Actuel EC

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Hausse des prix de l'électricité à compter du 1er février pour les petites entreprises

Les factures des professionnels augmentent entre 5,2 % et 8 % selon les contrats. Nous faisons le point sur les changements applicables dès d'aujourd'hui.

C'est la mauvaise nouvelle de ce début d'année. Les tarifs réglementés de vente d'électricité (TRVE *) TTC augmentent de nouveau à compter du 1er février 2024.

A la une (brève)

Digitalisation des assemblées générales : où en sont les entreprises ?

D'après une enquête de Wolters Kluwer réalisée auprès de plus d'une centaine d'organisations non cotées (*), 89% des répondants utilisent les e-mails pour l'organisation de leurs assemblées générales. 67% ont recours aux plateformes de visioconférence (Microsoft Teams, Zoom, Google Meet...).

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Comptes courants d’associés : taux maximal d’intérêts déductibles

Pour les entreprises qui clôturent un exercice de douze mois le 31 décembre 2023, le taux maximal d’intérêts déductibles s’élève à 5,57 %.

Les intérêts servis aux associés à raison des sommes qu’ils mettent à disposition de la société en sus de leur part du capital sont déductibles des résultats imposables dans la limite de la moyenne des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit, pour des prêts à taux variable aux entreprises, d’une durée initiale supérieure à deux ans.

A la une (brève)

Baisse marquée des créations d'entreprises classiques en décembre

Selon les derniers chiffres de l'Insee, 33 313 nouvelles entreprises classiques (hors micro-entrepreneurs) ont vu le jour en décembre 2023, soit une baisse de 4,1 % par rapport au mois de novembre. Les immatriculations de micro-entreprises sont stables (57 899 sur un mois). Au total, 91 211 entreprises ont été créées en décembre, soit une diminution de 1,6 % par rapport au mois précédent.

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Calcul de la participation : l'interdiction de contester le bénéfice net certifié n'est pas inconstitutionnelle

L'article L. 3326-1 du code du travail ne méconnaît pas la Constitution en ce qu'il interdit de remettre en cause le bénéfice net d'une entreprise (qui sert de base au calcul de la participation versée aux salariés) après l'attestation du commissaire aux comptes ou de l'inspecteur des impôts, même en cas de fraude.

Le bénéfice net fiscal de l'entreprise constitue la base de calcul de la réserve spéciale de participation (RSP). Comme les capitaux propres, il ressort d'une attestation établie par l'inspecteur des impôts ou le commissaire aux comptes (C. trav., art. L. 3326-1, al. 1er).

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[Loi de finances 2024] Pilier 2 : transposition de la directive relative à l’imposition minimale des groupes multinationaux

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. L’article 33 transpose en droit interne la directive (UE) 2022/2523 du 14 décembre 2022, dite « directive Pilier 2 », relative à l’imposition minimale de 15 % des groupes multinationaux.

La directive (UE) 2022/2523 du 15 décembre 2022 visant à assurer un niveau minimum d’imposition mondial de 15 % pour les groupes d’entreprises multinationales et les groupes nationaux de grande envergure, dite « Pilier 2 », est transposée en droit interne. Un impôt national complémentaire, distinct de l’impôt sur les sociétés et non déductible de ce dernier, est instauré pour les groupes réalisant un chiffre d’affaires annuel consolidé supérieur ou égal à 750 M€ au cours d’au moins deux des quatre exercices précédents.

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[Loi de finances 2024] Fraude fiscale aggravée : création d’une peine complémentaire de privation des droits à réductions et crédits d’impôt

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. Toute personne reconnue d’un délit de fraude fiscale aggravée, du recel de ce délit ou de son blanchiment peut être privée, à titre de peine complémentaire, du droit à l’octroi de réductions et crédits d’impôt sur le revenu ou d’imposition sur la fortune immobilière, pour une durée ne pouvant excéder 3 ans.

Toute personne qui s’est frauduleusement soustraite ou a tenté de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement de ses impôts est passible d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l’infraction (CGI art. 1741). En cas de fraude fiscale aggravée, les peines sont portées à 7 ans d’emprisonnement et à 3 M€ pour l’amende, avec la possibilité de prévoir notamment des peines complémentaires de privation des droits civiques, civils et de famille (CGI art. 1741, 2e à 8e al.). 

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[Loi de finances 2024] Renforcement du contrôle des prix de transfert des multinationales

L’article 116 comporte plusieurs mesures issues du plan de lutte contre la fraude fiscale, sociale et douanière, visant à renforcer l'arsenal législatif de lutte contre la manipulation des prix de transfert. Il tire, par ailleurs, les conséquences de l’actualisation des instructions formulées par l’OCDE en matière de contrôle des actifs incorporels difficiles à évaluer.

Les grandes entreprises doivent élaborer une documentation qui permet de justifier les politiques de prix de transfert mises en œuvre au sein du groupe auquel elles appartiennent et la tenir à disposition de l’administration. 

Sont soumises à l'obligation documentaire en matière de prix de transfert les entreprises établies en France qui satisfont à l’une des conditions suivantes : 

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Salarié protégé : quand les accusations de délit à l'encontre d'un supérieur ne sont pas étayées

Un salarié protégé dénonçant de bonne foi un délit ou un crime ne peut pas être licencié pour ce motif, mais le Conseil d'Etat considère qu'il n'est pas de bonne foi s'il accuse un supérieur hiérarchique de pratiques illégales sans apporter d'éléments factuels.

Le code du travail accorde depuis 2013 une protection au salarié dénonçant de bonne foi des faits constitutifs d’un délit ou d’un crime dont il aurait eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions.

Paroles de

"On est revenu à un niveau normal autour de 10% de turnover"

Politique de fidélisation des collaborateurs, intérêt de la réglementation de l'expert-comptable, perspectives d'évolution du cabinet, préparation à la facture électronique... Antoine de Riedmatten, président du directoire d'In Extenso, répond à nos questions dans cette interview.
In Extenso a réalisé un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros sur l'exercice clos au 30 juin 2022. Quel est celui enregistré sur l'exercice clos au 30 juin 2023 ?

Au 30 juin 2023, c'est 540 millions d'euros de chiffre d'affaires pour le groupe.

Donc une croissance de 8%...

Croissance de 8 % qui se répartit en gros pour moitié en croissance interne et pour moitié en croissance externe.