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Le code du travail est-il adapté à l'essor de l'intelligence artificielle ?

Le code du travail doit-il être modifié afin de tenir compte des enjeux liés à l'introduction de l'intelligence artificielle au travail ? C'est l'une des questions abordées mardi dernier dans le cadre d'une conférence organisée par les ministères de l'économie et du travail en présence de juristes et d'économistes.

Dans le cadre du séminaire sur les politiques de l'emploi, organisé par les ministères de l'économie et du travail mardi 21 mai 2024, juristes et économistes se sont penchés sur l'impact du développement de l'intelligence artificielle sur l'emploi. Parmi les questions abordées, celle de savoir s'il est nécessaire de modifier le code du travail afin de prendre en compte les nouvelles problématiques soulevées par l'IA. Grégoire Loiseau, professeur de droit à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, plaide plutôt pour une adaptation des outils existants. 

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"Visma constitue son offre au fil des rachats de sociétés locales"

Encore peu connu en France, l’éditeur norvégien se positionne sur le marché des logiciels dédiés aux experts-comptables et à leurs clients en menant des opérations de croissance externe. Le point avec Olivier Constant, directeur régional pour le segment Small Business France et Benelux.
Pouvez-vous, tout d’abord, présenter Visma, société d’édition de logiciels, en retraçant rapidement son histoire et en évoquant ses zones d’implantation ?
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Visma acquiert MyCompanyFiles

L'éditeur de logiciels Visma achète MyCompanyFiles, éditeur de logiciels pour les experts-comptables. D'origine norvégienne, Visma avait déjà fait l'acquisition des éditeurs français Inqom, Chaintrust et Teledec (lire aussi notre interview d'un dirigeant de Visma dans cette édition). Avec cette opération, il prévoit d'atteindre un chiffre d’affaires en France de 25 millions d'euros en 2024.

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Inondations dans le Grand Est : l'Urssaf déclenche des aides

Suite aux inondations survenues dans les départements de Moselle et du Bas-Rhin, l'Urssaf active plusieurs aides :

► Les employeurs qui se trouvent dans l'incapacité temporaire de soumettre leurs déclarations en raison des dommages causés par les inondations ne seront pas pénalisés. Les échéances de cotisations pourront également être reportées, avec les pénalités et majorations de retard faisant l'objet d'une remise d'office ;

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Le nombre de défaillances d'entreprises continue d'augmenter en rythme annuel

À fin avril 2024, le nombre provisoire de défaillances cumulé d'entreprises sur les douze derniers mois atteint 59 772, dévoile la Banque de France — il s'élevait à 59 086 à fin mars et à 58 607 à fin février.

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Avertir par téléphone un salarié de son licenciement peut rendre la rupture abusive

Le licenciement annoncé au salarié lors d’une conversation téléphonique, avant l’envoi de sa lettre de licenciement, est verbal et donc sans cause réelle et sérieuse. Peu importe que l’employeur justifie cette démarche par la volonté d’épargner au salarié l’annonce publique de cette rupture.

Après l’avoir convoqué à un entretien préalable en vue de son éventuel licenciement, l’employeur qui décide de licencier un salarié doit lui notifier sa décision par lettre recommandée avec avis de réception. Cette dernière doit comporter l’énoncé du ou des motifs de rupture du contrat de travail (article L 1232-6 du code du travail). Le licenciement verbal, qui par définition n’est pas motivé, est systématiquement jugé sans cause réelle et sérieuse (jurisprudence constante, voir notamment Cassation 23-6-1998 n° 96.41.688).

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L'Ansa prend position sur la majorité requise pour transformer une SAS en SA en présence d’une clause d’inaliénabilité

L’unanimité des associés est-elle exigée pour une SAS dont les statuts comprennent une clause d’inaliénabilité lorsque cette société souhaite être transformée en SA sans reprendre cette clause ? L’Ansa prend position sur ce sujet.

La transformation d’une société par actions simplifiée (SAS) en société anonyme (SA) doit être adoptée par les associés à la majorité fixée par les statuts (C. com. art. L 227-9). L’unanimité est-elle requise lorsque les statuts de la SAS contiennent une clause interdisant temporairement la cession d’actions, comme le permet l’article L 227-13 du Code de commerce ? De telles clauses ne peuvent en effet être adoptées ou modifiées qu’avec le consentement unanime des associés (C. com. art. L 227-19, al. 1).

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"Il est important d’écouter les entrepreneurs en difficulté"

Nouvelle présidente d’Apesa France (aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aiguë), Martine Tibérino-Champ constate une hausse du nombre d’alertes reçues et souligne le rôle clé des experts-comptables auprès des dirigeants en difficulté.
Comment évolue le recours à votre association ?

La situation n’est pas bonne. Si l’on prend les deux années écoulées, nous avons reçu, en 2022, 1972 alertes dont 240 ont été traitées par un numéro vert mis en place avec l’aide d’Harmonie Mutuelle et de CCI France au moment du Covid. Ce numéro vert a cessé de fonctionner en mai 2022. En 2023, nous avons eu 2298 alertes et aujourd’hui (*) nous totalisons déjà 706 alertes depuis le début de l’année.

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Une nouvelle norme IFRS pour certaines filiales

L'IASB (international accounting standard board) vient de publier la norme IFRS 19 Subsidiaries without Public Accountability: Disclosures.

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Les comptes peu fiables du régime général de la sécurité sociale

La Cour des comptes vient de publier le rapport de certification des comptes 2023 du régime général de la sécurité sociale. Résultat, elle prononce une impossibilité de certifier les comptes de la branche famille et ceux de la caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), après avoir refusé de certifier les comptes de l’exercice 2022.