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Coronavirus : les entreprises sont-elles prêtes à l’affronter ?

Rappel des règles d’hygiène, limitation voire annulation des déplacements professionnels, télétravail, remise à jour des plans de continuité d’activité… Les DRH sont en première ligne pour faire face à la propagation rapide de cette affection. Tour d’horizon des principales mesures prises dans plusieurs entreprises françaises.

La lutte contre l’épidémie de Coronavirus, appelé désormais Covid-19, s’organise dans les entreprises. Alors que le nombre de personnes infectées en France est passé à 38 cas confirmés le 27 février, contre 18 mercredi, selon le bilan du ministère de la santé, les DRH sont sur le pont pour faire face à la propagation rapide de cette affection.

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Preuve du harcèlement : les faits doivent être appréciés dans leur ensemble

Les juges ne peuvent pas apprécier séparément si chaque élément de fait présenté par le salarié constitue ou non du harcèlement moral. Les juges doivent également constater que tous les faits sont bien justifiés par l'employeur avant de rejeter la demande de dommages intérêts. Une procédure stricte réaffirmée par la Cour de cassation dans deux arrêts rendus le 12 février 2020.

Lorsqu'il s'estime victime de harcèlement moral, le salarié doit fournir des éléments de preuve des faits qu'il invoque comme étant constitutifs de ce harcèlement. Les juges, eux, doivent appréhender ces faits dans leur ensemble afin de rechercher s'ils permettent de présumer l'existence d'un harcèlement. Enfin, l'employeur doit démontrer que ces agissements étaient justifiées par des motifs objectifs étrangers à tout harcèlement (article L.

A la une (brève)

Travailleurs handicapés : montants des aides 2020 pour les entreprises adaptées

Un arrêté du 5 février 2020 fixe les montants des aides financières qui peuvent être attribuées aux entreprises adaptées. L'emploi de travailleurs en situation de handicap par les entreprises adaptées ouvre droit à une aide financière dans la limite de l'enveloppe financière fixée par l'avenant au contrat conclu avec le préfet de région.

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Les observations de la Cour des comptes sur l'Agirc-Arcco et sur Pôle emploi

Des félicitations mêlées de critiques et d'appels à faire mieux : dans son rapport annuel, la Cour des comptes se penche sur la situation du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco en plein débat sur la réforme des retraites, et sur les services numériques de Pôle Emploi.
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Index de l'égalité : "Je m'interdis parfois d'augmenter un salarié pour ne pas creuser les écarts de rémunération"

Au 1er mars 2020, les entreprises dont l'effectif est compris entre 50 et 250 salariés seront obligées de publier leur index de l'égalité professionnelle. Où en sont ces entreprises, à quelques jours de la date fatidique ? Quelles difficultés rencontrent-elles pour calculer leurs indicateurs ? Entretiens avec trois responsables RH de PME.

"C’était plutôt simple. Durant une réunion du CSE, j’ai été chercher la feuille Excel et les données de l’entreprise et on a calculé ça ensemble, en direct". Pour Philippe Besnier, dirigeant du pôle informatique de TGS France comptant une centaine de salariés, l’index de l’égalité professionnelle est loin d’être une révolution. Car même les petites structures sont normalement déjà familières du suivi des données en matière de parité.

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CPF : la Caisse des dépôts prépare l’acte II de la réforme avec les abondements des entreprises

Après une première phase réussie, l’application "mon compte formation" devrait recueillir les abondements des employeurs d’ici à l’été. Objectif ? Permettre aux salariés de suivre des formations plus longues, susceptibles de donner un nouvel élan à leur carrière. Mais les entreprises vont-elles jouer le jeu, en apportant leur écot financier ?

Si trois mois après le lancement de l’application "moncompteformation", les résultats semblent encourageants - 136 000 dossiers de formation ont été validés - il ne s’agit que de l’acte I de la réforme. La Caisse des dépôts prépare actuellement l’acte II avec la possibilité d’intégrer les abondements dans le parcours d’achat direct.

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[Infographie] Photographie du marché du travail en 2019

L'année 2019 a été particulièrement profitable aux cadres et aux indépendants, selon les données publiées le 20 février par l'Insee. Durant l'année, la proportion de cadres a dépassé pour la première fois celle des salariés à temps partiel. Le taux de chômage, lui, a continué de reculer, sans toutefois atteindre son niveau pré-crise économique de 2008.

 

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Non-respect du temps partiel modulé : la requalification n'est pas automatique

Selon la Cour de cassation, ni le dépassement de la durée contractuelle de travail sur l'année ni le non-respect de la limite du tiers de la durée du travail fixée conventionnellement ne justifient en eux-mêmes la requalification du contrat à temps partiel modulé en contrat à temps complet.
Le dispositif du temps partiel modulé prévu à l’ancien article L.3123-25 du code du travail a été abrogé par la loi du 20 août 2008 pour être remplacé par celui de l'aménagement du temps de travail sur une période supérieure à la semaine encadré par l'article L.3121-41 du code du travail. Toutefois, les accords collectifs conclus avant le 22 août 2008 sont restés en vigueur.
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Un licenciement prononcé quelques jours après l'annonce d'un burn out est discriminatoire

Un employeur ne peut pas ignorer l'appel à l'aide de son salarié, et encore moins le sanctionner pour cela. L'entreprise qui lance une procédure de licenciement huit jours après avoir reçu un courrier du salarié l'informant de son burn out commet une discrimination en raison de l'état de santé, affirme la Cour de cassation le 5 février 2020.

L'employeur a l'interdiction de sanctionner son salarié en raison de l'état de santé de ce dernier. Lorsque le salarié pense être victime d'une telle discrimination, il doit présenter au juge les éléments de fait qui la constituent, le juge étant chargé d'apprécier si ces éléments laissent supposer l'existence d'une discrimination. Si tel est le cas, l'employeur doit prouver que ses décisions mises en cause étaient justifiées par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination.

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Discrimination liée à l'état de grossesse : violation d'une liberté fondamentale

La salariée qui a été licenciée à cause de sa grossesse et qui demande sa réintégration a droit au paiement d'une indemnité égale au montant de la rémunération qu'elle aurait dû percevoir entre son éviction de l'entreprise et sa réintégration, sans déduction des éventuels revenus de remplacement dont elle a pu bénéficier pendant cette période.

Lorsqu'un licenciement est annulé par la justice, le salarié concerné peut obtenir sa réintégration dans l'entreprise ainsi qu'une indemnité correspondant aux salaires perdus entre la date de son éviction et celle de sa réintégration, déduction faite des revenus qu'il a pu percevoir durant cette période (allocation chômage, indemnités journalières ou revenus tirés d'une autre activité professionnelle).