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Des propos racistes subis par un salarié n'engagent pas à eux seuls la responsabilité de l'employeur

L'employeur peut être condamné à des dommages et intérêts s'il manque à son obligation de sécurité de résultat en laissant un salarié subir une violence morale. Toutefois, la seule existence d'une insulte à caractère raciste ne suffit pas, souligne la Cour de cassation le 17 octobre. Les juges doivent rechercher si des mesures préventives et curatives ont été mises en place.

"Tu peux venir avec tes deux chocolats, si tu veux." Le terme insultant, visant deux salariés à la peau noire, est lâché par un directeur d'entreprise à l'annonce de son licenciement. L'une des deux victimes de ces propos racistes reproche à l'employeur, à l'occasion d'un litige pour discrimination syndicale, un manquement à son obligation de sécurité de résultat.

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Les allègements de cotisations patronales devraient avoisiner 6700 euros au niveau du Smic pour l'année 2019

L'Assemblée nationale a entériné le nouveau calendrier de diminution des cotisations sociales patronales pour 2019. Le taux de l'assurance maladie sera bien réduit de 6 points au 1er janvier 2019 "compensant" ainsi — hors effet fiscal — la disparition du Cice. Comme annoncé par le gouvernement, le renforcement de l'allègement général de cotisations par l'intégration de la cotisation chômage ne démarrera qu'au 1er octobre 2019. Voici, selon nos calculs, les allègements totaux correspondants prévisibles.

En 2019, plusieurs changements sont à prévoir en matière de paie. La disparition au 1er janvier du Cice (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) — et du CITS (crédit d'impôt de taxe sur les salaires) — va donner lieu à de nouvelles baisses de cotisations sociales patronales. Mais pas tout à fait comme cela a été décidé à l'origine.

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Rupture conventionnelle collective : les juges confirment le caractère allégé du contrôle de l'administration

Pour la première fois, un tribunal administratif s'est prononcé sur la légalité de la validation par l'administration d'un accord collectif portant ruptures conventionnelles collectives. Il avalise l'existence d'un contrôle allégé de l'administration sur ces accords, conforme à l'esprit des ordonnances.

Prévue par les ordonnances Travail du 22 septembre 2017, la rupture conventionnelle collective a connu un engouement rapide lors de son entrée en vigueur. Plusieurs sociétés se sont emparées de ce dispositif pour opérer des départs de salariés sans passer par un plan de départs volontaires (PDV) ou un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Téléperformance France en fait partie. Elle a signé un accord collectif portant ruptures conventionnelles collectives le 2 mai 2018, accord validé par la Direccte le 18 mai 2018.

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Le règlement intérieur ne suit pas le transfert des contrats de travail

Lorsqu'une entreprise nouvellement créée reprend des contrats de travail à l'issue d'une scission d'entreprise, elle ne peut pas faire application du règlement intérieur de l'entreprise cédante afin d'exercer son droit disciplinaire. Elle doit dans les trois mois modifier ce règlement intérieur ou en adopter un nouveau, en respectant les formalités prévues par le code du travail.

Le 1er janvier 2008, la société DHL international express France reprend l'activité et les salariés de l'une des cinq entités économiques de la société DHL express. Elle applique le règlement intérieur qui avait été élaboré par cette dernière en 2007. Le syndicat CGT estime que l'employeur ne pouvait pas prononcer de sanctions disciplinaires sur le fondement de ce règlement intérieur qui, selon lui, n'était pas opposable aux salariés dont les contrats de travail avaient été transférés.

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CDD de remplacement puis CDD surcroît d'activité : un délai de carence s'applique

La Cour de cassation rappelle que seuls les cas limitativement listés dans le code du travail permettent de s'affranchir de l'obligation d'appliquer un délai de carence. Les possibilités ouvertes aux partenaires sociaux de branche par les ordonnances Travail risquent de faire évoluer les choses.

En principe, à l'expiration d'un CDD, il ne peut être recouru avec le même salarié et sur le même poste à un nouveau CDD (ou à un contrat d'intérim) sans respecter un délai de carence calculé en fonction de la durée du contrat initial renouvellement inclus (article L.1244-3 du code du travail). Ce délai est égal au tiers de la durée du contrat si celle-ci excède 14 jours. Si celle-ci est de moins de 14 jours, le délai de carence correspond à la moitié du contrat initial.

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Lettre recommandée obligatoire avant une transaction : la Cour de cassation maintient sa position

La lettre recommandée avec accusé de réception n'est pas forcément obligatoire pour notifier un licenciement, selon la Cour de cassation. Pourtant, l'employeur reste tenu à ce formalisme lorsqu'il conclut par la suite une transaction avec le salarié afin d'encadrer la rupture du contrat de travail. Telle est la solution adoptée par la Cour dans un arrêt du 10 octobre 2018.

La Cour de cassation le martèle depuis des années : une transaction ne peut être conclue avec le salarié licencié que si ce dernier a été notifié de son licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette règle a pour objectif de sécuriser la transaction pour le salarié, afin qu’il la conclue en toute connaissance de cause : la réception de la lettre de licenciement permet au salarié de vérifier l’existence d'irrégularités de forme ou de fond, ces dernières pouvant servir de base à la négociation de la transaction.

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Indemnité de licenciement : le plafond conventionnel n'a pas à être proratisé en cas de périodes de travail à temps partiel

Sauf disposition contraire de la convention collective, le plafond de l'indemnité de licenciement, qui a un caractère forfaitaire, ne doit pas faire l'objet de proratisation pour les salariés ayant alterné des périodes d'emploi à temps complet et à temps partiel.

Aux termes de l'article L.3123-5 du code du travail (anciennement L.3123-13), l'indemnité de licenciement du salarié ayant été occupé à temps complet et à temps partiel dans la même entreprise est calculée proportionnellement aux périodes d'emploi accomplies selon l'une et l'autre de ces deux modalités depuis son entrée dans l'entreprise. Ce principe de proportionnalité s'applique évidemment à l'indemnité légale de licenciement mais également aux indemnités conventionnelles.

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Egalité professionnelle : comment les DRH mesurent les écarts de salaire ?

Sans attendre la méthodologie du gouvernement destinée à évaluer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, plusieurs entreprises ont franchi le pas en développant leurs propres outils ou en recourant à des prestataires extérieurs. Quel que soit le scénario retenu, l’objectif est de disposer d’indicateurs objectifs pour prévoir un rattrapage salarial et développer des plans d’actions. Des résultats probants. Mais sont-ils suffisants ?

Il aura fallu trois ans à Manitou, le leader mondial de la manutention (2 100 salariés dont 19 % de femmes), pour parvenir à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. En 2015, l’entreprise se saisit du sujet en signant son premier accord dédié. Y figurent, outre la promotion des femmes à des postes d’encadrement, l’engagement de financer la totalité du congé paternité et d’analyser les écarts de rémunération afin de réduire les écarts non justifiés. A ce titre, l’entreprise débloque une enveloppe de 50 000 euros pour gommer les écarts de salaire.

A la une (brève)

Cotisations sociales : l'Urssaf explique les changements à venir

Sur son portail internet, l'Urssaf fait le point sur les nouvelles réductions de cotisations sociales patronales s'appliquant en 2019 (en deux temps). Cela porte sur la suppression de la cotisation d'assurance maladie-maternité-invalidité-décès pour les rémunérations annuelles ne dépassant pas 2,5 Smic et l'augmentation de la réduction générale de cotisations patronales.

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Management : mais où est la relève ?

Selon la première édition du baromètre Cegos dédié aux managers, seuls 34 % des salariés ont l’ambition de le devenir. Un constat qui pose un problème de fond, celui de la refonte des modes managériaux pour être plus en phase avec les attentes des salariés mais aussi des dirigeants…


La tendance n’est pas nouvelle mais elle se confirme : 66 % des salariés n’aspirent pas à devenir manager. C’est le diagnostic qu’a dévoilé, au début du mois, le groupe Cegos, à travers le baromètre "Radioscopie des managers", réalisé auprès de 1603 personnes dont 578 cadres exerçant des responsabilités de management.