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A la une

Annoncer au salarié qu'une sanction va être demandée au service RH n'est pas une sanction !

L'entretien au cours duquel le responsable hiérarchique annonce à la salariée qu'il compte demander au service RH de sanctionner les griefs qui lui sont reprochés ne constitue pas en lui-même le prononcé d'une sanction. C'est ce que souligne la Cour de cassation dans un arrêt du 27 mai 2021.

Une salariée est convoquée le 11 avril 2014 à un entretien professionnel par son supérieur hiérarchique. L'entretien est suivi d'un compte rendu établi par ce dernier, listant divers manquements fautifs. Le compte rendu fait également mention de la volonté du supérieur hiérarchique de demander une sanction à l'encontre de la salariée. Cette dernière est convoquée le 15 avril 2014 à un entretien préalable à une mesure disciplinaire, puis est licenciée pour faute grave le 2 mai 2014.

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Télétravail : les risques professionnels devraient s'inviter dans la négociation des accords d'entreprise

Signer des accords de télétravail, c'est bien ; prévenir les risques liés à ce mode de travail, c'est encore mieux. Pour anticiper et combler les lacunes du corpus réglementaire actuel, peu adapté au travail à domicile, la solution passe par la négociation : tout est à écrire par les partenaires sociaux.

En matière de télétravail, il y a eu un avant et un après Covid. Avant la crise sanitaire, les confinements et les mesures de distanciation, le télétravail était accordé à quelques salariés, principalement pour leur permettre de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Mais ces derniers mois, ce sont les employeurs, surtout, qui souhaitent mettre en place le télétravail. Les accords se sont enchaînés, et la tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt. 

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Nouveau régime d'indemnisation maladie des libéraux : le décret est paru

En matière de prestations maladie en espèces, un dispositif commun à certains professionnels libéraux démarre le 1er juillet. Un décret précise que la cotisation s'élève à 0,3 % en régime de croisière. L'indemnité versée, qui démarre le 4ème jour d'arrêt de travail, est égale à la moitié du revenu professionnel.

Notaires, médecins (sauf exceptions), experts-comptables, architectes, chirurgiens-dentistes, etc. Le 1er juillet prochain, de nombreux professionnels libéraux (voir ci-dessous la liste complète) vont être soumis à un régime commun en matière d'indemnités des arrêts de travail.

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Les perspectives du régime des retraites dressées par le COR

Selon les perspectives, publiées jeudi 10 juin, par le Conseil d'orientation des retraites (COR), le régime actuel des retraites va absorber autour de 14% du produit intérieur brut, mais cette part va décroître ensuite, et ce sans nouvelle réforme.

Les projections en matière de retraites, c'est un peu comme les sondages d'opinion : "attention, ce sont des hypothèses, pas des prévisions !", prévient le Conseil d'orientation des retraites (COR), qui a rendu public le jeudi 10 juin son 8e rapport.

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Congés payés : le contrat de travail ne peut pas prévoir la renonciation aux jours de fractionnement

Le droit à des jours de congé supplémentaires naît du seul fait du fractionnement. Le salarié ne peut y renoncer, par avance, dans le contrat de travail, précise la Cour de cassation dans un arrêt du 5 mai 2021.

Il est possible de fractionner une partie des congés payés, à la demande du salarié concerné ou avec son accord. Le fractionnement peut donner lieu à des jours de congés supplémentaires auxquels le salarié peut renoncer. Mais attention, cet accord ne se présume pas et doit résulter d’une renonciation écrite individuelle de chaque salarié. Une clause écrite du contrat de travail peut-elle valoir renonciation individuelle du salarié des jours de fractionnement auxquels il a droit ?

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Les salariés des organisateurs d'évènements ne sont pas concernés par le pass sanitaire

Le pass sanitaire est obligatoire depuis hier pour accéder aux rassemblements de plus de 1 000 personnes. Il ne sera toutefois pas demandé aux salariés, aux organisateurs ou aux professionnels qui se produisent dans ces lieux. S'agissant du passage des frontières, des dérogations sont prévues pour les travailleurs frontaliers et ceux du transport routier.

Encadré par la loi relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire, le pass sanitaire devient obligatoire pour accéder aux rassemblements de plus de 1 000 personnes. Le décret décrivant ses modalités d'utilisation a été publié avant-hier au Journal officiel. Il est entré en vigueur dès ce mercredi 9 juin 2021 et sera valable jusqu'au 30 septembre 2021.  

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Retour au travail : les DRH confrontés au déménagement des salariés

Selon une enquête dévoilée avant-hier par l’ANDRH, plus de la moitié des DRH estiment que la crise a fait évoluer leurs pratiques managériales et 80 % qu’elle engendrera à terme plus de télétravail. Mais dans l’immédiat, les professionnels sont confrontés à des demandes de salariés qui ont déménagé des grandes villes et qui veulent pouvoir adapter leur travail en conséquence. Du jamais vu !

C’est un casse-tête supplémentaire pour les DRH : alors que les entreprises organisent progressivement, à partir d’aujourd’hui, le retour au travail sur site, les professionnels RH pourraient bien être confrontés à des rangs clairsemés.

A la une (brève)

Dématérialisation du taux AT/MP à compter de janvier 2022 : les modalités d'inscription

La Caisse nationale d'assurance maladie rappelle sur son site que la notification dématérialisée du taux de cotisation AT/MP devient obligatoire dès janvier 2022 pour toutes les entreprises qui relèvent du régime général, quel que soit leur effectif, sous peine de pénalités.

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Contestation de l'avis d'inaptitude : la communication des éléments de nature médicale n'a pas d'incidence sur le délai pour agir

Le délai de 15 jours dont bénéficie l'employeur pour contester un avis médical d'inaptitude court à compter de la notification de cet avis. L'action de l'employeur hors de ce délai est irrecevable, peu importe que les éléments de nature médicale justifiant l'avis lui aient été notifiés ou non, indique la Cour de cassation le 2 juin 2021.

Depuis la loi Travail de 2016, c'est le conseil du prud'hommes - et non plus l'inspecteur du travail - qui est compétent pour connaître de la contestation des avis du médecin du travail. L’article L.4624-7 du code du travail permet à l’employeur ou au salarié qui contestent les éléments de nature médicale justifiant les avis émis par le médecin du travail de saisir en référé le conseil de prud'hommes d'une demande de désignation d'un médecin-expert. 

A la une (brève)

La Covid a provoqué une baisse de la masse salariale très variable selon les territoires

Selon les éléments chiffrés présentés avant-hier aux partenaires sociaux, la crise économique liée à la Covid-19 a provoqué en France une baisse de la masse salariale moyenne de 5,6% en moyenne entre mars 2020 et février 2021. Mais ce pourcentage atteint - 12,6% dans les zones d'emploi les plus affectées, les départements les plus touchés étant la Savoie, les Hautes-Alpes et Paris, comme on le voit ci-dessous :