Dans le cadre de l'examen en séance publique du projet de loi de finances pour 2017 qui a débuté hier à l'Assemblée nationale, le rapporteur général Valérie Rabault a de nouveau amendé la mesure prévoyant une baisse progressive du taux d'impôt sur les sociétés à 28% (lire également notre
Fiscalité
"D’après des études de la direction générale du Trésor, le taux implicite d’imposition sur les grandes entreprises diffère selon qu’il s’agit d’une TPE, d’une PME ou d’une grande entreprise. L’écart peut être de l’ordre de 10 points". C’est sur cet argument que la commission des finances de l’Assemblée nationale a chamboulé le projet de loi de finances pour 2017 en matière de taux d’IS. Une des études à laquelle elle se réfère montre même des écarts de plus de 20 points (voir le graphique ci-dessous). Mais elle date de 2011 et a été établie sur la base de données de 2007 !
Le 9 juin 2016, l’administration avait publié une série de mises à jour dans ses commentaires du régime mère-fille et les soumettait à consultation publique. Elle y précisait notamment les contours des clauses anti-abus et de sauvegarde en présence de titres provenant de filiales situées dans un État ou territoire non coopératif (ETNC). La période de consultation publique étant terminée, l’administration publie une nouvelle mise à jour de sa doctrine (ces nouveaux commentaires se substituent à ceux précédemment mis en consultation du 7 juin au 7 juillet 2016).
Un espace participatif sur le projet de prélèvement à la source de l'IR
Que vous soyez employeur, salarié ou travailleur indépendant, vous pouvez livrer au Sénat votre avis concernant le projet de prélèvement à la source de l'IR. Un espace participatif est prévu à cet effet.
Contribution de 3 % : l'exonération des groupes intégrés est inconstitutionnelle
2017, une année pas forcément blanche pour les salariés également associés
Tous les revenus salariaux perçus en 2017 ne bénéficieront pas forcément de l'année fiscale blanche du fait de la mise en place du prélèvement à la souce de l'IR. C'est en tout cas ce que prévoit le projet de loi de finances pour 2017. Dans l'ensemble, seuls les revenus dits non exceptionnels verront leur imposition annuler via le crédit d'impôt de modernisation du recouvrement (CIMR). Rappelons que le calcul du CIMR se présente de la façon suivante dans son schéma général :
L'administration met à jour sa doctrine sur les imprimés fiscaux uniques (IFU) n' 2561, 2561 bis et 2561 ter, concernant notamment les modalités déclaratives des produits de placement à revenu fixe et les opérations réalisés sur les plans d'épargne en actions destinés au financement des petites et moyennes ent
Des professionnels comptables largement opposés au prélèvement à la source de l'IR
Le résultat est sans appel. Sur les 352 professionnels du chiffre ayant répondu à notre sondage en ligne (réalisé en septembre 2016), seul un quart se prononce en faveur du projet de prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu (IR), lequel figure dans le projet de loi de finances pour 2017 dévoilé fin septembre (lire notre article).
Travailleurs indépendants : le sort fiscal probable des revenus perçus en 2017
Le projet de prélèvement à la source de l’IR concerne aussi les travailleurs indépendants. A compter de 2018, leurs revenus (BIC, BNC ou BA) devraient faire l’objet d’un prélèvement par acompte contemporain de l’exercice en cours — à l’exception des auto-entrepreneurs qui sont déjà soumis au système de versement libératoire au fil de l’encaissement des recettes —, comme le confirme le projet de loi de finances (PLF) pour 2017.