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Lutte contre la fraude sociale : la Cour des comptes critique le manque de volonté

Le travail illégal constitue probablement la principale source de fraude aux cotisations sociales. Pourtant, les moyens alloués restent insuffisants aux yeux de la Cour des comptes.

"Au régime général, la lutte contre le travail illégal (LCTI) représente une part toujours faible (16 %) de l’activité de contrôle des Urssaf, encore principalement tournée vers la correction des erreurs par le biais de contrôles comptables d’assiette. Les effectifs se consacrant à la LCTI sont passés de 156 à 170 entre 2014 et 2016, alors que l’ensemble de l’activité de contrôle (contrôles comptables et LCTI) emploie plus de 1 600 inspecteurs et contrôleurs du recouvrement sur un effectif total d’environ 13 000 salariés".

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Ordonnances : les autres changements apportés par le projet de loi de ratification

Télétravail, accords de rupture conventionnelle collective, licenciements économiques : autant de thématiques des ordonnances que le projet de loi de ratification modifie afin d'y apporter certaines précisions. Détail de ces modifications adoptées définitivement avant-hier à l'Assemblée nationale.

Le projet de loi de ratification adopté définitivement avant-hier par les députés modifie un certain nombre de sujets abordés par les ordonnances. Passage en revue des modifications que le Sénat devra encore acter le 14 février prochain.

A la une (brève)

Taux des cotisations d'assurance maladie de divers régimes spéciaux

Un décret du 2 février 2018 modifie les taux des cotisations d'assurance maladie du régime des mines et du régime des marins afin de tirer les conséquences de la suppression de la cotisation maladie prévue par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018.

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Refus de modification de contrat pour motif économique : l'employeur peut modifier son projet de réorganisation

Lorsque plus de 10 salariés refusent la modification de leur contrat de travail pour motif économique, l'employeur n'est pas dans l'obligation de les licencier. Il peut décider de n'en licencier que certains en modifiant son projet et éviter ainsi la mise en place d'un PSE. C'est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 24 janvier 2018.

La Cour de cassation vient de répondre à deux questions importantes sur les conséquences du refus de modification du contrat de travail pour motif économique. Dans le cadre d'une réorganisation, lorsque 21 salariés refusent la modification de leur contrat, l'employeur peut-il modifier son projet de réorganisation et décider de n'en licencier que certains ? La réponse est oui. Dans cette hypothèse doit-il mettre en place un PSE ? Non pour la chambre sociale s'il prévoit moins de dix licenciements.

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Les changements définitivement apportés au comité social et économique

Les parlementaires ont, sans doute pour la dernière fois, à nouveau modifié les ordonnances traitant du comité social et économique (CSE), l'instance qui fusionne CE, DP et CHSCT. De la mise en place de l'instance aux expertises en passant par le budget et la formation des élus, tour d'horizon des modifications intervenues, parfois importantes.

Les contours définitifs de la réforme du code du travail sont enfin connus. Si le président Emmanuel Macron a réussi son pari en 2017 de publier ses ordonnances quatre mois à peine après son élection, un peu plus de quatre mois supplémentaires, marqués par la parution d'une sixième ordonnance dite "balai" et la perspective de l'adoption de nombreux amendements par le Parlement, auront néanmoins été nécessaires pour stabiliser ces textes.

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La protection des données personnelles des salariés devra être renforcée

Dès le 25 mai 2018, le règlement général de protection des données (RGPD) du Parlement européen entrera en vigueur. Les services RH ne seront pas épargnés, car ils devront réexaminer l'ensemble des traitements portant sur les données personnelles des salariés. Eclairages avec Cécile Georges, Chief Privacy Officer chez ADP.

Vidéo-surveillance, fichiers professionnels, enregistrements téléphoniques, géolocalisation... Les services de ressources humaines sont amenés à collecter de plus en plus de données personnelles des salariés : nom, prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, adresse postale et courriel, numéro de téléphone, photos et vidéos, etc. La mise en oeuvre de tels traitements suppose que l'employeur puisse garantir la protection des données personnelles collectées. Sinon, gare aux sanctions de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) !

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Egalité professionnelle : a-t-on vraiment tout essayé ?

Pendant deux ans, Entreprise & Personnel a mené, à travers l’observatoire de la féminisation des postes à responsabilité, une étude en collaboration avec plus de 20 entreprises adhérentes. Résultat ? Rien n’est encore acquis. Les obstacles persistent pour accéder au plus haut sommet de la hiérarchie. Voici pourquoi.

Les femmes accèdent de manière croissante aux postes de direction. Mais le chemin est encore très long jusqu’à la parité. C’est le constat dressé par Laurence de Ré-Vannière et Maud Guy-Coquille, respectivement directrice générale et responsable de projets au sein d’Entreprise & Personnel.

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Un cadre dirigeant doit participer à la direction de l'entreprise

Indépendance d'organisation de l'emploi du temps, rémunération élevée et pouvoir de prendre des décisions de manière autonome : la Cour de cassation a rappelé récemment les critères de définition des cadres dirigeants. Un cadre qui n'a pas de pouvoir de décision au delà de la gestion courante de son établissement ne répond pas à ces critères.

Les cadres dirigeants ont un niveau très élevé de responsabilités qui les soumet à un régime particulier. Ils ne sont en effet pas soumis aux règles du code du travail concernant la durée et les horaires de travail, ainsi que celles relatives au repos (article L.3111-2 du code du travail).

A la une (brève)

Les plans de mobilité renforcés depuis le 1ᵉʳ janvier 2018

Depuis le 1er janvier 2018, les entreprises qui regroupent au moins 100 travailleurs sur un même site doivent élaborer un plan de mobilité pour améliorer la mobilité de leur personnel et encourager l'utilisation des transports en commun et le covoiturage.

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Assurance chômage : les partenaires sociaux sont au milieu du gué

Un accord sera-t-il trouvé sur la réforme de l'assurance chômage ? À mi-parcours de la négociation, un consensus se dessine sur l'ouverture aux salariés démissionnaires d'une "allocation pour projet professionnel". En revanche, le patronat refuse toujours d'imposer aux entreprises des contraintes visant à réduire le recours aux contrats courts.

Pour la troisième des six séances de négociation prévues pour réformer l'assurance chômage, le patronat a proposé jeudi dernier aux organisations syndicales un premier avant-projet d'accord. Si la mise en place d'un nouveau droit à indemnisation des salariés démissionnaires est en bonne voie (article 1), le refus catégorique opposé par le Medef de discuter la création d'un bonus/malus sur les contrats d'un mois ou moins (article 3) pourrait faire obstacle à la conclusion d'un accord.

Indemnisation des démissionnaires : un dispositif très sélectif