Social

Site: 
Code VP: 
ACTUEL_EC_SOCIAL
Poids: 
0
Libellé: 
Home
Label du produit: 
Social
Menu - Groupes de thèmes: 
Liste des métiers: 
A la une

La baisse des cotisations familiales sur les salaires jusqu'à 3,5 Smic est reportée au 1er avril 2016

Michel Sapin, le ministre des finances, a annoncé hier matin le report de la baisse des cotisations familiales de 1,6 à 3,5 Smic du 1er janvier au 1er avril 2016.

C'était l'une des promesses de la deuxième étape du Pacte de responsabilité pour 2016 ; elle avait été annoncée lors des discussions de la loi de financement rectificatif de la sécurité sociale adoptée l'été dernier. La poursuite de l'allégement des charges patronales devait se poursuivre dès le 1er janvier 2016. La baisse des cotisations familiales de 1,8 point pour les salaires jusqu'à 1,6 Smic devait en effet être étendue à compter de cette date aux salaires de 1,6 à 3,5 Smic. Les entreprises devront attendre 3 mois supplémentaires pour l'appliquer.

A la une

Simplification du bulletin de paie : ça se complique

Prélèvement à la source de l’IR, intégration obligatoire des allégements de cotisations sur les bulletins, regroupement des lignes de cotisation par risque couvert… Plusieurs projets veulent modifier la fiche de paie. Pas sûr qu’ils aboutissent à un allègement pour les entreprises.

"Face à la perspective de la mise en œuvre de la retenue à la source de l’impôt sur le revenu, l’UNAPL [Union nationale des professions libérales] a exprimé sa perplexité sur la réelle volonté du gouvernement d’aller vers une simplification".

A la une

Le temps de trajet du salarié itinérant doit être rémunéré

Pour les salariés qui n'ont pas de lieu de travail fixe ou habituel, les temps de déplacements quotidiens domicile-premier client et dernier client-domicile constituent du temps de travail. C'est ce que vient de décider la Cour de justice de l'Union européenne.

Saisie d'un renvoi préjudiciel par le juge espagnol, mécanisme qui permet de confronter le droit national au droit européen, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a clarifié jeudi dernier la situation des travailleurs itinérants. La règle énoncée au Luxembourg devrait avoir des incidences en droit français.

A la une

Les frais d'entreprise sont exclus de l'assiette des cotisations sous conditions

La Cour de cassation confirme que les frais d'entreprise sont exclus de l'assiette des cotisations. Mais encore faut-il que l'employeur puisse rapporter la preuve que les dépenses ont été exposées dans l'intérêt de l'entreprise et en dehors de l'exercice normal de l'activité du salarié.

Un employeur peut être amené à rembourser des dépenses engagées par le salarié, ou à mettre à sa disposition des biens ou services, sans qu'il s'agisse pour autant d'un élément de rémunération, d'un avantage en nature ou d'une indemnisation de frais professionnels. Ces sommes, biens ou services ainsi attribués sont appelés frais d'entreprise et correspondent à la prise en charge de frais relevant de l'activité de l'entreprise et non de frais liés à l'exercice normal de la profession du salarié.

A la une

L'entreprise qui ne peut justifier une absence de promotion au statut cadre commet une discrimination

La cour d'appel de Paris condamne Air France à payer près de 160 000€ à un salarié victime d'une discrimination. L'entreprise n'a pas été en mesure de justifier objectivement pourquoi cet homme d'origine étrangère, également élu du personnel, n'a pas été promu cadre, contrairement à ses collègues, alors que son poste correspondait à une mission d'encadrement.

Un salarié d'Air France, dont le nom souligne l'origine étrangère et qui a aussi été élu du personnel (CHSCT), soutenait jusqu'ici en vain, devant les prud'hommes puis en appel, avoir fait l'objet d'une discrimination de la part d'Air France en raison de son origine ethnique et/ou de son engagement syndical : il effectuait un travail de cadre mais n'a jamais obtenu ce statut, contrairement à ses collègues.

A la une

Le coût de l'absentéisme pourrait atteindre 60 milliards d'euros

Pour la 7e année consécutive, le cabinet Alma consulting group publie son baromètre de l'absentéisme. Cette année, pour affiner son évaluation de l'impact financier réel de l'absentéisme sur la performance économique et sociale de l'entreprise, les coûts directs et indirects liés à l'absence ont été chiffrés.

Le nombre de jours d'absence des salariés du secteur privé est reparti à la hausse en 2014. Les cabinet Alma consulting group (*) constate, qu'après un léger tassement en 2013,le nombre jours d'absence en 2014 reste élevé et se traduit par un allongement de la durée des absences. Il se situe à environ 16,7 jours d'absence par salarié et par an (15,6 jours en 2013) et le taux d'absentéisme national atteint 4,59 %.

A la une

Rapport Combrexelle : des règles du jeu plus claires entre accord d'entreprise et accord de branche

"Il existe déjà de larges marges de manoeuvre ouvertes à la négociation mais elles sont sous-utilisées". Fort de ce constat, Jean-Denis Combrexelle formule dans son rapport 44 propositions pour clarifier les règles existantes et doper la négociation de branche et d'entreprise. Pas un bouleversement, plutôt une mise en ordre et en perspective des possibilités existantes.

Rarement un rapport sur le droit du travail n'a autant été guetté ! L'ancien DGT et actuel président de la section sociale du Conseil d'Etat, Jean-Denis Combrexelle, avait été chargé par le Premier ministre de réfléchir aux leviers pour développer la négociation, tout particulièrement en entreprise. Remis hier à Manuel Valls, le rapport Combrexelle va-t-il réellement bouleverser l'architecture du droit du travail ? Rien n'est moins sûr. Car les principes sur lesquels repose la réforme ne sont guère éloignés du droit existant.

A la une

Sexisme : une notion quasiment inconnue de la jurisprudence

La loi du 17 août 2015 sur le dialogue social introduit dans le code du travail l'interdiction de comportements sexistes. Une notion qui n'est pas étrangère aujourd'hui à la jurisprudence mais qui reste marginale ou secondaire. Panorama des rares décisions sur le sujet.

"Nul ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant". C'est en ces termes que la loi sur le dialogue social du 17 août 2015 introduit la lutte contre le sexisme au travail.

A la une

Le CDI intérimaire fait son entrée dans le code du travail

La loi sur le dialogue social de François Rebsamen publiée cet été inscrit le CDI intérimaire dans le code du travail. Les modalités de conclusion du CDI, et de chacune des missions, sont ainsi précisément définies. L'éventuelle pérennisation de ce dispositif sera décidée en 2018.

La loi sur le dialogue social du 17 août 2015 a consacré la reconnaissance législative du CDI intérimaire créé par un accord du 10 juillet 2013. Une sécurisation juridique qui tombe à pic car des recours sont actuellement en cours contre l'accord, ce qui fragilise le dispositif. C'est l'Ani sur la sécurisation de l'emploi du 11 janvier 2013 qui avait prévu l'ouverture de négociations pour sécuriser le parcours professionnels des salariés intérimaires dans les 6 mois suivant sa signature, permettant à l'intérim d'échapper à la taxation des contrats courts.

Synthèses

Les aides que les entreprises peuvent percevoir si elles recrutent un apprenti

Prime forfaitaire, aide à l'embauche, aide spécifique pour les TPE... les aides à l'embauche pour le contrat d'apprentissage sont nombreuses et diffèrent en fonction de la taille de l'entreprise. Nous les récapitulons en détail.
Aide TPE "jeunes apprentis"

Depuis le 1er juin 2015, les entreprises de moins de 11 salariés qui recrutent un apprenti mineur bénéficient d'une aide de 4 400 € pendant un an.

L'aide forfaitaire est attribuée dans la limite des 12 premiers mois d'exécution du contrat d'apprentissage, à raison de 1 100 € par période de 3 mois.