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[Loi de finances 2024] Aménagement de la suppression de la CVAE

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. Alors que la suppression de la CVAE était programmée pour 2024, l’article 79 de la loi de finances pour 2024 reporte cette suppression en 2027 et diminue progressivement son taux d'un quart par an jusqu'en 2026.

La suppression progressive de la CVAE a été amorcée par la loi de finances pour 2021 qui a réduit son taux d’imposition de moitié en le ramenant 1,50 % à 0,75 % (loi 2020-1721 du 29 déc. 2020 art. 8). Cette initiative s’est poursuivie en 2023 avec l’article 55 de la loi de finances pour 2023 qui a acté de la suppression totale de la taxe en 2024 après une nouvelle division par deux de son taux en 2023 le fixant à 0,375 % pour les entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur à 50 000 000 € (Loi 2022-1726 du 30 déc. 2022 art. 55). 

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La définition du montant net social est codifiée

La simplification du calcul du montant net social, annoncée par le Bulletin officiel de la sécurité sociale, est entérinée par décret. En outre, la liste des informations dont le libellé, l'ordonnancement et le regroupement doivent être conformes au modèle officiel de bulletin de paie s'enrichit.

Le 14 novembre 2023, le Bulletin officiel de la sécurité sociale (Boss) opérait un changement de doctrine en modifiant les modalités du calcul du montant net social dont l'affichage est obligatoire sur tous les bulletins de paie depuis le 1er juillet 2023. 

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Jérôme Fournel passe de la DGFIP au cabinet ministériel de Le Maire

Jérôme Fournel a démissionné de ses fonctions de directeur général des finances publiques et a été nommé directeur de cabinet de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, à compter du 12 janvier.

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"Pour se diversifier, il faut bien s’entourer et être orienté business"

En trois ans, le cabinet comptable alsacien Akonéo est passé de 4 collaborateurs à 20, avec 3 associés et une nouvelle activité d’incubateur d’entreprises. Les explications de Mickaël Guarinos et Myriame Honnay, associés fondateurs d’Akonéo Incubateur.
Vous avez créé en 2020 une entité «incubateur» qui compte aujourd’hui 7 personnes et  pèse un tiers de l’activité de votre groupe. Comment est née cette diversification ?
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L’employeur ne peut pas s’exonérer de sa responsabilité en déléguant la sécurité à un tiers

Dans une affaire relative à un accident mortel intervenu lors du tournage d’une émission télévisée, la Cour de cassation retient la faute inexcusable de l’employeur et énonce que celui-ci ne peut s’affranchir de son obligation de sécurité par la conclusion de contrat prévoyant qu’un tiers assurera cette sécurité.

L’employeur ne peut pas s’affranchir de son obligation de sécurité par la conclusion d’un contrat prévoyant qu’un tiers assurera cette sécurité, précise la Cour de cassation dans un litige relatif à une faute inexcusable de l’employeur. En l’espèce, les ayants droit d’un salarié décédé dans un accident d’hélicoptère lors du tournage d’une émission de télévision ont saisi la juridiction de sécurité sociale en vue de faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur.

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[Loi de finances 2024] Création des jeunes entreprises de croissance et suppression de l’exonération des bénéfices des JEI

Suite de notre série consacrée à la loi de finances pour 2024. L’article 44 crée, à compter du 1er janvier 2024, une nouvelle catégorie d’entreprise dénommée « jeune entreprise de croissance ». Parallèlement, l’article 69 supprime l’exonération d’impôt sur les bénéfices dont peuvent bénéficier les jeunes entreprises innovantes, en la réservant aux entreprises créées jusqu’au 31 décembre 2023.

Le statut de jeune entreprise innovante (JEI) qui ouvre droit à des avantages fiscaux est accordé aux PME, créées depuis moins de 8 ans.

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Fiscalité des associés de sociétés d’exercice libéral : ce qui change depuis le 1er janvier 2024

Les rémunérations techniques des associés de SEL doivent, en principe, être imposées à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux, et non plus dans celle des traitements et salaires. Cependant, cette dernière catégorie continue de s'appliquer dans certains cas. Nous faisons le point.

A nouvelle année, nouveau statut fiscal pour les associés de sociétés d'exercice libéral (SEL). A compter de l'imposition des revenus de 2024, les rémunérations des associés de SELAFA, SELAS, SELARL et SELCA (*), perçues au titre de leur activité libérale, doivent être imposées à l’impôt sur le revenu, en principe, dans la catégorie des BNC (bénéfices non commerciaux). Peu importe que ces associés soient dirigeants ou non de leur structure. Le critère est l’absence d’un contrat de travail ou d’un lien de subordination entre l'associé et la société. 

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DSN : de nouvelles évolutions à venir en 2024

"Alors que le gouvernement a initié fin 2023 la préparation d’un plan pour la simplification des normes des entreprises et organise une grande consultation publique, Net-entreprises est fier de s’inscrire dans cette dynamique en poursuivant en 2024 son travail au service de toujours plus de simplification administrative pour les entreprises", a déclaré Eric Hayat, président du GIP-MDS, dans un

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L'ESG bien intégré dans les grandes entreprises françaises, selon une étude

75 % des dirigeants français déclarent avoir "pleinement intégré l'ESG dans leurs activités en tant que moyen de création de valeur", selon une étude de KPMG ayant recueilli 1300 réponses en France et dans le monde. Et 76% des CEO français se déclarent prêts à se séparer d’une activité rentable mais non alignée avec leurs objectifs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

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En 2024, le défi de l'attractivité demeure pour de nombreux cabinets d'expertise comptable

Les structures du secteur rencontrent dans l'ensemble encore des difficultés pour recruter et/ou fidéliser les collaborateurs même si des exceptions existent. Voici quelques pistes d'explication.

"Aujourd’hui, dans un cabinet d’expertise comptable, si on prend le parallèle avec le restaurant, on a beaucoup de cuisiniers. Demain, ils vont devoir être serveurs et parler aux clients". Virginie Roitman, présidente de l'Ordre des experts-comptables de Paris Île-de-France, résume ainsi l'un des défis que doivent relever de nombreuses structures du secteur, celui du passage d'une activité basée principalement sur la production — comptable, fiscale et sociale — à un service orienté sur l'accompagnement aux entreprises, par exemple en matière de gestion.