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Pas d'indemnité pour procédure de licenciement irrégulière en cas de prise d'acte

Un salarié qui prend acte de la rupture de son contrat de travail ne peut bénéficier d'indemnités pour procédure de licenciement irrégulière. Et ce, même si, selon le juge, sa prise d'acte produit les effets d'un licenciement.

Dans une procédure de licenciement, si la cause est réelle et sérieuse, mais que la procédure de licenciement n'a pas été observée correctement, le juge peut demander à l'employeur de payer une indemnité au salarié d'au maximum un mois de salaire (article L. 1235-2 du code du travail).

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Les conditions de saisine de l'administration par voie électronique

Un décret du 20 octobre 2016 sur les modalités de saisine de l'administration par voie électronique abroge le précédent décret du 5 novembre 2015 (lire notre article).

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Rôle des OGA en matière de contrôle fiscal : le CSOEC maintient son opposition

Un récent décret a apporté des précisions sur l'examen périodique de sincérité (EPS) que les organismes de gestion agréés doivent réaliser sur les pièces justificatives de leurs adhérents depuis le 1er janvier 2016. Ces derniers seront moins souvent contrôlés lorsqu'il sont assistés par un expert-comptable (3 ans contre 6 ans) (lire notre article).

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Vers un mandat social unique pour les experts-comptables

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 clarifie le recours à un tiers déclarant en matière sociale. Les experts-comptables (notamment) pourraient effectuer l'ensemble des déclarations et des formalités sociales pour le compte de leurs clients, via un mandat unique. Cette mesure a été adoptée hier, en première lecture, par l’Assemblée nationale.

Le tiers de confiance social pourrait bientôt avoir son propre statut. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017 (article 12) encadre le recours à un professionnel mandaté en la matière, à l’instar du tiers de confiance fiscal mis en place en 2010.

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Dernier acompte d’IS pour les grandes entreprises : que prévoit le PLF 2017 ?

Le texte, tel qu'adopté par les députés en première lecture, maintient l’augmentation du "cinquième acompte" de l’impôt sur les sociétés.

Mardi, les députés ont adopté la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2017. Au cours de l’examen du texte, la proposition du gouvernement de relever le dernier acompte versé par les grandes entreprises concernant l’impôt sur les sociétés (IS) a été discutée. Si certains députés ont proposé la suppression du dispositif exposé (article 7 du PLF), leurs amendements ont été rejetés en commission et en plénière. Description de ce qui pourrait évoluer en 2017.

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La Commission européenne dévoile son projet d’harmonisation des bases de l’IS

Une nouvelle version de l’assiette commune consolidée pour l’impôt sur les sociétés (Accis) a été présentée hier par l'exécutif européen. Le dispositif serait obligatoire, en 2019 pour la base commune et en 2021 pour la base consolidée.

C’est un moment important de l’histoire de l’Union européenne. Hier, la Commission européenne a relancé un projet ambitieux avorté il y a cinq ans : l’harmonisation des bases d’imposition des bénéfices des sociétés.

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Un décret ajuste les règles de mesure de la représentativité patronale

La première grande mesure de la représentativité patronale approche. À ce titre, un décret du 20 octobre facilite la reconnaissance de la représentativité d'une organisation patronale issue de la fusion de plusieurs organisations professionnelles d'employeur, ou encore confie aux commissaires aux comptes le soin d'attester de l'effectif des entreprises adhérentes à une organisation patronale.

Un premier décret du 10 juin 2015 relatif à la mise en oeuvre de la réforme de la représentativité patronale a précisé les conditions et modalités selon lesquelles est mesurée l'audience des organisations professionnelles d'employeurs, ainsi que les modalités de candidatures des organisations qui souhaitent voir établie leur représentativité (lire notre article).

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Dépôt de liasse fiscale : comment gérer la fin de la tolérance de 15 jours supplémentaires ?

Les cabinets comptables disposent, en principe, de moins de temps pour envoyer les déclarations de résultat de leurs clients en raison de la disparition du délai supplémentaire de 15 jours. Voici comment ils s’organisent.

La majorité des entreprises calent leur exercice comptable sur l’année civile. Cela concerne 65,3 % de celles soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) et 75,2 % de celles soumises à l’impôt sur le revenu (IR) (voir le tableau ci-dessous). Avec la disparition de la tolérance de 15 jours supplémentaires accordée par l’administration fiscale, ces entreprises disposent donc désormais de quatre mois, après la fin de l’exercice comptable, pour envoyer leur liasse fiscale.

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De moins en moins d'obligations d'affichage dans les entreprises

Deux décrets du 20 octobre 2016 allègent les obligations d'affichage de l'employeur et de transmission de documents à l'inspection du travail. Nous récapitulons les modifications apportés par ces textes réglementaires, qui sont entrés en vigueur hier, en deux tableaux.

Une ordonnance du 26 juin 2014 a simplifié certaines obligations d'affichage de l'entreprise, s'agissant notamment de la prévention des faits de harcèlement et de discrimination ou bien encore en matière de PSE. Deux décrets du 20 octobre 2016, publiés ce week-end au Journal officiel, allongent la liste des domaines qui font l'objet de cette simplification.

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Loi Travail : quelles obligations pour l'entreprise en matière de droit à la déconnexion ?

Chaque semaine, retrouvez notre interview sur une question d'actualité. Au 1er janvier 2017, les entreprises devront engager une négociation concernant le droit à la déconnexion de leurs salariés. Mais que recoupe cette nouvelle obligation de négocier, introduite par la loi Travail ? Éléments de réponse avec Thomas Humbert, avocat associé du cabinet brL Avocats.

Permettre aux salariés de mieux articuler leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Tel est l’objectif de la nouvelle obligation de négocier, introduite par la loi Travail du 8 août 2016 et intégrée au sein de la négociation annuelle sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2017.