sur la rupture conventionnelle collective, dispositif nouvellement créé par les ordonnances du 22 septembre 2017. Déjà utilisée par certaines entreprises (parfois sans succès, à l'instar du groupe Pimkie, la négociation ayant échoué), la rupture conventionnelle collective n'est pas sans susciter un certain nombre d'interrogations qui ont été au coeur des échanges entre spécialistes du droit du travail.

A la une

Assurance chômage : consensus sur... la nécessité de se revoir une dernière fois

Pas d'accord sur la nouvelle convention d'assurance chômage, ni constat d'échec jeudi dernier au Medef. Les partenaires sociaux ont convenu de se laisser une semaine supplémentaire pour d'abord étudier le contenu de l'accord à venir sur la formation professionnelle et obtenir des garanties du gouvernement sur l'application du bonus-malus pour lutter contre l'emploi précaire.

Syndicats et organisations d'employeurs se sont réunis jeudi 15 février à 14h au siège du Medef à Paris pour ce qui devait être la sixième et ultime séance de négociation sur les modifications à apporter au régime d'assurance chômage. En début de soirée, les partenaires sociaux ont finalement convenu de s'octroyer une semaine supplémentaire pour y voir plus clair. Explications.

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Le gouvernement veut renforcer l'obligation d'emploi direct des personnes en situation de handicap

Le gouvernement a lancé jeudi dernier la concertation sur l'emploi des personnes en situation de handicap. Principal objectif : permettre à davantage de travailleurs handicapés d'accéder à l'emploi en réformant l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH), obligation qui aujourd'hui peut être remplie par d'autres moyens que le recrutement direct.

Le gouvernement a donné jeudi dernier le coup d'envoi des concertations sur la réforme de la politique d'emploi des personnes handicapées. Trois ministres étaient présents : le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, et Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'action et des comptes publics, la ministre du travail, Muriel Pénicaud ayant été retenue à l'Elysée.

A la une

Fortes tensions sur le marché de l'emploi cadre

Selon le dernier panel dévoilé hier par l’Apec, les prévisions de recrutements se situent au plus haut niveau. Cette année, 255 210 embauches de cadres sont ainsi attendues. Et 266 740 dans deux ans. Reste à pallier la pénurie de certaines compétences.

Selon le panel Apec, dévoilé hier, entre 248 000 et 271 000 recrutements sont attendus en 2018, soit une augmentation de plus de 13%, par rapport à 2017. "Tous les indicateurs économiques sont au vert, se félicite Jean-Marie Marx, directeur général de l’Apec. Les recrutements de cadres devraient être au plus haut niveau cette année". A ce rythme, l’Apec table sur 266 740 embauches de cadres en 2019 et 276 330 en 2020. Des niveaux jusqu’ici inégalés.

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La réorganisation engendrant des risques psychosociaux doit être suspendue

Dans le cadre d’une réorganisation, l’employeur ne doit pas minimiser les conséquences de celle-ci sur la santé et la sécurité de ses salariés. S’il n’évalue pas les risques, il s’expose à la suspension de sa mesure et à une condamnation pour violation de son obligation de sécurité de résultat.

La cour d'appel de Versailles donne une illustration intéressante des conséquences graves sur la santé des salariés de la mise place d'une nouvelle organisation. Elle rappelle que le juge peut suspendre le projet dès lors qu'il constate que ce projet, en l’espèce le déploiement de nouveaux outils informatiques, est attentatoire à la santé des salariés. Elle rappelle en outre que le CHSCT a intérêt à agir pour demander la suspension d'une mesure.

A la une (brève)

L'assurance maladie publie un guide pour gérer les arrêts de travail avec la DSN

Dans un guide publié le 29 janvier, l'assurance maladie détaille la méthode de signalement des arrêts maladie, AT-MP, congé maternité, congé paternité et congé d'adoption via la déclaration sociale nominative (DSN). Pour rappel, depuis le 1er janvier 2017 l'employeur doit procéder au signalement des arrêts de travail par le biais de la déclaration sociale nominative. Ce signalement remplace l'attestation de salaire (qui devait jusqu'alors être envoyée à l'Assurance maladie) et déclenche le paiement des indemnités journalières.

A la une

Amendes, contrôles, "name and shame" : les mesures du gouvernement contre le travail illégal

De nouveaux textes devraient s'ajouter au mille-feuille des lois contre la fraude au travail détaché. La ministre du travail a annoncé avant-hier les seize orientations du gouvernement qui alourdiront encore les sanctions en la matière. La septième ordonnance Macron devrait notamment relever le plafond des sanctions financières en cas de manquement aux droits des travailleurs détachés.

On en sait maintenant davantage sur la septième ordonnance annoncée par le gouvernement. Avant-hier, à l'issue d'une réunion avec la Commission nationale de lutte contre le travail illégal (CNLTI), la ministre du travail Muriel Pénicaud a présenté les orientations futures de sa politique en matière de lutte contre les détachements frauduleux de travailleurs. Certaines des mesures annoncées seront intégrées à la future "ordonnance sept", actuellement en discussion auprès des partenaires sociaux et du Conseil d'Etat en vue d'une présentation en Conseil des ministres le 7 mars 2018.

A la une

Budgets du CE : la Cour de cassation opère un revirement de jurisprudence

N'étant plus jugé pertinent, le recours au compte 641 comme assiette de calcul des budgets du CE est abandonné par la Cour de cassation. En adéquation avec les nouvelles règles applicables au CSE, sauf engagement plus favorable, l'assiette à retenir s'entend maintenant de la masse salariale brute constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale.

La saga de l'assiette de calcul des budgets du comité d'entreprise touche à sa fin. Par deux arrêts rendus avant-hier, la Cour de cassation s'aligne sur les nouvelles règles applicables au comité économique et social (CSE).