Harmonisation fiscale des entreprises en Europe : le double langage de la France
"Le poison de la division fiscale nous tuera tous", a lâché la semaine dernière Bruno Le Maire devant ses homologues européens.
"Le poison de la division fiscale nous tuera tous", a lâché la semaine dernière Bruno Le Maire devant ses homologues européens.
En 2016, il y avait 1 688 300 redevables de l'IS, selon l'Insee (voir Les entreprises en France, édition 2018). Ils étaient 851 200 à bénéficier d'au moins un crédit d'impôt d'impôt, soit 50,42 %. Cela tient essentiellement au Cice.
"Il est absurde de construire le marché économique unique et d’avoir une fragmentation sur la fiscalité. Le poison de la division fiscale nous tuera tous", a lancé Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances, lors du dernier conseil Ecofin (conseil de l’Union européenne sur les affaires économiques et financières), pour justifier l’adoption de la proposition de directive sur la taxation des services numériques (voir
La nouvelle rédaction de l’article L.
Le site DSN-info identifie les différentes situations au regard de la DSN pour le gérant selon qu'il est majoritaire, égalitaire ou minoritaire et selon que la SARL a opté ou non pour le régime fiscal des sociétés de personnes.
L'administration fiscale précise comment calculer le crédit d'impôt pour la modernisation du recouvrement (CIMR) des exploitants agricoles bénéficiant de l’abattement jeunes
De nouvelles obligations s'imposent aux plateformes en ligne avec la publication de la loi anti-fraude.
Les déclaration de prélèvement à la source ainsi que les télérèglements à l'administration fiscale "remonteront sur l'espace professionnel impots.gouv.fr du collecteur", indique le site Dsn-info.fr du service Net-entreprises. L'espace professionnel affichera "une situation globale" : montant global dû, montant global payé mois par mois et situation établissement par établissement.
C'est acté. Les experts-comptables qui conseillent des montages fiscaux frauduleux sont désormais passibles d'une amende fiscale d'au moins 10 000 euros. Un montant porté, s’il est supérieur, à 50 % des revenus tirés de la prestation en cause fournie au contribuable.
C'est le retour d'un suramortissement fiscal pour les PME. Un an et demi après la fin du dispositif en faveur de l'investissement productif de ces entreprises, les députés leur redonnent un coup de pouce.