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Parlez de votre activité de façon vendeuse !

Face à la similitude de leurs offres, les cabinets comptables gagnent à personnaliser leur argumentaire, à l’humaniser et à se différencier par leur valeur intrinsèque. A mots choisis. Témoignages et conseils.

Discours conservateur, absence de narration… C’est ainsi que l’institut d’études Xerfi qualifie de manière générale la communication corporate des cabinets comptables, au terme d’une étude de 2023 analysant la démarche de 60 d’entre eux. Un phénomène qui tend cependant à évoluer, précise Xerfi, tant les cabinets doivent tenir un discours attractif pour recruter et bâtir leur marque employeur. Vis-à-vis des prospects et clients, les exigences sont les mêmes : se différencier et attirer, en restant crédibles et professionnels.

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"La médiation permet de gagner du temps, d’économiser de l’énergie et de l’argent"

Daniel Rota, avocat associé au sein du Cabinet Fidal Avocats et médiateur au centre de médiation et d’arbitrage de Paris (CMAP), association créée en 1995, explique comment la médiation peut permettre de désamorcer un conflit entre associés au sein du cabinet comptable.
Quels sont les motifs classiques de conflits entre associés d’une même entreprise ?
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"Face aux tentatives d’intrusion, il faut adopter les bons réflexes"

Christophe Sauthon a rejoint le cabinet d’audit et de conseil Nexia S&A en début d’année, en tant que directeur associé en charge du conseil en transformation. Il est également DPO (*) et revient sur les enjeux de la gestion des données.
Comment est né le poste de DPO chez Nexia ?
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"Les cabinets comptables sont toujours un peu en sous-effectif"

Recherche de profils opérationnels et expérimentés, structuration de la prime de bilan, nécessité de donner des perspectives d'évolution pour fidéliser... Pierre Joubert des Ouches, consultant exécutif chez Fed finance, livre son analyse du marché de l'emploi comptable et des politiques d'attractivité et de fidélisation des cabinets.
Comment se porte le marché de l’emploi dans la profession comptable en ce second semestre 2024 ?

Après un été plus calme que les années précédentes, les recrutements reprennent en septembre. Si certains cabinets ont déjà staffé leurs équipes, d'autres cabinets ont encore des besoins. Et puis on se projette déjà sur la période fiscale pour prendre un peu d’avance. 

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L'affaire entre Christian Latouche et l'ex-H3C va devoir avancer d'abord sans la justice européenne

La Cour de justice de l'Union européenne juge qu'elle ne peut pas répondre - pour l'instant - à la question de savoir si le droit français qui interdit au commissaire aux comptes de façon quasi absolue d'exercer des activités commerciales respecte le droit de l'Union européenne. La raison : la formation restreinte de l'ex-H3C n'est pas compétente pour lui demander son interprétation.

Les activités commerciales vont-elles être davantage permises aux commissaires aux comptes voire aux experts-comptables ? Telle est l'une des questions majeures posées par le contentieux entre Christian Latouche et l'ex-H3C — via sa formation qui statue sur les cas individuels.

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Attribution d'actions gratuites : en cas de réintégration dans l'assiette des cotisations sociales, l'avantage est évalué au terme de la période d'acquisition

Lorsque l'attribution d'actions gratuites donne lieu à réintégration dans l'assiette des cotisations sociales, il convient d'évaluer l'avantage procuré par l'attribution gratuite d'actions. Mais selon quelles modalités ? C'est à cette question que répond la Cour de cassation dans un arrêt du 5 septembre dernier.

Dès lors que les conditions édictées aux articles L.225-197-1 à L.225-197-6 du code de commerce sont respectées, le régime social des actions gratuites peut être attractif.

Ainsi, le gain lié à l'attribution des actions peut être exclu de l'assiette des cotisations de sécurité sociale et des prélèvements alignés. Cette exonération bénéficie tant aux salariés qu'aux mandataires sociaux lorsque deux conditions sont réunies :

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Vers une limitation dans le temps des régimes d'imposition de la micro-entreprise ?

Une proposition de loi, déposée le 17 septembre à l'Assemblée nationale, prévoit de limiter le bénéfice des régimes "micro‑social" et "micro-fiscal" aux deux premières années d’activité de l'entrepreneur.

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"Les hausses d’impôts ne règleraient pas le problème du déficit public", selon la CPME

Suite aux annonces du nouveau gouvernement, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a rappelé que la France, avec 43,2 % du PIB, était "championne d’Europe des prélèvements obligatoires". "Imaginer que des hausses d’impôts régleraient le problème serait une profonde erreur. Il n’y a pas d’autre issue que de réduire massivement les dépenses publiques.

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Un statut de lanceur d'alerte pour les personnes morales ?

La Défenseure des droits a publié, le 25 septembre, son premier rapport biannuel sur la protection des lanceurs d’alerte en France sur la période 2022-2023. Elle recommande, notamment, au gouvernement de "garantir pour les personnes morales un régime de protection en tant que lanceur d’alerte".

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CSP : peut-on informer le salarié sur le motif de rupture par un compte-rendu de réunion de CSE ?

L’employeur ne satisfait pas à l’obligation d’informer le salarié adhérant au CSP sur le motif économique du licenciement en lui transmettant un courrier électronique comportant en pièce attachée le compte-rendu de la réunion avec les représentants du personnel relative au licenciement envisagé, si celui-ci n’énonce pas l’incidence des difficultés économiques invoquées sur l’emploi de l’intéressé.

La rupture du contrat de travail par adhésion du salarié au contrat de sécurisation professionnelle (CSP) doit reposer sur un motif économique réel et sérieux, au sens de l’article L 1233-3 du Code du travail. La Cour de cassation exige donc de l’employeur qu’il remette au salarié, avant son acceptation du CSP, un écrit l’informant des motifs de la rupture (Cassation n° 08-43.137).