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A la une

Harcèlement managérial : le responsable RH qui n'y met pas fin manque à ses obligations

La RRH qui ne prend pas les mesures permettant de mettre fin à une situation de harcèlement moral manque à ses obligations contractuelles et met en danger la santé physique et mentale des salariés. Son licenciement est justifié, estime la Cour de cassation dans un arrêt du 8 mars 2017.

Les responsables RH ont du souci à se faire car la Cour de cassation continue d'être intransigeante sur les questions de harcèlement moral et plus globalement de santé et sécurité au travail.  Elle vient, à ce titre, de valider le licenciement d'une responsable RH qui n'avait pas pris les mesures permettant de faire cesser les méthodes de management abusives d'un directeur de magasin alors que ceci faisait partie intégrante de sa mission.

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35 heures : les politiques se trompent-ils de débat ?

Alors que les débats à l’élection présidentielle se focalisent sur l’abrogation ou non des 35 heures, le cabinet d’avocats Barthélemy a pointé, avant-hier, lors d’un décryptage des programmes, les sujets absents de la campagne en matière de temps de travail. Au premier rang desquels le droit à la déconnexion, le télétravail et la charge de travail.

Près de 20 ans après la première loi Aubry, la question des 35 heures divise toujours autant les candidats à l’élection présidentielle. Le sujet, débattu longuement lundi soir sur TF1, ravive les clivages gauche-droite. Alors stop ou encore ?

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La carte BTP entre en vigueur aujourd'hui

La carte d'identification professionnelle des salariés du BTP entre en vigueur aujourd'hui. L'arrêté nécessaire à sa mise en oeuvre effective a été publié hier au Journal officiel. Ce dispositif issu de la loi Macron va désormais être déployé progressivement dans toute la France.

Pour renforcer la lutte contre le travail illégal et la fraude au détachement dans le BTP, la loi Macron du 6 août 2015 a créé la carte d'identification professionnelle. Son entrée en vigueur supposait toutefois la publication d'un arrêté. Publié hier au Journal officiel, la carte BTP devient effective dès aujourd'hui.

A la une (brève)

Complémentaires santé : les entreprises vont au delà de leurs obligations légales

Une enquête, publiée le 8 mars, a recensé, début février 2017, les équipements en complémentaires santé de plus de 1 000 entreprises françaises.

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Accord de compétitivité : l'employeur qui s'engage à indemniser les salariés signe une clause pénale

Un employeur qui signe un accord de compétitivité dans lequel il s'engage, en cas de non-respect de ses engagements, à indemniser les salariés signe une clause pénale. Le juge peut au besoin augmenter ou diminuer cette clause s'il la trouve dérisoire ou manifestement excessive. Les salariés ne peuvent pas demander des dommages et intérêts supplémentaires pour préjudice moral.

Dans cette affaire, dans l'établissement Whirpool d'Amiens un accord de compétitivité avait été signé en 2008 pour 5 ans. Dans le texte, les salariés acceptaient de renoncer à 14 jours de RTT et l'employeur s'engageait à :

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Tarification AT/MP : des changements en perspective

Un décret en date du 14 mars 2017 modifie les règles de calcul des taux AT/MP applicables aux entreprises soumises à la tarification collective ou mixte.

Un décret en date du 14 mars 2017 change la donne pour les entreprises relevant de la tarification collective ou mixte. Pour les entreprises d’au moins 10 salariés relevant de la tarification collective, il crée une majoration forfaitaire du taux de cotisation AT/MP applicable au-delà d’un certain seuil d’accidents survenus dans l’établissement concerné. Pour les entreprises soumises à la tarification mixte, il prévoit  la prise en compte à hauteur de 10% de la fraction du taux individuel  dans le calcul du taux notifié.

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La CJUE encadre l'interdiction du voile au travail

Dans deux arrêts rendus mardi, la CJUE fixe le cadre de l'interdiction du voile au travail dans les entreprises privées. S'il est possible de prévoir l'interdiction du port de tout signe politique, philosophique ou religieux sur le lieu de travail, une telle prohbition peut constituer une discrimination indirecte sauf si l'entreprise peut arguer d'un objectif légitime.

Les deux arrêts rendus mardi par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) étaient très attendus. Les juges européens devaient en effet se prononcer sur le fait de savoir si une entreprise pouvait interdire le voile islamique sur le lieu de travail. La France et la Belgique les avaient ainsi saisis de deux questions préjudicielles qui n'étaient pas exactement les mêmes.

A la une (brève)

Mesures préparatoires au licenciement : jamais pendant le congé maternité !

La salariée en congé maternité bénéficie d'une protection absolue contre le licenciement (article L. 1225-4 du code du travail). Ceci signifie que l'employeur ne peut pas notifier son licenciement pendant cette période. La jurisprudence a étendu cette règle en interdisant à l'employeur de prendre des "mesures préparatoires" au licenciement pendant cette période.

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Discriminations à l'embauche : deux entreprises épinglées par le ministère du travail

La ministre du travail n’a pas hésité à révéler, mardi, le nom de deux entreprises fautives en matière de discrimination, AccorHotels et Courtepaille. Leurs plans d’actions, mis en place pour contrer les pratiques discriminatoires révélées à la suite d’un testing, n’ont pas été jugés pertinents. AccorHotels conteste le verdict.


Myriam El Khomri avait prévenu, en avril dernier : en cas d'immobilisme ou de mesures purement cosmétiques, elle n’hésiterait pas à diffuser publiquement le nom des entreprises qui n’ont effectué aucun plan concret de lutte contre les discriminations, à l’issue des pratiques fautives révélées par le testing  à l’embauche. Elle met aujourd’hui sa menace à exécution : deux entreprises viennent de se faire épingler. Il s’agit d’AccorHotels et de Courtepaille.

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Astreintes : l'employeur ne peut pas modifier unilatéralement l'accord en vigueur

L'employeur qui souhaite mettre en place un système d'astreinte peut le faire par accord d'entreprise, d'établissement, ou appliquer une convention ou un accord de branche. Ce n'est qu'à défaut d'accord collectif qu'il peut mettre en place ce système par décision unilatérale en n'oubliant pas d'informer et de consulter le comité d'entreprise ou les délégués du personnel.
La Cour de cassation affirme que si l'astreinte est mise en place par accord collectif, l'employeur qui ne se met pas d'accord avec les organisations syndicales sur un avenant de révision, ne pourra pas modifier unilatéralement le système d'astreinte.
L'employeur qui signe un accord sur les astreintes