Attention, tolérer des comportements répréhensibles pendant un certain temps peut se retourner contre l'employeur. C'est ce qu'a appris à ses dépens une entreprise qui a licencié son directeur commercial pour faute grave en invoquant certains faits qu'elle avait admis pendant des années. Pour les juges, cela suffit à écarter la cause réelle et sérieuse de licenciement.
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Classement du salarié en invalidité 2e catégorie : l'employeur ne doit pas rester inactif
Départ à la retraite : le préavis n'est pas suspendu en cas d'accident du travail
Les avantages conventionnels sont présumés justifiés même s'ils ne bénéficient qu'à certains salariés d'une catégorie professionnelle
La Cour de cassation apporte une pierre de plus à son édifice sur les avantages catégoriels. Pour rappel, en 2009, la Cour de cassation avait rendu un arrêt qui avait fait grand bruit en décidant que la seule différence de catégorie professionnelle ne pouvait en soi justifier une différence de traitement.
L'entretien préalable d'un salarié malade n'a pas, en principe, à être reporté
Un salarié licencié considère que son licenciement était sans cause réelle et sérieuse au motif que son employeur n'a pas appliqué les dispositions de la convention collective nationale de la métallurgie des ingénieurs et cadres. L'article 27 de cette convention prévoit en effet " qu'aucun licenciement, même pour faute grave, ne peut être confirmé sans que l'intéressé ait été, au préalable, mis à même d'être entendu, sur sa demande, par l'employeur ou son représentant responsable ".
Cet automne, 4,7 millions de salariés de très petites entreprises (moins de 11 salariés) seront appelés à voter pour une étiquette syndicale. Les résultats obtenus seront additionnés l'an prochain aux scores des élections d'entreprise pour le cycle 2013-2017, et à ceux des chambres d'agricultures, pour déterminer la représentativité syndicale au niveau national.
Projet de loi Travail : les avocats contestent l'assistance des délégués syndicaux par les experts-comptables
Le Conseil national des barreaux (CNB) a saisi le gouvernement sur l'article 11 du projet de loi Travail qui prévoit qu'un expert-comptable peut être mandaté pour assister les délégués syndicaux dans la négociation d'un accord de préservation ou de développement de l'emploi par le comité d'entreprise ou, à défaut, par les délégués syndicaux ou les représentants élus mandatés.
Inaptitude au travail : précisions sur le reclassement en dehors de l'entreprise
La recherche d’un reclassement à l’égard d’un salarié déclaré inapte doit être effectuée non seulement au sein de l’entreprise où il travaille mais également dans l’ensemble des structures liées à l’entreprise par la possible permutation de tout ou partie du personnel (arrêt du 15 février 2011). A défaut, la recherche de reclassement n’est pas considérée comme précise, individualisée, sérieuse et loyale.
Clause de non-concurrence : l'absence de contrepartie financière ne cause pas nécessairement un préjudice au salarié
La Cour de cassation confirme le principe qu'elle a adopté dans son arrêt du 13 avril dernier. Elle remet en cause sa jurisprudence sur les manquements de l’employeur à ses obligations qui causent nécessairement un préjudice au salarié. En voici deux nouvelles illustrations.
Exit le marché caché ! A l’heure des réseaux sociaux et d’Internet, les offres d’emploi s’affichent. 87% des embauches de cadres ont donné lieu à la publication d’une annonce, en 2015, contre 85%, en 2014 et 82% en 2013, selon la 8ème édition de l’’enquête "Sourcing", réalisée par l’Apec auprès de 1400 entreprises ayant recruté au moins un cadre entre janvier 2015 et février 2016. Le marché caché (réseau de relations, cooptation, chasse…) ne représente plus que 4% des opportunités d’emploi cadre, en baisse d’un point par rapport à 2014.