" Travailler jusqu'à 70 ans ? " C'est la question que se pose LeParisien.fr après l'adoption dans la nuit de vendredi à samedi d'un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 permettant à l'employeur de mettre à la retraite d'office un salarié à partir de 70 ans.
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Les rémunérations des dirigeants continuent d'agiter les députés. Jeudi dernier, ils ont décidé de soumettre les parachutes dorés à l'effort social . Au delà de 30 fois le plafond annuel de la sécurité sociale (soit 998 280 €), les indemnités de départ des patrons seront assujetties en totalité aux cotisations sociales.
L'employeur est lié par la dispense du préavis dans la lettre de licenciement
Les entreprises sont prévenues : toute offre de dispense de préavis effectuée dans la lettre de licenciement les engage.
En l'espèce, un salarié est licencié pour motif économique par l'administrateur judiciaire de la société. La lettre de licenciement précise qu'il est dispensé d'exécuter son préavis. Le salarié saisit la juridiction prud'homale notamment pour obtenir le versement de l'indemnité compensatrice de préavis.
La loi du 20 août portant rénovation de la démocratie sociale modifie les règles de représentativité syndicale et exige un minimum d'audience de la part des signataires pour qu'un accord d'entreprise soit valide. Dès l'année prochaine, il faudra tenir compte de ces nouveaux paramètres avant d'entrer en négociation.
La réforme des stock-options est en marche. Ce n'est pas seulement un projet de loi, mais aussi deux propositions de lois qui prévoient de les réformer. Panorama des réformes en cours.
Une proposition de loi visant à réformer le statut des dirigeants de sociétés et à encadrer leurs rémunérations prévoit d'augmenter la contribution patronale sur les stock-options et sur l'attribution gratuite d'actions.
Les Urssaf viennent de mettre en ligne un guide sur les retraites. Le site explique comment racheter des trimestres d'années d'études supérieures ou d'années incomplètes. Il aborde également la régularisation des cotisations prescrites.
L'indemnité de rupture conventionnelle versée au salarié doit être au moins égale à l'indemnité de licenciement. Son montant minimum est donc de 1/5e de mois par année d'ancienneté. L'employeur peut accorder une indemnité d'un montant supérieur s'il le souhaite ou accorder l'indemnité conventionnelle de licenciement si elle est plus favorable.
La loi du 8 février 2008 sur le pouvoir d'achat a prévu, sous réserve de l'accord de l'employeur, la possibilité pour le salarié titulaire d'une convention de forfait en jours de racheter une partie de ces jours de repos. Cette possibilité a été pérennisée par la loi du 20 août 2008 sur l'aménagement de la durée du travail. Nous présentons sous forme de questions réponses le régime du rachat de jours de repos en cas de forfait annuel en jours et le régime fiscal et social applicable.
La question a manifestement été oubliée par les partenaires sociaux et par le législateur : que deviennent les heures acquises par le salarié au titre de son droit individuel à la formation s'il rompt conventionnellement son contrat : les perd-il ? L'employeur doit-il négocier avec le salarié ? Nous essayons de répondre à ces questions pratiques.
Une fois que la lettre de licenciement est adressée au salarié, l'entreprise peut difficilement revenir en arrière. Elle doit pour cela obtenir l'accord du salarié. Mais tant que la lettre n'est pas envoyée, les juges admettent que l'employeur puisse arrêter la procédure en cours, voire la reprendre sur la base d'un autre motif.