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Les branches professionnelles vont-elles se saisir du CDI de chantier ?

Plus souple et moins cher que le CDD classique ou à objet défini, le CDI de chantier pourrait être étendu, par accord de branche, à d’autres secteurs professionnels que le BTP, selon le projet de loi d’habilitation. Mais la balle est dans le camp des partenaires sociaux. Décryptage avec Stéphane Béal, associé du cabinet Fidal en charge du département de droit social.


C’est au niveau des branches professionnelles et non de l’entreprise que les conditions de recours au CDI de chantier seront examinées, selon le projet de loi d’habilitation, adopté en Conseil des ministres, le 28 juin. Ce contrat fait désormais partie des domaines pour lesquels les accords de branche primeraient de manière impérative sur les accords d’entreprise, au même titre que la régulation des CDD.

A la une (brève)

L'été, la DSN peut être déposée à l'avance

Le site de la DSN indique qu'il est possible, en période estivale, de déposer la DSN à l'avance, c'est à dire dès que la paie est calculée. "La DSN du mois de juillet peut ainsi être émise dès début juillet si besoin et plus idéalement à partir du 15 juillet", illustre-t-il.

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Une situation de souffrance morale peut justifier un droit de retrait des salariés

Dès lors que le salarié estime que sa situation de travail présente un danger grave et imminent, il peut exercer son droit de retrait. C'est le salarié qui se fait juge de la situation. Il lui suffit d'avoir un motif raisonnable de penser ainsi.

C'est le code du travail qui donne expressément le droit au salarié de se retirer d'une situation de travail dont il pense qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé (C. trav., art. L. 4131-1). Ce droit n'est pas contestable. En revanche, les tribunaux ont souvent à déterminer si le salarié s'est fait bon juge de sa situation de travail. Et donc de savoir s'il n'a pas commis d'erreur d'estimation.

Dans cette affaire, plusieurs salariés d'une entreprise de BTP ont exercé leur droit de retrait :

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Forfait jours : quand le suivi de la charge de travail est suffisant

Dans un arrêt du 22 juin, la Cour de cassation valide une convention de forfait-jours. L'employeur avait bien organisé un suivi régulier du temps de travail et veillé à ce que la charge de travail ne soit pas excessive via notamment un logiciel de gestion des temps et un entretien annuel d’appréciation.

La Cour de cassation continue son analyse des accords collectifs mettant en place le forfait jours dans les entreprises. Elle valide le 22 juin 2017 un accord d'entreprise du Crédit foncier de France, estimant que ses dispositions ne portaient pas atteinte à la santé et la sécurité des salariés en assurant notamment un suivi régulier de la charge de travail.

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Le gouvernement pourrait prévoir un modèle-type de lettre de licenciement

Sécurisation des licenciements, contestation des accords collectifs, définition du CDI de chantier, compte pénibilité... L'étude d'impact du projet de loi d'habilitation, publiée jeudi, donne davantage de précisions sur le contenu des futures ordonnances.

On en sait désormais davantage sur les projets du gouvernement en matière de droit du travail. L'étude d'impact du projet de loi d'habilitation a été publiée jeudi dernier sur le site Légifrance. Le texte précise le contenu de certaines mesures du projet de loi d'habilitation.

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Articulation accords de branche, accords d'entreprise : la répartition sera scindée en trois blocs

Le projet de loi d’habilitation sur les ordonnances sur le droit du travail a été adopté mercredi en Conseil des ministres. La ministre du travail Muriel Pénicaud a présenté l'ébauche du découpage des thèmes de négociations. 12 domaines seraient ainsi réservés à la branche, le reste étant laissé aux mains de la négociation d'entreprise.

Les choses vont désormais aller vite. Dès le 4 juillet, la commission des affaires sociales (sous la présidence de la députée LREM Brigitte Bourguignon élue mardi soir) commencera à examiner le projet de loi d'habilitation, adopté avant-hier en Conseil des ministres. En attendant, on en sait déjà davantage sur la future articulation entre la négociation de branche et celle d'entreprise. Priorité du gouvernement dans cette nouvelle réforme du travail, cette thématique a donné lieu à une première série de concertations avec les partenaires sociaux, du 12 au 22 juin.

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Seuil de déclenchement de la participation : précisions sur le décompte des CDD

Le salarié en CDD est pris en compte au prorata de son temps de présence. Peu importe que le contrat ait pris fin à la fin du mois où s'effectue le décompte.

La conclusion d'un accord de participation est obligatoire dans les entreprises employant plus de 50 salariés pendant une période de plus de 12 mois, consécutifs ou non, au cours des 3 dernières années considérées.

A noter : avant la loi Macron du 6 août 2015, le délai était de 6 mois, consécutifs ou non.

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L'incertitude économique, premier frein à l'embauche

C'est au nom de l'emploi que le gouvernement justifie sa réforme du droit du travail. De fait, 14% des entreprises interrogées par l'Insee citent les risques juridiques comme un frein à l'embauche. Mais ce critère arrive loin derrière l'incertitude économique (28%), la difficulté à trouver du personnel qualifié (27%) et le coût des cotisations sociales (18%).

Lors de son enquête de conjoncture, l'Institut national de la statistique (Insee) interroge les chefs d'entreprise sur leurs perspectives d'activité, et celles-ci semblent du reste s'améliorer nettement en 2017. L'institut sonde aussi les employeurs, c'est une nouveauté, pour savoir s'ils rencontrent des freins à l'embauche et, si oui, lesquels (*). Résultat : près de la moitié des entreprises signalent des freins à l'embauche, ce chiffre grimpant à à 59% si on ne tient compte que des réponses des entreprises se disant susceptibles d'embaucher à court terme.

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Retraite supplémentaire : prévoir une condition d'ancienneté continue instaure une différence de traitement

La Cour de cassation précise que si le régime de retraite supplémentaire veut garder son caractère collectif permettant de bénéficier de l'exonération sociale, il ne peut pas conditionner son bénéfice à une ancienneté minimale de 12 mois continus dans l'entreprise.

Pour que la cotisation patronale à un régime de retraite supplémentaire puisse bénéficier d'une exonération sociale, le régime doit satisfaire à plusieurs conditions cumulatives. Il doit notamment avoir un caractère collectif et obligatoire, avoir été mis en place selon une procédure particulière, et avoir pour but de compléter les retraites institutionnelles.

Pour être considéré comme collectif, le régime doit:

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Ordonnances Macron : le projet de loi d'habilitation en dix points

Primauté de l'accord d'entreprise, CDI de projet, plafonnement des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif... Le 28 juin, le Conseil des ministres examinera le projet de loi d'habilitation qui permettra au gouvernement de réformer le droit du travail par ordonnances. Présentation des principaux axes de ce projet.

Les contours de la future réforme du travail commencent à se dessiner. Les mesures du projet de loi d'habilitation - qui permettra au gouvernement d'adopter des mesures relevant normalement du domaine de la loi - ont été dévoilées mercredi par Le Monde. Jeudi, la version intégrale de ce projet de loi a été publiée sur le site internet de l'Ugict-CGT. Ce projet sera présenté en Conseil des ministres mercredi prochain, le 28 juin.