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La cotisation au service de santé interentreprises doit uniquement tenir compte du nombre de salariés de l'entreprise

Les services de santé interentreprises (SSTI) ne doivent pas pondérer la cotisation de leurs entreprises adhérentes en se basant sur la masse salariale, a confirmé la Cour de cassation la semaine dernière. Les juges admettent comme seul critère de pondération le nombre de salariés sous suivi médical renforcé. Près de la moitié des SSTI seraient ainsi dans l'illégalité.

Pour la première fois, la chambre sociale de la Cour de cassation a confirmé le mode de calcul de la cotisation des entreprises aux services de santé interentreprises (SSTI). Dans un arrêt rendu le 19 septembre, elle explique que les dépenses globales du service interentreprises doivent tout d'abord être rapportées au nombre total de salariés de l'ensemble des entreprises adhérentes.

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La République en marche veut étendre l'opacité comptable des sociétés

Les députés marcheurs ont adopté plusieurs mesures destinées à développer la confidentialité d’informations comptables clés. Cela pourrait camoufler le chiffre d'affaires des sociétés dites de taille moyenne et augmenter le nombre de petites entreprises qui peuvent restreindre l'accès à leur compte de résultat.

L’affaire est passée comme une lettre  à la Poste. Les députés de la République en marche ont adopté, via un amendement examiné en commission spéciale du projet de loi Pacte, plusieurs mesures destinées à étendre l’opacité comptable des entreprises.

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Fiabilité des comptes publics locaux : il reste à faire !

Dans son dernier rapport, la Cour des comptes dresse un bilan de l'expérimentation de la certification des comptes publics locaux menée en 2017 dans 25 collectivités locales.

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PLF pour 2019 : les mesures qui intéressent les services RH

Le gouvernement a présenté avant-hier, en Conseil des ministres, le projet de loi de finances pour 2019. Il contient des dispositions qui concernent les professionnels RH : prélèvement à la source, révision du dispositif d'activité partielle, zones franches en outre-mer, télédéclaration de la taxe sur les salaires...

Le projet de loi de finances pour 2019 a été adopté avant-hier en Conseil des ministres. Il contient un certain nombre de mesures susceptibles d'intéresser les services RH. Détail de ces dispositions.

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Précisions sur l'abattement de taxes foncières applicable aux boutiques et magasins

Dans ses commentaires au BOFiP, l'administration fiscale précise les locaux éligibles à ce nouvel abattement, ainsi que l'articulation entre cet abattement facultatif et les régimes existants d'exonération de TFPB.

L’article 102 de la loi de finances pour 2018 (L. fin 2018 n° 2017-1837, 30 déc. 2017 : JO, 31 déc.) introduit un nouvel abattement facultatif applicable à la taxe sur les propriétés bâties (TFPB) en faveur de certaines boutiques et magasins et tire les conséquences de cet abattement sur la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom).

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Le PLF pour 2019 prévoit de réformer l’impôt sur les sociétés

Nouveau système de déductibilité des charges financières, possibilité de renoncer à l’option exercée pour l’IS, modification du régime de l’intégration fiscale, lutte contre les montages abusifs principalement fiscaux… Dévoilé hier, le projet de loi de finances pour 2019 contient plusieurs mesures relatives à l’IS. Certaines engagent un peu la France sur la voie d'une éventuelle convergence européenne de l'assiette.

La France n’avait guère le choix que d’aménager son régime d’IS sur plusieurs sujets. Principale raison : la directive européenne destinée à renforcer la lutte contre l’évasion fiscale (directive 2016/1164), dite Atad, doit être transposée au plus tard le 31 décembre 2018.

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Modification des seuils et suppression du forfait social dans les entreprises de moins de 250 salariés : quel impact sur le coût du travail ?

La Direction générale du Trésor a passé au crible trois des mesures du projet de loi Pacte, parmi lesquelles celle sur les seuils sociaux et la suppression du forfait social dans les entreprises de moins de 250 salariés.

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Loi Avenir professionnel : quel fonctionnement pour le nouveau CPF ?

A compter du 1er janvier 2019, le compte personnel de formation (CPF) sera comptabilisé en euros et non plus en heures. Fin des listes de formations éligibles et des accords d'entreprise sur le financement du compte... D’autres nouveautés, prévues par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, viendront modifier le fonctionnement du CPF.
1. Comment le CPF sera-t-il crédité chaque année ?

Le CPF sera comptabilisé en euros à compter du 1er janvier 2019. Le montant des euros acquis chaque année et le plafond total exprimé en euros seront fixés par un décret. Le compte sera crédité de 500 euros par an pour un salarié à temps plein avec un plafond de 5 000 euros. L’alimentation sera renforcée (800 euros plafonnés à 8 000 euros) pour tous les actifs n’ayant pas un niveau V de qualification (CAP, BEP...).