Portail EC

A la une

Refus de modification de contrat pour motif économique : l'employeur peut modifier son projet de réorganisation

Lorsque plus de 10 salariés refusent la modification de leur contrat de travail pour motif économique, l'employeur n'est pas dans l'obligation de les licencier. Il peut décider de n'en licencier que certains en modifiant son projet et éviter ainsi la mise en place d'un PSE. C'est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 24 janvier 2018.

La Cour de cassation vient de répondre à deux questions importantes sur les conséquences du refus de modification du contrat de travail pour motif économique. Dans le cadre d'une réorganisation, lorsque 21 salariés refusent la modification de leur contrat, l'employeur peut-il modifier son projet de réorganisation et décider de n'en licencier que certains ? La réponse est oui. Dans cette hypothèse doit-il mettre en place un PSE ? Non pour la chambre sociale s'il prévoit moins de dix licenciements.

A la une

Nouveaux micro-entrepreneurs : pas d'option à formuler pour le régime réel

Les entrepreneurs soumis de plein droit au régime de la micro-entreprise du fait du relèvement des seuils n’auront pas besoin d’exercer une option spécifique pour rester au régime réel. Le dépôt de leur déclaration de résultats d'ici le 3 mai 2018 suffit.

Le relèvement des seuils du régime de la micro-entreprise change la donne fiscale pour de nombreux entrepreneurs. Depuis le début de l’année, les plafonds de chiffre d'affaires sont passés à 170 000 euros HT pour les activités de vente et à 70 000 euros HT pour les prestations de services. Ainsi, des entreprises, jusqu’alors soumises à un régime réel d’imposition, basculent dans le régime micro-fiscal (BIC ou BNC) pour l’imposition des revenus 2017.

A la une

L'option pour le régime mère-fille est conforme à la directive de 2011

Le Conseil d'Etat juge que les conditions d'option pour le régime mère-fille telles qu'elles résultent de l'article 216 du CGI ne créent pas de différence de traitement selon que les dividendes sont de source française ou européenne.
Une remise en cause du caractère optionnel du régime français d’exonération des dividendes
A la une (brève)

RSM affiche une croissance à deux chiffres

Pour l'exercice clos fin septembre 2017, le réseau a réalisé en France un chiffre d'affaires de 96 millions d'euros, soit une hausse de 17% par rapport à la période précédente. Une progression portée par l'activité de conseil, notamment sur l'audit informatique et la RSE, ainsi que par des opérations de croissance externe telles que l'acquisition du cabinet Fidus.

A la une (brève)

Recueil des normes comptables françaises

Publié par l'autorité des normes comptables, ce recueil "a pour objectif de rassembler, dans un document exhaustif et pratique, l’ensemble des textes comptables généraux.

Chronique

Accompagnons nos cabinets sur le chemin escarpé du conseil !

Thierry Denjean, président de Denjean & Associés, considère que l'expert-comptable doit aller sur le terrain du conseil. Il explique dans cette chronique comment procéder (*).

Il ne faut pas rêver. Nous n’allons pas, demain, nous improviser consultants sur le modèle des grands cabinets de conseil en management tels que Bain, McKinsey ou Accenture… Mais au sein de la profession, nous sommes tous convaincus de la nécessité de faire évoluer notre métier vers les prestations intellectuelles de conseil, en lieu et place de nos activités traditionnelles.

A la une

Les changements définitivement apportés au comité social et économique

Les parlementaires ont, sans doute pour la dernière fois, à nouveau modifié les ordonnances traitant du comité social et économique (CSE), l'instance qui fusionne CE, DP et CHSCT. De la mise en place de l'instance aux expertises en passant par le budget et la formation des élus, tour d'horizon des modifications intervenues, parfois importantes.

Les contours définitifs de la réforme du code du travail sont enfin connus. Si le président Emmanuel Macron a réussi son pari en 2017 de publier ses ordonnances quatre mois à peine après son élection, un peu plus de quatre mois supplémentaires, marqués par la parution d'une sixième ordonnance dite "balai" et la perspective de l'adoption de nombreux amendements par le Parlement, auront néanmoins été nécessaires pour stabiliser ces textes.

A la une

Prélèvement à la source de l’IR : initiation obligatoire à compter de septembre 2018

Les entreprises se feront communiquer les taux de prélèvement si elles déposent la DSN ou la déclaration PASRAU avec les informations requises. Explications de l'administration fiscale.

A compter de septembre 2018, les entreprises – en tant que collecteurs du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu – se prépareront à la réforme prévue pour le 1er janvier 2019. Objectif : obtenir auprès de l’administration fiscale, au plus tard en décembre 2018, les taux de prélèvement applicables aux revenus versés à partir du 1er janvier 2019. Une phase d’initiation obligatoire s’ajoute à la phase de préfiguration volontaire permettant notamment aux employeurs de faire figurer sur les bulletins de salaire des informations relatives à la retenue à la source.

A la une (brève)

RGPD : les entreprises françaises en retard par rapport à leurs voisines européennes

Selon une étude* publiée le 31 janvier par le cabinet EY, seulement 50 % des entreprises françaises sont en cours de mise en conformité avec le RGPD, en retrait par rapport au reste de l’Europe où le taux atteint 60 %. 

A la une (brève)

L'administration détaille le prélèvement à la source de l'IR

L'administration fiscale apporte des précisions sur les personnes tenues d'effectuer la retenue à la source, la phase préparatoire à la mise en oeuvre du prélèvement à la source (PAS), ainsi que sur les modalités d'application du taux du PAS.