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L'Urssaf Ile-de-France propose un médiateur

Si une entreprise n'est pas satisfaite de la réponse apportée à sa réclamation par l'Urssaf Ile-de-France, elle peut désormais saisir un médiateur pour trouver une solution à un différend en cours.

Depuis quelques mois l'Urssaf Ile-de-France propose aux cotisants le recours à un médiateur. Ce dernier n'est ni un juge, ni un arbitre. Sa saisine est gratuite et son rôle est de rapprocher les points de vue entre les cotisants et les services de l’Urssaf Ile-de-France, afin d'éviter un recours contentieux.

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Attention au licenciement pour un comportement toléré depuis longtemps !

Les juges estiment injustifié le licenciement pour faute grave d'un salarié pour son comportement agressif et son ton "vif" alors que, jusqu'à présent, il n'avait jamais été sanctionné pour ces faits et que, par ailleurs, les autres griefs qui lui étaient reprochés n'étaient pas établis.

Attention, tolérer des comportements répréhensibles pendant un certain temps peut se retourner contre l'employeur. C'est ce qu'a appris à ses dépens une entreprise qui a licencié son directeur commercial pour faute grave en invoquant certains faits qu'elle avait admis pendant des années. Pour les juges, cela suffit à écarter la cause réelle et sérieuse de licenciement.

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Classement du salarié en invalidité 2e catégorie : l'employeur ne doit pas rester inactif

Lorsque le salarié informe son employeur de son classement en invalidité 2e catégorie, sans préciser qu'il ne souhaite pas reprendre son travail, une visite de reprise doit être organisée. A défaut, l'employeur commet une faute ouvrant droit à des dommages-intérêts.
La mise en invalidité, qui répond à une définition du code de sécurité sociale, n’a pas en tant que telle, d’incidence en droit du travail, y compris s’il s’agit d’une invalidité 2e catégorie.
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Départ à la retraite : le préavis n'est pas suspendu en cas d'accident du travail

Lorsqu’un salarié a notifié à son employeur son départ à la retraite en respectant un préavis dont il a fixé le terme, celui-ci n’est susceptible d’aucun report. Ainsi, même en cas de suspension du préavis pendant un arrêt de travail consécutif à un accident du travail, le préavis n'est pas prolongé.

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Les avantages conventionnels sont présumés justifiés même s'ils ne bénéficient qu'à certains salariés d'une catégorie professionnelle

Dans un arrêt publié la semaine dernière, la Cour de cassation étend sa jurisprudence sur les avantages catégoriels aux salariés exerçant - au sein d'une même catégorie professionnelle - des fonctions distinctes. Ainsi, une banque pouvait réserver l'indemnité de logement à ses seuls chefs d'agence et cadres de direction.

La Cour de cassation apporte une pierre de plus à son édifice sur les avantages catégoriels. Pour rappel, en 2009, la Cour de cassation avait rendu un arrêt qui avait fait grand bruit en décidant que la seule différence de catégorie professionnelle ne pouvait en soi justifier une différence de traitement.

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L'entretien préalable d'un salarié malade n'a pas, en principe, à être reporté

L'employeur n'a pas l'obligation de reporter la date de l'entretien préalable d'un salarié malade, sauf si des dispositions conventionnelles le prévoient expressément.

Un salarié licencié considère que son licenciement était sans cause réelle et sérieuse au motif que son employeur n'a pas appliqué les dispositions de la convention collective nationale de la métallurgie des ingénieurs et cadres. L'article 27 de cette convention prévoit en effet " qu'aucun licenciement, même pour faute grave, ne peut être confirmé sans que l'intéressé ait été, au préalable, mis à même d'être entendu, sur sa demande, par l'employeur ou son représentant responsable ".

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Le ministère du travail détaille l'organisation des élections TPE 2016

Le deuxième scrutin pour mesurer l'audience syndicale auprès des salariés des TPE se déroulera du 28 novembre au 12 décembre 2016, sur Internet ou par correspondance. Une circulaire ministérielle du 23 mai détaille les grandes étapes à venir pour les électeurs.

Cet automne, 4,7 millions de salariés de très petites entreprises (moins de 11 salariés) seront appelés à voter pour une étiquette syndicale. Les résultats obtenus seront additionnés l'an prochain aux scores des élections d'entreprise pour le cycle 2013-2017, et à ceux des chambres d'agricultures, pour déterminer la représentativité syndicale au niveau national.

A la une (brève)

Projet de loi Travail : les avocats contestent l'assistance des délégués syndicaux par les experts-comptables

Le Conseil national des barreaux (CNB) a saisi le gouvernement sur l'article 11 du projet de loi Travail qui prévoit qu'un expert-comptable peut être mandaté pour assister les délégués syndicaux dans la négociation d'un accord de préservation ou de développement de l'emploi par le comité d'entreprise ou, à défaut, par les délégués syndicaux ou les représentants élus mandatés.

A la une

Inaptitude au travail : précisions sur le reclassement en dehors de l'entreprise

La possible permutation de tout ou partie du personnel est le critère nécessaire et suffisant pour déterminer le périmètre de l'obligation de recherche d'un reclassement du salarié déclaré inapte.

La recherche d’un reclassement à l’égard d’un salarié déclaré inapte doit être effectuée non seulement au sein de l’entreprise où il travaille mais également dans l’ensemble des structures liées à l’entreprise par la possible permutation de tout ou partie du personnel (arrêt du 15 février 2011). A défaut, la recherche de reclassement n’est pas considérée comme précise, individualisée, sérieuse et loyale.

A la une

Clause de non-concurrence : l'absence de contrepartie financière ne cause pas nécessairement un préjudice au salarié

Après avoir décidé dans une décision du 13 avril 2016 que la remise tardive de documents RH ne cause pas nécessairement un préjudice au salarié, la Cour de cassation étend sa solution à une erreur dans la mention de la convention collective applicable sur le bulletin de paie et à la mention dans le contrat de travail d'une clause de non-concurrence sans contrepartie financière.

La Cour de cassation confirme le principe qu'elle a adopté dans son arrêt du 13 avril dernier. Elle remet en cause sa jurisprudence sur les manquements de l’employeur à ses obligations qui causent nécessairement un préjudice au salarié. En voici deux nouvelles illustrations.