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Saisie sur salaire : le barème 2009 est publié

Chaque année un décret fixe le barème des saisies sur salaire. Il détermine la part du salaire qui peut être directement prélevée auprès de l'employeur pour liquider certaines dettes contractées par le salarié. Le décret du 9 décembre fixe le barème applicable à partir du 1er janvier 2009.

Les créanciers d'un salarié peuvent s'adresser directement à son employeur pour obtenir le paiement des sommes qui leur sont dues. C'est la procédure de saisie sur salaire. Un décret du 9 décembre 2008 fixe le barème des saisies et cessions de rémunération pour l'année 2009.

Barème applicable à partir du 1er janvier 2009

Tranches de rémunération annuelle

Part pouvant être saisie
Tranche inférieure ou égale à 3 460 € 

 1/20e

Revue de presse

Calcul de l'indemnité de départ à la retraite : le Medef prend position

Dans une note adressée à ses instances, le Medef estime que l'indemnité de rupture interprofessionnelle unique, créée par l'accord interprofessionnel du 11 janvier 2008, est sans incidence sur le calcul de l'indemnité de départ à la retraite.

L'article 11 de l'accord interprofessionnel du 11 janvier 2008 a suscité l'émoi dans les entreprises : en créant "une indemnité de rupture interprofessionnelle unique", dont le montant ne peut pas être inférieur à 1/5 e de mois par année d'ancienneté, les signataires de l'accord du 11 janvier n'ont-ils fait voler en éclat les indemnités conventionnelles de départ à la retraite ?

A la une

Urssaf : le contrôle sur échantillonnage nécessite l'accord de l'employeur

Un employeur peut refuser la mise en oeuvre d'un contrôle Urssaf par échantillonnage. Si l'administration opère malgré ce refus un redressement, celui-ci doit être annulé, décide la Cour de cassation dans un arrêt du 4 décembre.

Le contrôle par échantillonnage, sondage ou extrapolation, est une méthode d'évaluation qui consiste à contrôler une partie seulement des salariés et d'extrapoler les résultats à l'ensemble des effectifs. Cette pratique facilite le contrôle des Urssaf dans les grandes entreprises. Mais elle est condamnée par la Cour de cassation, comme en témoigne un nouvel arrêt.

A la une

Temps partiel : le salarié peut refuser un changement d'horaire

Un salarié peut refuser la modification de ses horaires à temps partiel. La Cour de cassation rappelle que lorsque le contrat de travail n'a pas prévu les cas et la nature des modifications de l'horaire de travail, le refus du salarié n'est pas fautif.

Avant de modifier les horaires d'un salarié à temps partiel, les employeurs doivent impérativement vérifier si une clause insérée dans le contrat les y autorise. Sinon, ils doivent obtenir l'accord du salarié, rappelle la Cour de cassation.

A la une (brève)

Seuils d'application de la taxe sur les salaires pour 2009

Pour 2009, le taux de 4,25 % s'appliquera sur la tranche de salaire annuel inférieure à 7 461 €, le taux de 8,50 % sur la tranche de salaire annuel de 7 461 € à 14 901 €, et le taux de 13,60 % sur la tranche de salaire annuel supérieure à 14 901 €. L'abattement en faveur des associations sera de 5 890 €. Remarque : les tranches annuelles de salaires sur lesquelles s'appliquent les taux de la taxe sur les salaires sont revalorisées en fonction de l'évolution de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu. Pour 2009, cette revalorisation est de 2,9 %.

A la une

Un arrêt de travail pour maladie ne protège pas d'un licenciement économique

Un salarié en arrêt maladie peut-être licencié pour motif économique comme n'importe quel autre de ses collègues. A moins que l'employeur soit informé d'une action en cours visant à faire reconnaître l'incident de santé en accident du travail.

Au moment où les plans de sauvegarde de l'emploi se multiplient, les faits à l'origine de cet arrêt sont intéressants.

A la une

La loi incite les entreprises à utiliser le Perco

Toute entreprise qui dispose d'un plan d'épargne (PEE) depuis au moins 3 ans doit engager des négociations sur la mise en place d'un Perco. La loi sur les revenus du travail autorise désormais l'employeur à mettre en place un Perco de façon unilatérale, à défaut d'accord avec les partenaires sociaux.

La loi du 3 décembre 2008 sur les revenus du travail veut développer le Perco (Plan d'épargne pour la retraite collectif). Publiée au Journal officiel le 4 décembre, la plupart de ses dispositions sont applicables depuis le 5 décembre.

Négociation obligatoire sur le Perco

Toute entreprise qui dispose d'un PEE depuis au moins 3 ans doit engager des négociations sur la mise en place d'un Perco.

C'est une nouveauté. Jusqu'à présent cette négociation n'était obligatoire que pour toute entreprise disposant d'un PEE depuis au moins 5 ans.

A la une (brève)

Nouveau régime d'attribution des actions aux dirigeants

La loi sur les revenus du travail, publiée au journal officiel du 4 décembre 2008, modifie les conditions dans lesquelles les sociétés cotées peuvent attribuer aux dirigeants des options ouvrant droit à la souscription ou à l'achat d'actions. Elle indique également les informations supplémentaires à fournir consécutives à l'allocation de ces options aux salariés bénéficiaires.

A la une

Reclassement : un périmètre restreint en accord avec le salarié

En cas de licenciement économique, l'employeur est tenu de rechercher le reclassement du salarié sur l'ensemble du territoire français et, le cas échéant, à l'étranger. Toutefois, si le salarié fait part de son souhait d'être reclassé dans un champ géographique restreint, il ne peut ultérieurement reprocher à l'employeur de n'avoir pas cherché au-delà.

L'employeur qui licencie un salarié pour motif économique doit chercher à le reclasser. La jurisprudence a peu à peu défini le périmètre de l'obligation de reclassement. Elle s'étend à toutes les entreprises du groupe, même celles établies à l'étranger dès lors qu'une permutation est possible.

Si l'employeur ne peut se soustraire à cette obligation, il peut désormais limiter ses recherches si le salarié lui a fait part de restrictions géographiques. C'est ce que vient de décider la Cour de cassation.

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Vers un assouplissement du recours au chômage partiel

La Direction générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) incite, dans une instruction du 25 novembre, les administrations compétentes à accepter plus largement les demandes de chômage partiel. Dans le contexte de crise actuel, la DGFEP veut limiter au maximum les licenciements économiques en élargissant le recours à ce dispositif.

Nicolas Sarkozy avait annoncé le 25 novembre dernier vouloir assouplir les règles du recours au chômage partiel. Une instruction de la Direction générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du même jour délivre des recommandations aux administrations compétentes (DDTE, DRTE,...) afin qu'elles accordent plus largement une indemnisation aux entreprises au titre du chômage partiel. D'autres mesures pourraient suivre, le président de la République ayant invité les partenaires sociaux à s'emparer du sujet.