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Réforme des retraites : le défi de l'emploi des seniors

Sans attendre la fin de la concertation sur l’emploi des seniors qui se déroule actuellement entre le ministère du travail et les partenaires sociaux, trois experts, deux sociologues et une économiste, fustigent la méthode du gouvernement qui consiste à réformer le système des retraites avant de traiter la question de l’emploi de cette classe d’âge. Morceaux choisis.


Décidément le projet de loi sur les retraites, présenté le 24 janvier en Conseil des ministres passe mal : après les grèves, manifestations et autres opérations coup de poing, trois expertes ont tiré la sonnette d’alarme, lors d’une table ronde sur l’emploi des seniors, organisée, avant-hier, par l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis) : Anne-Marie Guillemard, sociologue, professeur à l’université Paris Descartes, Anne Jolivet, économiste du travail, chercheuse au centre d’études de l’emploi et du travail du Cnam et Marion Gilles, sociologue, chargée de mission à l’An

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Etre désagréable n'est pas une cause réelle et sérieuse de licenciement

Une attitude arrogante ou agressive ainsi que des courriels rabaissants ne justifient pas à eux seuls un licenciement, affirme la Cour de cassation dans un arrêt du 15 janvier 2020. L'employeur doit caractériser en quoi les propos tenus ont un caractère injurieux, diffamatoire ou excessif.

Le salarié jouit dans l'entreprise de sa liberté d'expression. Seules des restrictions proportionnées peuvent être apportées par l'employeur à cette liberté.

Le salarié qui instaure, aux dires de son employeur, un "climat d'agressivité" dans l'entreprise, ne peut pas être licencié sur ce seul motif, affirme la Cour de cassation dans un arrêt du 15 janvier 2020.

Pour constituer un motif de licenciement, l'exercice par un salarié de sa liberté d'expression doit être abusif, c'est-à-dire comporter des propos caractérisés comme injurieux, diffamatoires ou excessifs.

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La conférence de financement, un ovni dans le paysage social

La conférence sur l'équilibre et le financement des retraites démarre ce jeudi au Conseil économique, social et environnemental. Au menu : l'équilibre financier du régime de retraite à court et moyen terme. Cette conférence est inédite à plusieurs points de vue : ses participants, son déroulement, ses modalités. Un caractère inconnu qui n'est pas sans soulever des questions sur les conclusions auxquelles elle aboutira.

C'est la voie de passage - étroite - qui a été trouvée pour espérer aboutir sur un consensus sur le financement des retraites à court terme. Mettre sur pieds une conférence tripartite sur l'équilibre et le financement des retraites afin de réfléchir à des alternatives à l'âge pivot initialement prévu dans l'avant-projet de loi. Cet âge pivot fixé à 64 ans se serait appliqué à tous les assurés partant à la retraite, à compter de 2022, même ceux nés avant 1975 qui ne seront pourtant pas concernés par le futur système universel de retraite. 

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Réforme des retraites : les chiffres de l'étude d'impact, les réserves du Conseil d'Etat

Le gouvernement a adopté les deux projets de loi relatifs à la réforme des retraites vendredi en Conseil des ministres. Dans l'étude d'impact qui leur est annexée, le gouvernement précise les objectifs de chacune des mesures et se livre à un exercice de prospective partiel. Si le Conseil d'Etat donne son feu vert à la réforme systémique, il met toutefois en garde le gouvernement contre une procédure bâclée et des prévisions lacunaires.

C’est dans un climat social tendu que le gouvernement a adopté vendredi matin en Conseil des ministres les deux projets de loi portant sur la réforme des retraites. Dans la foulée, il a publié l’étude d’impact qui était très attendue et l’avis du Conseil d’Etat. Une étude d’impact de plus de 1 000 pages qui laisse encore beaucoup de questions en suspens. Si le Conseil d’Etat émet un avis plutôt positif sur l’ensemble du nouveau système proposé, il attire l’attention du gouvernement sur le respect des procédures.

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Des accusations de harcèlement peuvent constituer une diffamation en cas de diffusion étendue

Une salariée qui a dénoncé des faits de harcèlement bénéficie de l'immunité contre des poursuites pénales pour diffamation si elle a réservé cette dénonciation à son employeur ou à des organes chargés de veiller à l'application des dispositions du code du travail. Tel n'était pas le cas dans l'arrêt rendu par la Cour de cassation le 26 novembre dernier.
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir subi, refusé de subir ou dénoncé des faits de harcèlement  moral ou sexuel (articles L.1152-2, L.1153-2 et L.1153-3 du code du travail).
Les seules limites à la protection du salarié qui dénonce de tels faits sont l’accusation mensongère ou la diffamation lorsque les conditions posées par la loi du 29 juillet 1881 sont remplies.
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Pour le Conseil d'Etat, le projet sur la retraite ne créera pas de régime universel

La plus haute juridiction administrative considère que le texte du gouvernement ne porte pas sur un régime universel de retraite qui serait caractérisé notamment par des règles uniformes. Elle estime qu'il s'agit d'un système universel par points mais à l'intérieur duquel sont prévus plusieurs régimes et plusieurs caisses et critique l'objectif trompeur du gouvernement selon lequel chaque euro cotisé ouvrirait les mêmes droits.

L'objet du système universel de retraite est de créer "un cadre commun à tous les français".

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Grèves : l'Urssaf peut accorder des délais supplémentaires de paiement des cotisations

Suite au mouvement social se poursuivant depuis le mois de décembre, l'Urssaf rappelle qu'elle peut aider les employeurs dont l'activité a été fortement perturbée.

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Risques psychosociaux : l’INRS enrichit son outil pour les petites entreprises

L‘Institut national de recherche et de sécurité (INRS) poursuit son travail de démocratisation sur les risques psychosociaux auprès des entreprises. Après les questionnaires, les foires aux questions et les indicateurs de dépistage, il enrichit désormais son outil « Faire le point RPS » d’une application et d’un questionnaire permettant de construire une politique préventive.
Stress, souffrance au travail, perte de sens, burn out… les manifestations des risques psychosociaux (RPS) au travail sont nombreuses et en augmentation ces dernières années. Qu’il s’agisse des conséquences d’une exigence plus forte de la part de l’employeur en termes de productivité ou des effets d’une dégradation du climat social dans l’entreprise, les RPS doivent faire l’objet d’une politique active de prévention intégrée dans le document unique d’évaluation des risques (DUER).
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Couvertures santé, prévoyance, retraite : les tendances 2020

La 13e édition du baromètre du CTIP menée avec le Crédoc confirme le rôle majeur du contrat collectif pour faciliter l’accès à la prévoyance et à la santé. Seuls bémols : ces contrats proposent désormais de plus en plus d’options facultatives entièrement à la charge de l’assuré et excluent les salariés les plus précaires.


88 % des entreprises proposent au moins une garantie prévoyance et 85 % des salariés déclarent en bénéficier : tels sont les principaux enseignements de la 13e édition du baromètre du CTIP (Centre technique des institutions de prévoyance), mené avec le Crédoc. Les résultats recueillis à partir d’interviews de 1 000 responsables d’entreprise et de 1 000 salariés ont été publiés le 17 janvier.

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LinkedIn : trop d'informations nuit au recrutement

Confrontés à des profils trop longs sur les réseaux sociaux professionnels, les recruteurs perdent leur logique. Selon une étude menée auprès de 231 recruteurs, un long texte conduit le lecteur à se focaliser sur des détails faisant appel à des stéréotypes. Les recruteurs sont alors tentés de valoriser davantage, par exemple, le comptable qui joue aux jeux vidéos que celui jouant au football.

Sur LinkedIn, pas de limite. Les candidats peuvent renseigner autant d'informations qu'ils le veulent. Autant de chances d'exposer à de potentiels recruteurs toute l'étendue de leurs atouts. Pourtant, présenter un profil étoffé n'est pas une garantie de s'attirer les faveurs d'un futur employeur. Loin de là.