Social

Site: 
Code VP: 
ACTUEL_EC_SOCIAL
Poids: 
0
Libellé: 
Home
Label du produit: 
Social
Menu - Groupes de thèmes: 
Liste des métiers: 
A la une

Des arrêts récents précisent les modalités de requalification de CDD successifs

La Cour de cassation s'est prononcée, tout récemment, sur le délai de prescription applicable à l'action en requalification ainsi que sur les modalités de calcul des rappels de salaire et indemnités dus suite à cette requalification.

La requalification de la relation de travail en CDI et ses incidences financières donnent régulièrement lieu à des arrêts de la Cour de cassation. 

A la une

[Infographie] En un an, comment ont évolué les conditions de travail des télétravailleurs ?

Un an après sa première consultation menée auprès des télétravailleurs de la crise, l'Anact publie le volume deux. Les résultats montrent que l'activité des salariés fait moins l'objet d'adaptations en 2021 et qu'ils parviennent mieux à articuler leur vie privée et professionnelle. Mais les liens sociaux, en particulier avec leur manager, se distendent.

 

A la une (brève)

La phrase de la semaine

"La fraude ou les abus sont vraisemblablement plus étendus que ne le montrent les chiffres communiqués par le Gouvernement", pointe la Cour des comptes au sujet de l'activité partielle.

A la une

Les propositions de la Défenseure des droits pour renforcer la lutte contre les discriminations au travail

La Défenseure des droits, Claire Hédon, vient de publier sa contribution à la consultation citoyenne sur les discriminations. Harcèlement sexuel, égalité femmes/hommes, effectivité des actions contentieuses, nombre de ses propositions concernent les discriminations au travail.

La Défenseure des droits, Claire Hédon, a remis mardi sa contribution à la consultation citoyenne sur les discriminations lancée en avril dernier par Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, et Marc Fesneau ministre délégué, chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne. Dans sa contribution, Claire Hédon déroule tout un ensemble de propositions pour mieux lutter contre les discriminations au travail. 

1. Renforcer l'égalité femmes/hommes 

A la une

Annoncer au salarié qu'une sanction va être demandée au service RH n'est pas une sanction !

L'entretien au cours duquel le responsable hiérarchique annonce à la salariée qu'il compte demander au service RH de sanctionner les griefs qui lui sont reprochés ne constitue pas en lui-même le prononcé d'une sanction. C'est ce que souligne la Cour de cassation dans un arrêt du 27 mai 2021.

Une salariée est convoquée le 11 avril 2014 à un entretien professionnel par son supérieur hiérarchique. L'entretien est suivi d'un compte rendu établi par ce dernier, listant divers manquements fautifs. Le compte rendu fait également mention de la volonté du supérieur hiérarchique de demander une sanction à l'encontre de la salariée. Cette dernière est convoquée le 15 avril 2014 à un entretien préalable à une mesure disciplinaire, puis est licenciée pour faute grave le 2 mai 2014.

A la une

Télétravail : les risques professionnels devraient s'inviter dans la négociation des accords d'entreprise

Signer des accords de télétravail, c'est bien ; prévenir les risques liés à ce mode de travail, c'est encore mieux. Pour anticiper et combler les lacunes du corpus réglementaire actuel, peu adapté au travail à domicile, la solution passe par la négociation : tout est à écrire par les partenaires sociaux.

En matière de télétravail, il y a eu un avant et un après Covid. Avant la crise sanitaire, les confinements et les mesures de distanciation, le télétravail était accordé à quelques salariés, principalement pour leur permettre de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Mais ces derniers mois, ce sont les employeurs, surtout, qui souhaitent mettre en place le télétravail. Les accords se sont enchaînés, et la tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt. 

A la une

Nouveau régime d'indemnisation maladie des libéraux : le décret est paru

En matière de prestations maladie en espèces, un dispositif commun à certains professionnels libéraux démarre le 1er juillet. Un décret précise que la cotisation s'élève à 0,3 % en régime de croisière. L'indemnité versée, qui démarre le 4ème jour d'arrêt de travail, est égale à la moitié du revenu professionnel.

Notaires, médecins (sauf exceptions), experts-comptables, architectes, chirurgiens-dentistes, etc. Le 1er juillet prochain, de nombreux professionnels libéraux (voir ci-dessous la liste complète) vont être soumis à un régime commun en matière d'indemnités des arrêts de travail.

A la une

Les perspectives du régime des retraites dressées par le COR

Selon les perspectives, publiées jeudi 10 juin, par le Conseil d'orientation des retraites (COR), le régime actuel des retraites va absorber autour de 14% du produit intérieur brut, mais cette part va décroître ensuite, et ce sans nouvelle réforme.

Les projections en matière de retraites, c'est un peu comme les sondages d'opinion : "attention, ce sont des hypothèses, pas des prévisions !", prévient le Conseil d'orientation des retraites (COR), qui a rendu public le jeudi 10 juin son 8e rapport.

A la une

Congés payés : le contrat de travail ne peut pas prévoir la renonciation aux jours de fractionnement

Le droit à des jours de congé supplémentaires naît du seul fait du fractionnement. Le salarié ne peut y renoncer, par avance, dans le contrat de travail, précise la Cour de cassation dans un arrêt du 5 mai 2021.

Il est possible de fractionner une partie des congés payés, à la demande du salarié concerné ou avec son accord. Le fractionnement peut donner lieu à des jours de congés supplémentaires auxquels le salarié peut renoncer. Mais attention, cet accord ne se présume pas et doit résulter d’une renonciation écrite individuelle de chaque salarié. Une clause écrite du contrat de travail peut-elle valoir renonciation individuelle du salarié des jours de fractionnement auxquels il a droit ?

A la une

Les salariés des organisateurs d'évènements ne sont pas concernés par le pass sanitaire

Le pass sanitaire est obligatoire depuis hier pour accéder aux rassemblements de plus de 1 000 personnes. Il ne sera toutefois pas demandé aux salariés, aux organisateurs ou aux professionnels qui se produisent dans ces lieux. S'agissant du passage des frontières, des dérogations sont prévues pour les travailleurs frontaliers et ceux du transport routier.

Encadré par la loi relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire, le pass sanitaire devient obligatoire pour accéder aux rassemblements de plus de 1 000 personnes. Le décret décrivant ses modalités d'utilisation a été publié avant-hier au Journal officiel. Il est entré en vigueur dès ce mercredi 9 juin 2021 et sera valable jusqu'au 30 septembre 2021.