Toutes les PME pourraient bénéficier d’un taux d’impôt sur les sociétés (IS) de 28% en 2017. C’est ce que prévoit le projet de loi de finances (PLF) pour 2017, présenté hier matin en conseil des ministres. Ce taux réduit s’appliquerait dans la limite de 75 000 euros de bénéfice (article 6).
Fiscalité
Une facture imprécise peut justifier un droit à déduction de la TVA
En principe, une facture qui ne comporte pas un libellé assez précis pour permettre d’identifier la nature et l’étendue des services et la période au cours de laquelle ils ont été rendus ne peut justifier un droit à déduction.
"Les réformes fiscales lancées en 2015 ont pour principal objectif de stimuler la croissance et se caractérisent par une baisse des impôts sur les revenus du travail et sur les bénéfices des sociétés, estime une étude de l'OCDE.
"On constate une multiplication des opérations de perquisition fiscale"
Le CNLF (Comité national de la lutte contre la fraude) a rappelé les chiffres - en hausse - de l’action répressive de l’administration fiscale. Il a aussi mis l’accent sur deux montages courants que le Trésor estime répréhensible : le « double sandwich irlandais » et un nouveau cas sur le redressement des prix de transfert.
Constatez-vous un durcissement des contrôles de l’administration fiscale ?
PV mobilières : l'abattement de 500000 euros s'applique distinctement pour chaque société cible
Prélèvement à la source de l'IR : un nouveau casse-tête en perspective pour les entreprises
L’alerte a été donnée, début septembre, par l’ANDRH (association nationale des DRH). Benoît Serre, vice-président de l’association et directeur général adjoint en charge des ressources humaines groupe à la Macif, mettait en garde contre les complications potentielles qui pourraient résulter du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu. Celui-ci sera, en effet, prélevé, à partir du 1er janvier 2018, par les employeurs via la déclaration sociale nominative (DSN), sur la base du taux d’imposition calculé et transmis par l’administration fiscale.
IR : la non imputation des déficits en cas de pénalités fiscales est constitutionnelle
Les Sages jugent conforme à la Constitution la non imputation de certains déficits et réductions d'impôt pour l'établissement de l'impôt sur le revenu (IR) en cas d'application de certaines pénalités fiscales (1 de l'article 1731 bis du code général des impôts).
"Pour la première fois, les redressements [fiscaux] dépassent la barre des vingt milliards d’euros en 2015", a proclamé la semaine dernière Bercy (voir le dossier de presse). Précisément, 21,2 milliards d’euros de droits et pénalités ont été redressés, soit près de 10 % de mieux qu’en 2014.
Êtes-vous favorable au prélèvement de l'impôt sur le revenu à la source ?
Êtes-vous pour ou contre le prélèvement de l'impôt sur le revenu à la source ? Donnez votre avis, anonyme, sur ce projet que le gouvernement compte mettre en oeuvre en 2018. Pour ce faire, vous pouvez encore participer à notre sondage en ligne accessible dans la colonne de droite en bas du site actuel-expert-comptable.
Sanctions des avoirs à l'étranger non déclarés : le Conseil constitutionnel sévit, le gouvernement riposte !
L'amende de 5 % du solde créditeur du ou des comptes non déclarés applicable lorsque ce solde est au moins égal à 50 000 € a été jugée contraire au principe de proportionnalité des peines par le Conseil Constitutionnel (voir notre article).