Actuel EC

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Samsung Electronics France condamné à 455 000 € pour des retards de paiement

Samsung Electronics France se voit infliger une amende de 455 000 € pour des retards de paiement. L'affaire se rapporte à des faits commis pendant une période antérieure à la situation d’urgence sanitaire consécutive à l’épidémie de Covid-19.

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Le nombre de défaillances d'entreprises reste faible

En mars 2022, il y a eu 3 549 défaillances d'entreprises, selon les chiffres provisoires de la Banque de France (voir aussi les séries longues ici).

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Le gouvernement étend son soutien aux discothèques

Les discothèques et les bars/retaurants qui proposent d'habitude une activité de danse deviennent éligibles à l'aide renfort au titre du mois de décembre 2021 et/ou janvier 2022 dès lors qu'ils ont perdu 30 % de chiffre d'affaires (contre 50 % précédemment). De plus, la subvention pour décembre 2021 augmente de 50 %.

Fortement touchées par la Covid-19, les discothèques — ainsi que les bars/retaurants qui proposent d'habitude une activité de danse — bénéficient d'une subvention publique spécifique destinée à couvrir une partie de leurs charges.

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Animaux destinés à la consommation humaine : taux de TVA applicable durant le cycle de production agricole

L’administration précise le taux de TVA applicable aux différentes étapes de la chaîne de production agricole dès lors qu’un animal est destiné à la consommation humaine. Elle distingue les ventes entre exploitants agricoles des reventes destinées à la consommation humaine.

Jusqu’en 2021, les produits d'origine agricole, de la pêche, de la pisciculture et de l'aviculture n'ayant subi aucune transformation et normalement destinés à être utilisés dans la préparation des denrées alimentaires étaient soumis, sauf dans l'hypothèse où ils étaient destinés à être consommés en l'état par l'homme, au taux de 10 % sans distinguer selon que les denrées étaient destinées à la consommation humaine ou à la consommation animale.

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Cabinet d’expertise comptable : pourquoi se déclarer entreprise à mission

Nous avons interrogé plusieurs cabinets qui se sont dotés d’une raison d’être et ont adopté les statuts d’une entreprise à mission pour connaître leurs motivations et leurs objectifs.

Pour rappel, la loi Pacte (2019) a introduit la qualité de société à mission qui consiste pour une entreprise à déclarer sa raison d’être ainsi que des objectifs sociaux et environnementaux qu’elle se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité. Les statuts font état de ces engagements et un organisme tiers indépendant en vérifie l’exécution.

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Opposition au contrôle fiscal : la majoration de 100 % est constitutionnelle

L'article L 74 du livre des procédures fiscales prévoit que les bases d'imposition sont évaluées d'office lorsque le contrôle fiscal ne peut avoir lieu du fait du contribuable ou de tiers. La mise en oeuvre de cette procédure entraîne l'application d'une majoration de 100 % aux droits rappelés ou aux créances de nature fiscale qui doivent être restituées à l'Etat (article 1732 du CGI).

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Certaines entreprises peuvent toucher jusqu'à 1300 euros par véhicule de transport routier

Le gouvernement attribue au secteur du transport public routier, ainsi qu'à celui de négoce d'animaux vivants, une aide forfaitaire, par véhicule possédé ou loué. Elle varie entre 300 et 1 300 euros par unité. Les explications en détail.

1 000 euros par autocar, 300 euros par ambulance, 1 300 euros par véhicule tracteur de transport routier de marchandises... Le gouvernement attribue encore une aide exceptionnelle aux entreprises (lire aussi notre article). Cette fois-ci, elle concerne spécifiquement le secteur du transport public routier, ainsi que celui de négoce d'animaux vivants. Objectif : faire face à la hausse du prix des produits pétroliers.

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SBA compta achète un groupe d'expertise comptable

SBA Compta annonce l'acquisition d'un groupe d’expertise comptable dirigé par Thomas Pinault qui comprend les sociétés Sophec (région sud-est), Sodexpert (région sud-est), ECCE (Paris) et Marine Audit (Paris).

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Rachat de titres suivie d’une réduction et d’une augmentation de capital : un cas d’abus de droit

Le Comité de l’abus de droit fiscal considère qu’une opération de rachat de titres suivie d’une réduction de capital non motivée par des pertes et d’une augmentation du capital est constitutive d’un abus de droit. Le gain obtenu ne peut bénéficier du régime des plus-values et doit donc être imposé en tant que revenus de capitaux mobiliers.

Un contribuable décide de faire racheter ses propres titres par la société A. Lors d’une assemblée générale extraordinaire, il est alors décidé de réduire le capital social de la société, cette opération n’étant pas motivée par des pertes. Au cours de cette même assemblée, le capital social de la société est augmenté de même montant. À l’issue de cette double opération, le gain retiré a été imposé en tant que plus-value de cession (CGI art. 112, 6°). Le contribuable a alors bénéficié de l’abattement pour durée de détention de droit commun de 65 % (CGI art.

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Attractivité : ces cabinets d’expertise comptable qui filment leurs collaborateurs

Mettre les projecteurs sur les collaborateurs, c’est ce que font certains experts-comptables en les invitant à évoquer leur expérience, l’intérêt de leur activité et leur quotidien. Objectif : diffuser des vidéos qui attestent de l’attractivité du cabinet en vue de séduire des candidats au recrutement.

Pourquoi diffuser des vidéos de témoignages collaborateurs ? Pour livrer la preuve par l’exemple. "Les cabinets d’expertise comptable qui n’ont pas mis en place un personal branding [ndlr : pratique qui consiste à promouvoir soi-même son image via des techniques marketing] ont besoin de faire parler leur marque. Et derrière la marque, il y a les collaborateurs", explique Grégory Prouvost, expert-comptable dirigeant de Fico, qui se met régulièrement lui-même en scène sur les réseaux sociaux.