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La pénurie de compétences, premier problème des PME en Europe

La majorité des PME place les difficultés pour trouver les employés avec les bonnes compétences au premier rang de leurs problèmes, selon une étude européenne à laquelle plus de 13 000 PME ont répondu. Le chiffre s'élève à 53 % pour les micro-entreprises (entreprises de moins de 10 employés), à 65 % pour les petites entreprises (entreprises dont l'effectif est compris entre 10 et 49 employés) et à 68 % pour les moyennes entreprises (entreprises dont l'effectif est compris entre 50 et 249 employés).

Paroles de

"Pour fidéliser les collaborateurs, les cabinets doivent réviser les rémunérations"

Matthieu Dintras, nouveau président de l’association nationale des experts-comptables mémorialistes, des commissaires aux comptes stagiaires et des étudiants en comptabilité supérieure (Anecs), présente ses projets.
Vous êtes fraichement élu président de l’Anecs, que représente cet engagement ?

Une grande fierté, un vote qui m’engage et beaucoup de travail, beaucoup de temps … pour représenter les 2 500 adhérents de notre association, essentiellement des mémorialistes. J’étais précédemment élu en région, l’engagement fait partie de mon parcours.

A la une

Erreur de TVA : le montant des dommages et intérêts dû par un cabinet comptable est à revoir

La Cour de cassation juge qu'un expert-comptable ne peut pas indemniser son client, ayant appliqué la TVA alors qu'il en était exonéré, à hauteur de la totalité du montant de la TVA appliquée par sa faute. La réparation d'une perte de chance doit être mesurée à la chance perdue.

Un cabinet responsable mais à hauteur de combien ? Dans une récente affaire soumise à la Cour de cassation, une société d'expertise comptable est assignée par un de ses clients pour qui elle accomplissait une mission comptable. Ce dernier réclame une indemnisation de son préjudice pour avoir appliqué, pendant 8 ans, la TVA sur diverses prestations alors que son activité d'agent commercial, de conseil en constitution et en gestion de patrimoine, et de courtage d'assurance en était exonérée. La faute de l'expert-comptable n'est pas ici discutée.

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L’existence d’une discrimination n’implique pas une comparaison avec la situation d’autres salariés

Le fait qu’une salariée soit parfois désignée par sa supérieure hiérarchique comme "la libanaise" laisse supposer l’existence d’une discrimination en raison de son origine, sans qu’il soit nécessaire de démontrer que ces propos aient entraîné une différence de traitement entre elle et les autres salariés.

L’existence d’une discrimination n’implique pas nécessairement une comparaison avec la situation d’autres salariés, comme nous le rappelle la Cour de cassation dans une affaire concernant la discrimination en raison de l’origine.

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Nouveaux plafonds d'exonération de CFE dans certaines zones

"Les exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises (CFE) prévues au bénéfice des établissements situés dans les zones urbaines en difficulté s’appliquent dans la limite d’un plafond fixé par la loi, actualisé chaque année en fonction de la variation des prix constatée par l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) pour l’année de référence de l’imposition définie à l’article 1467 A du code général des impôts (CGI)", rappelle le Bofip qui précise que

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En commission, le Sénat adopte l'essentiel de la réforme de l'assiette sociale des indépendants

Bien que regrettant qu'elle se fasse dans la précipitation, la Commission des affaires sociales a adopté dans les grandes lignes la réforme de l'assiette sociale des travailleurs indépendants, une disposition considérée comme adoptée par l'Assemblée nationale en 1ère lecture du projet de de financement de la sécurité sociale pour 2024 (lire

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Les principales mesures du PLF 2024 considérées comme adoptées par les députés

Facture électronique, déclaration de montages fiscaux par des intermédiaires, suppression de la CVAE, prise en charge des frais de transport... Voici une sélection des changements prévus par le projet de loi de finances pour 2024 après son passage à l'Assemblée nationale en première lecture.

La semaine dernière, le gouvernement a fait adopter le projet de loi de finances (PLF) pour 2024 sans un vote de l’Assemblée nationale, en application de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution (*). Plusieurs mesures ont été ajoutées au texte initial.

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Le gouvernement veut sécuriser l'affiliation des commissaires aux comptes à la CNAVPL

Contrairement aux experts-comptables, les commissaires aux comptes en libéral ne sont pas explicitement affiliés à la CNAVPL par les textes. Un amendement du gouvernement au PLFSS pour 2024 prévoit d'écarter l'hypothèse selon laquelle les Cac seraient intégrés au régime général de la sécurité sociale pour l'assurance retraite.

L'article L 640-1 du code de la sécurité sociale liste les professions qui sont affiliées aux régimes d'assurance vieillesse et invalidité-décès des professions libérales. Or, si les experts-comptables y figurent, les commissaires aux comptes en sont absents. Une situation qui présente pour ces derniers une incertitude juridique.

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Factures : "il y a un certain nombre de pratiques obligatoires que les entreprises ne réalisent pas"

La réforme de la facture électronique entre assujettis à la TVA soulève de nombreuses questions. Imprécisions du nouveau calendrier, problèmes pratiques de mise en oeuvre... Voici la vision de Christophe Viry, product marketing manager chez l'éditeur de logiciels Generix group.
Le gouvernement a indiqué via un amendement au projet de loi de finances pour 2024 le nouveau calendrier qu'il souhaite pour la réforme de la facture électronique. Qu'en pensez-vous ?
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Rupture de relation commerciale établie : les juges du fond apprécient souverainement la durée du préavis

Lorsqu’ils fixent la durée du préavis devant être respecté pour mettre fin à une relation commerciale établie, les juges du fond n’ont pas à expliquer la raison pour laquelle ils considèrent que cette durée est suffisante au regard des critères légaux et jurisprudentiels.

Une société de conseil signe avec un client un premier contrat d’un an, puis un second contrat pour la même durée. Les prestations sont réalisées par le gérant de la société de conseil et deux personnes non salariées de cette dernière. A l’issue du second contrat, le client a recours aux services de ces deux personnes. Soutenant que le client a fautivement rompu leur relation commerciale établie, la société engage une action en réparation de son préjudice sur le fondement de l’article L 442-6, I-5o du Code de commerce, alors applicable (devenu art. L 442-1, II).