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Avantages individuels acquis et structure de la rémunération : la Cour de cassation affine sa jurisprudence

Après avoir jugé que la structure de la rémunération résultant d'un accord collectif dénoncé constitue un avantage individuel acquis que l'employeur ne peut modifier sans l'accord du salarié, la Cour de cassation précise aujourd'hui qu'un engagement unilatéral de l'employeur contraire à ce principe ne peut avoir force obligatoire.

La Cour de cassation a jugé dans un arrêt du 1er juillet 2008 que la structure de la rémunération résultant d'un accord collectif dénoncé constitue, à l'expiration du délai de survie, un avantage individuel acquis qui est incorporé au contrat de travail des salariés employés par l'entreprise à la date de la dénonciation, l'employeur ne pouvant la modifier sans l'accord de chacun de ces salariés, quand bien même il estimerait les nouvelles modalités de rémunération plus favorables aux intéressés (

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Epargne salariale : à quelles entreprises s'applique le forfait social de 8 % ?

L'instruction interministérielle du 18 février 2016 sur l'épargne salariale clarifie les conditions d'application du forfait social à taux réduit pour les entreprises de moins de 50 salariés qui mettent en place un accord de participation ou d'intéressement. Il ne peut s'appliquer qu'à un seul accord dans l'entreprise et les accords antérieurs au 7 août 2015 ne sont pas concernés.

Afin d'inciter les entreprises de moins de 50 salariés à mettre en place un dispositif d'épargne salariale, la loi Macron a fixé un un taux de forfait social réduit. Ainsi, depuis le 1er janvier 2016 les entreprises de moins de 50 salariés qui mettent en place volontairement un accord de participation ou d'intéressement peuvent bénéficier du forfait social de 8 % (au lieu de 20 %) pour les sommes versées au titre de l'un de ses dispositifs à compter de cette date (article L. 137-16 du code de la sécurité sociale).

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Licenciements économiques : l'analyse des experts des comités d'entreprise

L'avant projet de loi Travail modifie la définition du licenciement pour motif économique. La rédaction actuelle de cette partie du texte est critiquée par toutes les organisations syndicales. Mais qu'en pensent les experts-comptables ? Leurs réponses glanées lors du salonsCE de Lyon, vendredi 4 mars.

Didier Rostaing, dont la société d'expertise comptable est basée à Montbéliard (Doubs), travaille à la fois pour les comités d'entreprise et pour les entreprises, surtout des PME. Il dit ne pas comprendre la levée de boucliers suscitée par la partie du projet travail concernant les licenciements économiques, ni d'ailleurs la stratégie du gouvernement à ce sujet (lire notre encadré).

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Du "Safe Harbor" à l’"UE-US Privacy Shield"

La Commission européenne et les États-Unis ont convenu d'un nouveau cadre pour les transferts transatlantiques de données, l' "UE Privacy Shield", en lieu et place du "Safe Harbor".

Le cadre était attendu depuis l’annulation du Safe Harbor par la Cour de justice de l'UE (CJUE) dans son arrêt du 6 octobre 2015, qui avait créé un vide juridique important en matière de transfert des données (voir notre

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En cas de faute lourde, les congés du salarié doivent désormais être payés

Le Conseil constitutionnel a censuré mercredi la disposition du code du travail qui prive le salarié auteur d'une faute lourde du versement de son indemnité compensatrice de congés payés. Cette décision s'applique immédiatement et aux contentieux en cours.

Le juge constitutionnel n'en finit pas de surprendre. Après avoir déclaré en novembre 2015 non conforme à la Constitution la règle légale qui met à la charge de l'employeur les frais d'expertise du CHSCT, c'est aujourd'hui le régime de sanctions en cas de faute lourde du salarié que les Sages mettent en cause. Et ce, pour un motif totalement étranger à celui qui a initialement justifié leur saisine !

A la une (brève)

Conserver une bouteille de vin au travail n'est pas une faute !

Le seul fait de détenir une bouteille de vin sur son lieu de travail ne peut constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement, estime la Cour de cassation, dès lors que parmi les infractions au règlement intérieur reprochées aux salariés, seule était établie la conservation de cet alcool dans les locaux de l’entreprise. En effet, soulignent les juges, la consommation d’alcool à l’extérieur de l’entreprise n’est pas prohibée.

A la une (brève)

Plan de formation : prise en charge de la rémunération des stagiaires dans les entreprises de moins de 10 salariés

La loi croissance et activité du 6 août 2015 prévoit qu'un décret précisera "les modalités de prise en charge par les organismes collecteurs paritaires agréés de la rémunération des salariés en formation dans le cadre du plan de formation des entreprises de moins de dix salariés". Le décret vient d'être publié.

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Le bulletin de paie clarifié est lancé

Un décret et un arrêté du 25 février 2016 modifient les mentions du bulletin de paie et leur libellé. Ce nouveau modèle s'appliquera aux entreprises de 300 salariés et plus à compter du 1er janvier 2017, avant d'être élargi à toutes les entreprises le 1er janvier 2018. En attendant, 10 entreprises pilotes vont le déployer et un bilan sera effectué en septembre.

Rendre le bulletin de paie plus lisible et intelligible, tel est l'objectif visé par le bulletin de paie clarifié dont le déploiement progressif est rendu possible par un décret et un arrêté du 25 février 2016.

De nouvelles mentions sur le bulletin de paie

Le décret modifie l'article R. 3243-1 du code du travail qui détaille les mentions du bulletin de paie :

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Cession d'entreprise : le projet de loi Travail autorise des licenciements préalables dans le cadre du PSE

L'avant-projet de loi Travail modifie les règles applicables aux licenciements en cas de transfert d'un établissement. La jurisprudence est actuellement très stricte sur les licenciements qui interviennent en amont car ils ne doivent pas viser à contourner la règle de transfert des contrats de travail au repreneur. Le texte assouplit ces possibilités.

L'avant-projet de loi Travail qui sera présenté en Conseil des ministres le 9 mars prochain contient un certain nombre de mesures dont certaines ont, pour l'heure, été peu évoquées. C'est le cas de l'article 41 qui modifie les règles de licenciement et de transfert des contrats de travail en cas de transfert d'entreprise (article L.1224-1 du code du travail).

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Entretien professionnel, la date butoir approche

Avant le 8 mars 2016, tous les salariés déjà en poste dans les entreprises le 7 mars 2014 devront avoir bénéficié de leur premier entretien professionnel. A défaut de respecter la loi, les employeurs s'exposent à des sanctions, mais pas dans l'immédiat.

L'entretien professionnel est obligatoire dans toutes les entreprises depuis le 7 mars 2014 (article L.