Droit à l'oubli en matière fiscale : l'erreur répétée n'est pas pardonnée
Introduit dans un premier temps par la voie prétorienne, le droit à l'oubli en matière fiscale a ensuite été consacré par la loi. C'est ainsi que, par exception au principe d'intangibilité du bilan, l'actif net du premier exercice non prescrit peut être corrigé des omissions ou erreurs entraînant une sous-estimation ou surestimation de l'actif net lorsque celles-ci sont intervenues plus de sept ans avant l'ouverture de cet exercice (CGI, art. 38, 4 bis, al. 2).