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L'avant-projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire crée une autorisation d'absence pour se faire vacciner et de nouveaux motifs de licenciement

L'avant-projet de loi relatif à "l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire", qu'actuEL-RH s'est procuré, précise les modalités d'extension du pass sanitaire et les sanctions encourues par les salariés des établissements concernés. Il prévoit également une obligation vaccinale contre la Covid-19 pour les professionnels de santé. Enfin, le texte crée une autorisation d'absence pour se faire vacciner.

actuEL-RH s'est procuré l'avant-projet de loi relatif à "l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire". Ce texte, soumis au Conseil d'Etat et dont la version définitive sera présentée en Conseil des ministres mercredi, prévoit une obligation vaccinale pour certaines professions, précise les modalités de l'extension du pass sanitaire et crée une autorisation d'absence rémunérée afin de permettre aux salariés de se faire vacciner contre la Covid-19.

► Attention, ce texte peut évoluer à la suite de l'avis du Conseil d'Etat ! 

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Obligation de vigilance et de déclaration de soupçon des Cac : lignes directrices

Le Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C) et Tracfin ont publié de nouvelles lignes directrices sur les obligations des commissaires aux comptes relatives à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

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L'extension du passe sanitaire fait débat

Comment le projet d'élargissement du passe sanitaire, qui soulève de nombreuses critiques sur le plan juridique, sera-t-il apprécié par la CNIL et par le Conseil d'Etat, qui avaient donné leur feu vert à un usage restreint du passe sanitaire ? L'éclairage du juriste Nicolas Hervieu.

Parallèlement à l'obligation vaccinale des personnels soignants qui fera l'objet d'un projet de loi présenté la semaine prochaine en conseil des ministres (1), Emmanuel Macron a annoncé le 12 juillet un élargissement rapide (mardi, le Premier ministre a parlé du 23 juillet) de l'utilisation du passe sanitaire (certification de vaccination ou attestation de non positivité à la Covid-19 que doit présenter une personne dans certains cas, lire ce

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L'activité partielle, couac qui en coûte

Effectif en activité partielle supérieur à celui moyen, usurpation d'identité d'employeurs, taux de prise en charge injustifié, allocation versée à des entreprises en croissance... La Cour des comptes pointe du doigt de nombreuses irrégularités, potentielles ou avérées, en matière d'activité partielle.

C'est l'un des symboles du quoi qu'il en coûte avancé par Emmanuel Macron pour faire face à la crise sanitaire. Près de 34 milliards d'euros d'allocations d'activité partielle ont été versées aux employeurs depuis mars 2020, selon les dernières données de France Stratégie. Une enveloppe colossale qui a probablement évité de nombreux licenciements et la perte de compétences essentielles aux entreprises.

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10 précisions sur les obligations anti-blanchiment des commissaires aux comptes

Vérification de l'identification du client, contrôle des opérations atypiques, actualisation des informations, contenu de la déclaration de soupçon... Le H3C et Tracfin apportent un éclairage sur le dispositif applicable en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Tracfin et le Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C) viennent de publier conjointement de nouvelles lignes directrices en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Ce document - sans valeur juridique contraignante - explicite les textes en vigueur et donne des exemples sur la mise en œuvre des obligations de vigilance et de déclaration des commissaires aux comptes (Cac).

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L'impôt sur la fortune immobilière à la loupe

En 2020, 143 337 foyers fiscaux ont établi une déclaration d'impôt sur la fortune immobilière (IFI), soit une augmentation de 3% en un an, selon des statistiques de la DGFIP. Le montant total d'imposition s'élève à 1,56 milliard d'euros, en hausse de 4,4%. 75% des foyers déclarants ont un patrimoine immobilier imposable compris entre 1,3 et 2,5 millions d'euros.

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Les prêts bonifiés et avances remboursables sont disponibles jusqu’au 31 décembre 2021

Le dispositif de soutien à la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise sanitaire des prêts bonifiés et avances remboursables complétant le PGE est prolongé jusqu'au 31 décembre 2021.

Le dispositif de prêts bonifiés et avances remboursables initialement applicable jusqu’au 30 décembre 2020 est à nouveau prorogé jusqu’au 31 décembre 2021 par un décret du 29 juin 2021. Il est destiné aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) fragilisées par la crise, et n’ayant pas trouvé de solutions de financement auprès de leur partenaire bancaire ou de financeurs privés (PGE par exemple).

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Activité partielle : les propositions chocs de la Cour des comptes

Les magistrats financiers veulent garantir "le versement à bon droit des aides liées à la crise" parmi lesquelles l'activité partielle. Dans un rapport publié hier, ils proposent notamment :

Agenda

Universités d'été de la profession francilienne

L'ordre des experts-comptable de Paris-Ile de France et les compagnies régionales des commissaires aux comptes de Paris, Versailles et Centre organisent leurs universités d'été du 7 au 9 septembre 2021 au Palais des congrès de Paris. Parmi les thèmes abordés : l'examen de conformité fiscale, l'accompagnement des clients dans la sortie de crise avec la nouvelle procédure de traitement des difficultés des entreprises et la transformation des cabinets.

Programme et inscription

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Aides liées à la crise : les nouvelles recommandations comptables

Les exonérations de charges patronales liées à la crise doivent être inscrites au crédit du compte charges de sécurité sociale et de prévoyance, l'aide au paiement de charges sociales en subvention d'exploitation, les prêts participatifs avec soutien de l'Etat en dettes financières (pour les emprunteurs) et l'aide aux coûts fixes en subvention d'exploitation. Telles sont les nouvelles recommandations émises par l'autorité des normes comptables (ANC) pour les comptes en normes françaises.

Exonérations et aide au paiement des charges sociales, aide aux coûts fixes, prêts participatifs avec soutien de l'Etat : quel est le traitement comptable de ces dispositifs liés à la crise sanitaire ?