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A la une

Les délais et conditions dans lesquels les motifs du licenciement peuvent être précisés sont fixés

Un décret applicable aux licenciements prononcés à compter du 18 décembre 2017 fixe le délai dans lequel le salarié peut demander à l'employeur de préciser les motifs de son licenciement. Ce texte prévoit la forme que doit revêtir cette demande et encadre le délai et la forme de la réponse éventuelle de l'employeur.

L'employeur se doit d'être extrêmement rigoureux quant à l'énoncé des griefs invoqués à l'encontre du salarié dans la lettre de licenciement. Ces motifs fixent en effet ce qu'on appelle les limites du litige. Jusqu'à aujourd'hui, impossible, une fois le licenciement notifié, d'y apporter des modifications. Le juge statuait sur ces motifs et sur rien d'autre.

A la une

Contestation de l'avis d'inaptitude : les nouvelles règles au 1er janvier 2018

Un an après la mise en place de la réforme de la procédure de contestation de l'avis d'inaptitude issue de la loi Travail, des correctifs sont apportés par un décret publié ce week-end : suppression de la désignation d'un médecin expert, extension du recours aux éléments non médicaux...

Depuis le 1er janvier 2017, pour contester l'avis d'inaptitude (ou d'aptitude) ou toute autre mesure émise par le médecin du travail, le salarié ou l'employeur doit saisir le conseil de prud'hommes en la forme des référés, dans les 15 jours à compter de leur notification. Mais face aux difficultés pratiques de mise en oeuvre, cette nouvelle procédure a fait l'objet de correctifs dans l'ordonnance du 22 septembre 2017 consacrée à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail. Un décret était nécessaire pour que ces correctifs entrent en application.

A la une (brève)

Le Smic horaire augmente de 1,24% au 1er janvier 2018

Le ministère du travail a annoncé ce vendredi 15 décembre l'augmentation, par la stricte application des critères légaux (ci-dessous notre encadré), du Smic horaire à hauteur de 1,24% à compter du 1er janvier 2018 (soit 9,88 euros l'heure et 1 498,50 euros brut par mois pour un salarié à temps plein).

Pour rappel, la revalorisation du Smic est évaluée chaque année au 1er janvier en fonction de deux données :

A la une

Les négociations dans les TPE et sur le CSE pourraient ne pas passer le contrôle constitutionnel

Le recours systématique au référendum dans les TPE et la presque entière liberté laissée aux partenaires sociaux pour définir les prérogatives économiques du futur CSE sont susceptibles d'être censurées par le Conseil constitutionnel. C'est ce que soutiennent Alexandre Fabre et Joseph Morin, professeurs de droit.

actuEL-CE.fr

A la une

Les effets économiques et sociaux de l'extension des accords collectifs peuvent désormais être évalués

L'ordonnance n° 4 du 22 septembre 2017 prévoit qu'un groupe d'experts peut être saisi, lorsque l'extension d'un accord collectif est envisagé, afin d'en évaluer les effets économiques et sociaux. Un décret d'application du 14 décembre 2017 définit la composition, le fonctionnement et les modalités de saisine du groupe d'experts.

L'ordonnance n° 4 du 22 septembre 2017 modifie certaines des règles relatives à l'extension et à l'élargissement des accords collectifs. Afin de prévenir les risques portés à la concurrence par l'extension d'un accord, l'ordonnance donne plus de latitude au ministre du travail. Ce dernier peut refuser l'extension d'un accord collectif pour des motifs d'intérêt général, notamment pour atteinte excessive à la libre-concurrence.

A la une

Réforme de l'assurance chômage : le gouvernement pose ses conditions

Le gouvernement demande aux partenaires sociaux de réformer d'ici fin janvier l'assurance chômage afin que les salariés démissionnaires et les indépendants accèdent au régime. Le ministère du Travail menace d'imposer un bonus malus sur les cotisations si syndicats et patronat ne s'accordent pas sur un mécanisme dissuasif pour les contrats courts.

Le gouvernement a transmis ce jeudi 14 décembre aux partenaires sociaux, qu'il a réunis avant-hier au ministère du Travail, un document d'orientation les invitant à ouvrir des négociations sur l'assurance chômage. Syndicats et patronat sont priés de négocier un nouvel accord d'ici la fin janvier 2018, afin que ses dispositions alimentent le projet de loi que le gouvernement veut déposer au printemps, et qui sera aussi consacré à la réforme de la formation et de l'apprentissage.

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Abandon d'une procédure de licenciement : le nouvel entretien préalable doit viser des faits différents

L'employeur ne peut sanctionner des faits plus d'un mois après la date de l'entretien préalable. Lorsqu'il souhaite sanctionner des faits survenus après un premier entretien de licenciement auquel il n'a pas donné suite, il doit convoquer le salarié à un nouvel entretien. Ce dernier ne doit concerner que des faits distincts de ceux abordés lors du premier entretien.

Un salarié ne peut être sanctionné plus d'un mois après la date de l'entretien préalable fixée par l'employeur (article L. 1332-2 du code du travail). Cela implique que l'employeur ne peut invoquer ces faits, même à l'occasion d'une seconde procédure de licenciement lancée après la survenance de faits nouveaux.

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Le Conseil d'Etat rejette le recours contre les clauses d'interprétariat

Une région peut imposer aux entreprises de construction candidates à un appel d'offres de financer un interprète pour leurs salariés qui ne parlent pas français. C'est ce qu'a affirmé le Conseil d'Etat dans un arrêt rendu la semaine dernière. Une décision à mettre en parallèle avec l'interdiction des "clauses Molière" qui imposent de parler français sur les chantiers de l'hexagone.

Après une bataille gagnée cet été grâce aux juges du tribunal administratif de Nantes, les clauses d'interprétariat viennent de gagner la guerre. Ces clauses, qui imposent aux entreprises de bâtiment le recours à un interprète lorsque ses salariés ne parlent pas français, ont été considérées comme valables par le Conseil d'Etat, dans une décision rendue lundi 4 décembre.

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Les aléas de l'acheminement postal n'affectent pas la régularité du licenciement

Dans un arrêt du 30 novembre 2017, la Cour de cassation estime que l'employeur n'est pas responsable de la non distribution de la lettre de licenciement au salarié à la suite de son entretien préalable. Le licenciement ne peut dès lors pas être considéré sans cause réelle et sérieuse.

L'employeur est-il responsable des aléas d'acheminement du courrier ? Non répond la Cour de cassation dans un arrêt du 30 novembre 2017, confirmant ainsi sa position antérieure.

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Apprentissage : les chambres de l'artisanat veulent un salaire minimum déconnecté de l'âge

Alors que la concertation sur l’apprentissage a démarré début novembre, l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat a remis, avant-hier, un livre blanc sur le sujet à Muriel Pénicaud. Parmi les propositions, la création d'un salaire minimum légal de l'apprenti basé sur le seul critère de niveau du diplôme et non plus sur l'âge.



Avec plus d’un tiers des apprentis formés par l’artisanat, l’Assemblée permanente des chambres de Métiers et de l'Artisanat (APCMA) s’invite dans le débat sur l’apprentissage. Elle a remis, avant-hier, en marge de son assemblée générale, un livre blanc à Muriel Pénicaud dressant l’ensemble de ses propositions pour une "réforme ambitieuse". L’APCMA recommande tout d’abord d’adapter davantage l’apprentissage aux besoins des entreprises.