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Majoration de 25 % des bénéfices : pas de distinction entre revenu de source française ou étrangère

Le Conseil d'Etat précise que le coefficient multiplicateur de 1,25 s’applique à tous les revenus, de source française ou étrangère, du contribuable qui n'adhère pas à un centre de gestion ou une association agréés.

Afin d’échapper à la majoration de 25 % de la base d'imposition de leur bénéfice, les titulaires de BNC, BIC ou BA doivent adhérer à un centre de gestion ou une association agréés (CGI, art. 158, 7, 1°, a dans sa version antérieure à l’article 37 de la loi de finances rectificative pour 2015). Cette majoration ne s'applique ni aux plus-values à long terme ni à l'assiette des prélèvements sociaux.

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Déduction de TVA : entre incertitude et probabilité raisonnable

Un État membre doit permettre à un assujetti de réduire la base d'imposition d'une opération à la TVA, lorsqu'il existe une probabilité raisonnable que la contrepartie ne soit pas honorée.

Un assujetti bulgare a conclu un contrat de crédit-bail avec option d’achat, en vertu duquel le bailleur s’engage à acheter un terrain désigné par le preneur, à construire un bâtiment sur ce terrain et à mettre le tout à la disposition du preneur. Ce contrat est conclu pour une durée de 11 ans à compter de la remise matérielle du bien objet du contrat, en contrepartie d’un loyer mensuel.

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Le droit de renonciation à l'option pour l'IS est ouvert au titre d'exercices clos avant 2018

L'administration fiscale précise que le droit de renonciation s’applique notamment aux sociétés ou groupements ayant opté au titre d’exercices clos antérieurement au 31 décembre 2018 et pour lesquelles la période de cinq exercices pour renoncer à cette option n’est pas forclose.

Les sociétés de personnes et les EIRL assimilées à des EURL ou à des EARL ayant opté pour leur assujettissement à l’impôt sur les sociétés (IS) ont désormais la possibilité d’y renoncer sous certaines conditions, dans les 5 exercices suivants cette option (CGI, art. 239, 1 ; CGI, art. 1655 sexies). Les sociétés de personnes ayant exercé l’option pour le régime des sociétés de capitaux avant le 1er janvier 1981 conservent la possibilité d’y renoncer sans condition de délai.

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La prochaine loi de finances va-t-elle généraliser la facturation électronique ?

Dans une réponse officielle, le gouvernement évoque l'usage — généralisé — obligatoire de la facture électronique. Un enseignant chercheur avance quant à lui la volonté de l'exécutif d'aboutir à une déclaration électronique des achats et des ventes en temps réel.

"Quels sont les moyens informatiques envisagés par le Gouvernement afin de rendre l'administration fiscale plus performante en matière de [lutte contre la] fraude à la TVA ?", demandait en mars la sénatrice Christine Herzog. La réponse du ministère de l'action et des comptes, publiée le mois dernier, est riche d'enseignements.

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Renonciation à l'option à l'IS : les commentaires de l'administration

L'article 50 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 permet à certaines entités de renoncer à leur option à l'impôt sur les sociétés jusqu'au cinquième exercice suivant celui au titre duquel l'option a été exercée. L'administration commente ce dispositif au Bofip.

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Une étude recommande de faibles taux d'IS

On sait que trop d'impôt tue l'impôt mais à partir de quel niveau ? Une étude du Cese (comité économique et social européen) met en avant les bienfaits économiques de faibles taux d'IS : une augmentation des investissements qui entraîne une hausse de l'emploi et une augmentation des recettes fiscales sur les revenus et la consommation.

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L'après du verrou de Bercy, la procédure de dénonciation obligatoire prend forme

L'administration fiscale détaille le champ d'application de la dénonciation obligatoire au procureur de la République mise à sa charge par la loi relative à la lutte contre la fraude et précise les modalités de mise en oeuvre du dispositif.

Pour les contrôles ayant donné lieu à une proposition de rectification adressée à compter du 24 octobre 2018, l’administration fiscale est tenue de dénoncer au procureur de la République, ceux qui ont conduit à l’application des majorations de 100 %, 80 % ou 40 % sur des droits dont le montant est supérieur à 100 000 €.

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La mise en oeuvre de l'action publique par dénonciation obligatoire de l'administration portée devant le Conseil constitutionnel

La loi relative à la lutte contre la fraude d’octobre 2018 a mis fin au verrou de Bercy en créant l’obligation, pour l’administration fiscale, de dénoncer au Procureur de la république, les redressements portant sur des droits d’un montant supérieur à 100 000 € et donnant lieu à l’application des majorations de 100%, 80% ou 40%.

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Précisions sur la nouvelle clause anti-abus en matière d'IS

La loi de finances pour 2019 a instauré une clause anti-abus en matière d’impôt sur les sociétés afin d'exclure les montages mis en place dans un but "principalement fiscal", à savoir ceux "qui, ayant été mis en place pour obtenir, à titre d'objectif principal ou au titre d'un des objectifs principaux, un avantage fiscal allant à l'encontre de l'objet ou de la finalité du droit fiscal applicable, ne sont pas authentiques compte tenu de l'ensemble des faits et circonstances pertinents".