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Versement de transport : nouvelles modalités de décompte de l'effectif

En matière de versement de transport, à partir du 1er janvier 2018, l'affectation des salariés à un établissement dépendra de leur inscription sur le registre unique du personnel. Par ailleurs, l'effectif conditionnant l'assujettissement à cette contribution sera déterminé selon les critères retenus pour l'effectif "sécurité sociale".

A partir du 1er janvier 2018, les entreprises seront toujours assujetties au versement de transport lorsque leur effectif sera d’au moins 11 salariés dans la zone où est institué le versement de transport ou en région parisienne, mais les modalités de décompte de cet effectif seront modifiées.

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Prévention des risques : les entreprises négligent les plans d’action

Si les employeurs renforcent leurs actions de prévention, ils tardent à mettre en place des plans d’action. C’est ce que démontre le baromètre sur la santé et sécurité au travail de la société Previsoft, dévoilé hier.

Convaincues que les actions de prévention sont un enjeu important pour contrer les risques professionnels, les entreprises investissent le domaine : 91% des entreprises déclarent avoir formalisé une politique de santé et de sécurité au travail en 2017, selon le baromètre annuel (1) dévoilé, hier, par la société Previsoft. Le score passe même à 95% pour les grandes entreprises. La sécurité est, en effet, une question cruciale pour les DRH.

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Durée du travail : le Conseil constitutionnel va se pencher sur la loi Travail

La première question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur la loi Travail vient d'être transmise au Conseil constitutionnel par le Conseil d'Etat, saisi par Force ouvrière. Sur la sellette, plusieurs dispositions relatives à la durée du travail.

La loi Travail du 8 août 2016 a réécrit les dispositions sur la durée du travail du code du travail en prévoyant trois strates : les normes d'ordre public, les mesures qui relèvent du champ conventionnel et les dispositions supplétives en l'absence d'accord collectif. L'une de ces dispositions est aujourd'hui sur la sellette.

A la une (brève)

Aide à l'embauche PME : la date limite approche !

Les employeurs de petites et moyennes entreprises ont jusqu'à la fin du mois de juin pour profiter de l'aide à l'embauche. Cette aide est réservée aux entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent un salarié en CDI ou CDD d'au moins 6 mois, entre le 18 janvier 2016 et le 30 juin 2017. Le début d'exécution du contrat doit se situer dans cette fourchette. Le ministère du travail détaille la marche à suivre sur son site internet.

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Une erreur de l'employeur ne caractérise pas sa volonté de créer un usage

Dans un arrêt du 9 juin, la Cour de cassation rappelle que l'application erronée d'une convention collective par l'employeur ne peut pas constituer un usage.

En dehors de tout texte législatif, réglementaire ou conventionnel, l'employeur peut reconnaître certains avantages aux salariés (congés supplémentaires, primes...). Lorsque la pratique est constante, fixe et répétée, on parle d'usage. Une fois qu'un usage est installé dans l'entreprise, l'employeur doit suivre une procédure particulière pour le supprimer. Mais toute pratique répondant aux critères ne correspond pas forcément au qualificatif d'usage.

A la une (brève)

Nouveau classement des communes en ZRR au 1er juillet 2017

Sur son portail Internet, l'Urssaf rappelle que la liste des communes classées en zone de revitalisation rurale (ZRR) est modifiée à compter du 1er juillet 2017. Certaines communes sortent ainsi du classement ZRR et ne pourront plus bénéficier de l’exonération ZRR à compter de cette date. Toutefois, l'exonération "ZRR embauche 1 à 50 salariés" peut être maintenue pour les contrats en cours et pour ceux conclus avant le 30 juin 2017.

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Réintégration après un licenciement nul : que deviennent les congés payés "perdus" pendant la période d'éviction ?

Le salarié réintégré n'acquiert pas de congés payés pendant la période d'éviction, vient de décider la Cour de cassation dans un arrêt du 11 mai 2017.

En principe, l'annulation du licenciement conduit à "gommer" rétroactivement" la rupture du contrat de travail et toutes ses conséquences.

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Licenciement du salarié absent pour maladie : le service désorganisé doit être essentiel à l'entreprise

Lorsqu'un salarié est trop souvent absent pour cause de maladie, la jurisprudence permet à l'employeur de le licencier... sous certaines conditions. Le 23 mai, la Cour de cassation a apporté une nouvelle précision : le licenciement est dépourvu de cause lorsqu'un seul service est désorganisé par l'absence du salarié, sauf si ce service est essentiel à l'entreprise.

Licencier un salarié pour des motifs liés à sa santé, c'est interdit. L'état de santé est l'un des 25 critères de discriminations prohibés par l'article L. 1132-1 du code du travail. Pourtant, la jurisprudence a admis une exception à ce principe. L'employeur est autorisé à licencier un salarié si ses absences prolongées ou répétées pour des raisons de santé entraînent une désorganisation de l'entreprise.

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La nouvelle fiche d'aptitude est prête

Attestation de suivi, avis d'aptitude, avis d'inaptitude, propositions d'aménagements de postes. Quatre modèles de documents remplaceront bientôt la fiche d'aptitude médicale remplie par le médecin du travail. Présentation du projet d'arrêté que nous nous sommes procuré.

La loi et son décret d'application sont entrés en vigueur. Il ne manque plus que la touche finale. La réforme de la médecine du travail portée par la loi du 8 août 2016 sera bientôt assortie d'un arrêté, dont nous nous sommes procuré une version provisoire. Ce projet d'arrêté prévoit quatre modèles de documents que pourra remplir la médecine du travail.

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La refonte du code du travail laisse place à un travail de précision sur les accords collectifs

Le Premier ministre et la ministre du travail ont présenté avant-hier à Matignon la feuille de route des réformes sociales à venir. Ce document encadre les concertations qui vont se poursuivre dans les semaines à venir autour de trois thèmes : l'articulation entre les accords d'entreprise et les accords de branche, la sécurisation des licenciements et la fusion des IRP.

Lors du précédent quinquennat, les réformes sociales étaient lancées par l'ouverture de grandes conférences sociales au Conseil économique, social et environnemental (CESE). La feuille de route des concertations était issue des tables rondes avec les partenaires sociaux. Désormais, la méthode est tout autre. Une première série de réunions bilatérales ont permis à chacun de mettre sur la table ses priorités et a donné lieu au "programme de travail" dévoilé avant-hier à Matignon par le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre du travail, Muriel Pénicaud.